Commentaire de carte Millau
Commentaire de texte : Commentaire de carte Millau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yasminem12 • 1 Février 2016 • Commentaire de texte • 3 161 Mots (13 Pages) • 985 Vues
MILLAU-ROQUEFORT
La région Midi-Pyrénées est la région la plus vaste de France mais ses densités restent très faibles, les différents paysages contribuent à cette différenciation. En effet, la métropole Toulousaine se renforce malgré la présence d'un chapelet d'une vingtaine de villes moyennes ou petites. Pourtant Millau, à bénéficié d'un certain processus de redistribution spatiale avec la construction en 2004 du Viaduc. Millau, sous préfecture du département de l'Aveyron, qui a pour préfecture Rodez, est comprise dans un paysage typique de la région : les causses. Patrimoine culturel mais aussi obstacle naturel, les causses formés par le calcaire semble constituer une sorte de barrière entre Millau et le reste de la région. La carte de l'IGN au 1:50 000, nous place donc au sein d'un paysage typique régional marqué par les différences de reliefs, la forêt et surtout une activité agropastorale typique de la Méditerranée.
Dans quelle mesure malgré le dépassement des contraintes naturelles et le désenclavement, Millau reste toujours une périphérie de la région Midi-Pyrénées ?
Millau semble être une ville enclavée par le paysage de causses protégé par la mise en place de parcs (1) ; cependant, la ville à su tirer profit de ce milieu naturel notamment par la mise en place d'un patrimoine culturel et historique(2). Enfin, il conviendra de se demander si Millau et la région de l'Aveyron en général sont caractéristiques de la région Midi-Pyrénées (3).
Au sud du département de l'Aveyron, la commune de Millau se situe entre la jonction du Massif Central et du bassin méditerranéenne. Figurant parmi les plus grandes communes françaises, elle occupe une superficie d'environ 17 000ha dans laquelle l'agglomération occupe moins de 10km. Elle offre ainsi un territoire immense à sa zone naturelle qui se développe sur des plateaux calcaires culminant entre 300 et 900m.
En effet, trois grand plateaux forment le territoire communal : le Causse du Larzac au Sud, le Causse Noir à l'ouest et le Causse Rouge peu présente sur la carte à l'est. Millau est donc enclavé par le Parc Régional des Grands Causses, en effet car la ville se développe à leur pied, (montrer l'altitude) comme assiégé par eux, dans une plaine alluviale, à la confluence des vallées du Tarn, le Tarn qui prend sa source sur le Mont Lozère et de la Dourbie, qui forment deux entailles les séparant.
Le Causse du Larzac est la plus vaste des trois. C'est un vaste plateau de calcaire jurassique s’élevant à une altitude moyenne de 600 et 800m. Le territoire de Millau n'en occupe qu'une petite part qui domine la ville au sud. (MONTRER LES PHOTOS).
Même si le Causse du Lorzac paraît de prime abord sauvage, couvert d'une étendue caillouteuse, les formes de son paysages y sont relativement diversifiées comme le témoigne les différents toponymes. Sa surface est couverte d'une suite de puech qui signifie « petite hauteur, mont, colline » (Puech Auri, on voit bien le relief on passe de 794m à 830m, puech Bourrel, Puech Bertrand), de dolines qui sont des petites cuvettes à fond plus ou moins plat (ce type de relief témoigne encore d'un relief karstique) elles sont appelées sotch sur la carte (c'est le terme spécial pour le sud du Massif central). (MONTRER PHOTO). Ces dolines ont le verra plus tard sont propice au développement de l'agriculture. Le plateau est aussi morcelé par des grottes et des avens qui est un abîme et est dû à la dissolution des couches calcaires par la pluie (Aven de l'Habit). Le paysage semble s'uniformiser vers l'est en direction des communes de la Cavalerie et de Nant où la forêt faîtes de feuillus et de conifères apparaît. Le réseau hydrographique y est très faible voire même inexistant dans ce paysage alors que se trouve à proximité le Tarn, cela témoigne la présence d'une surface de roches calcaires poreuses et karstifiées, d'où la présence de nombreux réservoirs. Pourtant, malgré ce sol sec et le climat méditerranéen, des villages et des fermes isolés (mas) sont présents.
Délimité par la vallée du Tarn , la Jonte au Nord et la Durbie au Sud, qui le sépare du Larzac. Il culmine entre 800 et 1000m, soit il est plus haut que le causse du Larzac. Le causse Noir tire son nom de sa forêt a l'aspect sombre de connifères qui couvre une grande partie du territoire. Le Causse Noir présente dans ses grandes lignes les mêmes caractéristiques que le Causse de Larzac. On y retrouve différentes formes de paysages déjà rencontrées auparavant les « puechs », les avens, les grottes mais aussi les chaos qui sont des rocheux ruiniformes. (MONTRER PHOTO). Cependant, ce causse reste moins actif que celui du Larzac, en effet il est plus isolé et la présence humaine y est plus faible, les villages y sont moins importants (St André de Vézines). Ainsi, les dolines cultivés y sont rares et l'eau manque. Ces causses renferment aussi des espèces protégées à l'image du vautour fauve.
La mise en place du Parc naturel régional des Grandes Causses cherche à concilier préservations des richesse (faunes, flores, patrimoine culturel) et développement durable. Le parc mène des actions actions pour protéger et valoriser la biodiversité de son territoire. Ses milieux naturels et fragiles en font un espace naturel classé et reconnu. Le Parc naturel régional des Grands Causses contribue à l'organisation de l'un des plus grands espaces naturels d'Europe, au sud du Massif Central. Soumis aux influences climatiques continentales, méditerranéennes et montagnardes, ce territoire est doté de grandes richesses faunistique et floristique : 124 espèces d'oiseaux nicheurs y cohabitent.Les Causses et les Cévennes : Ont été inscrits sur la Liste du Patrimoine mondial en juin 2011, au titre de la Convention internationale pour la protection du patrimoine naturel et culturel afin d'être protégé au bénéfice de toute l'humanité. Cette inscription dans la catégorie des paysages culturels évolutifs et vivants porte en elle la reconnaissance internationale d'un territoire façonné par un agropastoralisme millénaire, basé sur l'élevage de la brebis.
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