Etude critique de document d'histoire, caricature anglais, parue dans le journal Punch en mars 1912
Étude de cas : Etude critique de document d'histoire, caricature anglais, parue dans le journal Punch en mars 1912. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sylfred • 1 Mai 2017 • Étude de cas • 1 131 Mots (5 Pages) • 5 388 Vues
Bellencontre Étude critique de document 1L
Drasyk[pic 1]
Le document proposé est une caricature anglaise parue dans le journal satirique Punch en mars 1912. Sur cette caricature, nous pouvons voir deux personnages dont un des deux qui est humanisé : le président américain Wilson et une colombe blanche. Nous observons qu'entre la colombe et le président Wilson apparaît un rameau d'olivier tendu à bout de bras par Wilson à la colombe. Il est possible que le rameau joue à lui seul un rôle important en devenant porteur de signification nouvelle. Cette caricature commente la création de la Société des Nations destinée à préserver la paix dans le monde. Mais le dessinateur a je pense des doutes quant au succès de cette entreprise et exprime ses appréhensions à l’aide du rameau. Le président des États Unis Wilson, initiateur de la Société des Nations à Paris lors des conférences de paix en 1919, veut faire porter à la colombe non pas un petit brin d’olivier mais une branche entière, très grande et très lourde ce qui nous amène à comprendre le dialogue entre les deux personnages : _Wilson « Voici le rameau d'olivier. Maintenant au travail ! »
_La colombe « Je veux bien faire plaisir à tout le monde mais c'est un peu lourd»
Quelles sont les réalisations et les limites de la SDN entre 1920 et 1939 ?
Dans un premier temps, nous verrons quelles ont pu être les réalisations de la SDN puis nous verrons quelles ont pu être ses limites .
La SDN (Société Des Nations) est une organisation internationale créée par le traité de Versailles (1919) et qui a siégé à Genève de 1920 à 1946. Les principes de base de la SDN sont l'interdiction de la guerre, la justice, le respect du droit international. Les membres s'engagent à respecter et à maintenir l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de tous les États membres contre toute agression extérieure. Il ne s'agit donc pas d'un simple pacte de non-agression, mais bien d'un engagement sur une action positive de secours au profit du pays agressé. La SDN accumule principalement des réussites lors de ses débuts, elle permet de régler pacifiquement plusieurs conflits frontaliers en établissant des villes libres sous son contrôle (Fiume, Dantzig, Memel). Ces villes disposent d’un statut particulier et sont gérées directement par la SDN. Elle organise des plébiscites pour régler les conflits frontaliers. Dès le début des années 1920 la plupart des pays européens rejoignent la SDN pour assurer une sécurité collective. Les années 1920 et l’action d’Aristide Briand correspondent au moment d’un espoir de paix généralisé en Europe. Les accords de Locarno, négociés avec l’appui de la SDN et signés par les ministres des Affaires étrangères (Aristide Briand) et allemand (Gustav Stresemann), garantissent les frontières entre France, Allemagne et Belgique. L’Allemagne est admise dans la SDN en 1926 et cette adhésion à la SDN est interprétée comme une garantie de paix après les massacres de la Première Guerre mondiale. Les accords de Locarno incarnent « l’esprit de Genève », l’espoir d’une paix garantie par le droit. Le Pacte Briand-Kellog signé en 1928 par 63 pays (dont l’Allemagne, l’Italie et le Japon) est un traité mettant la guerre « hors-la-loi ».
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