Etude de document sur le mozambique

Mers et Océans représentent 70% de la surface du globe et communiquent entre eux : ils constituent un enjeu majeur dans le cadre de la mondialisation par l’augmentation sans cesse croissante des échanges et par les ressources dont ils regorgent. Nous sommes en présence de deux documents qui s’inscrivent dans ce cadre. Le premier est une affiche de la Maud Fontenoy Fondation. Elle met en avant le fait qu’il failler protéger les océans. Le second est un article tiré du journal Le Monde, publié le 30 octobre 2013. Il traite des espaces maritimes à exploiter et plus précisément du canal du Mozambique.

Cela nous permet de nous interroger sur les enjeux actuels des mers et des océans du monde en termes d’exploitation, de contrôle et de protection.

Pour répondre au sujet, nous étudierons tout d’abord l’intérêt accru qui se développe pour les océans, ensuite nous analyserons les multiples acteurs qui s’inscrivent dans ce cadre, avant de nous pencher sur les tensions croissantes qui en découlent.

1 Interet accru

D’après le document 2, le canal du Mozambique voit passer 30% du trafic mondial des pétroliers. En effet, ce canal se trouve à une place stratégique, entre Madagascar et le Mozambique à proximité de grandes façades maritimes. Cela favorise la littoralisation et le développement des flux intercontinentaux renforce le rôle des espaces maritimes comme celui-ci car 90% du commerce mondial emprunte la voie maritime. On peut donc voir ici les conséquences de la révolution des transports maritimes et de la conteneurisation qui permet l’émergence d’un véritable commerce mondial et qui cherche en parallèle à réduire les coûts. En 2013, le Mozambique est appelé à se développer, permettant ainsi l’exportation de ses ressources. Il gagne petit un petit un rôle mondial se seuil stratégique car il est situé sur l’une des principales routes maritimes. Outre ses richesses halieutiques, il se développe alors un intérêt particulier autour de son plus gros avantage, des ressources énergétiques n’ayant pas encore été exploitées. De nombreux pays souhaitent donc être les premiers. D’après le document, des entreprises pétrolières prospectent aux alentours des îles éparses depuis 2008. On peut désormais parler d’une véritable ruée vers les matières premières.

Cela illustre le passage d’un pays marginalisé à son intégration dans la mondialisation grâce à sa côte maritime et les nombreux acteurs qui l’ont permis.

2 Acteurs

Grâce à l’article du journal Le Monde, on sait que la France détient grâce aux iles Eparses, une ZEE de 636 000 km^2, soit une bonne moitié du canal. La Zone économique exclusive est une zone dont l’État riverain peut exploiter toute les ressources naturelles, biologiques ou non biologiques, des eaux sur jacentes aux fonds marins, des fonds marins et de leur sous-sol. Cela intéresse donc un grand nombre de pays de négocier avec la France pour éviter un détour mais surtout pour venir y exploiter les ressources. Les mers constituent en effet un enjeu économique majeur pour les états qui cherchent donc à renforcer leur souveraineté sur ces parties du globe. On parle donc ici d’acteurs extérieurs au pays concerné, le Mozambique. Il faut alors mettre en avant d’autres intérêts que ceux économiques. Viennent alors sur la table des questions sur la pêche illégale, la pollution maritime et la piraterie. On voit en effet se développer de plus en plus d’ONG qui veulent placer ce développement dans un système qui respecte le développement durable. Afin d’atteindre cet objectif il faut réussir à faire s’accorder les intérêts sociaux, que soutient la fondation qui a écrit l’affiche, les intérêts économiques et les aspects environementaux. Néanmoins, aujourd’hui l’économie dirige le monde c’est pourquoi la liberté de circulation et d’exploitation de concerne plus que 64% des espaces maritimes. Il est donc très difficile de permettre son accroissement sans négliger les autres facteurs. C’est pourquoi on voit émerger de nombreuses tensions.

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