Clés de lecture d'un monde complexe
Étude de cas : Clés de lecture d'un monde complexe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clara Pinon • 23 Septembre 2019 • Étude de cas • 504 Mots (3 Pages) • 579 Vues
Clés de lecture d’un monde complexe
Questions p. 37
1) La carte 2 est une projection azimutale de type polaire : l’ellipsoïde est projeté sur un plan tangent en un point. Ici, ce point se situe au pôle nord. Il s’agit d’une carte neutre qui ne place aucun pays au centre, et qui montre clairement que la puissance est partagée par plusieurs pôles (l’Union Européenne, l’Asie de l’Est et l’Amérique du Nord), et donc, par définition, que le monde est multipolaire. Il est également intéressant de commenter le figuré linéaire utilisé. En effet, les flèches représentent bien les interactions commerciales entre chaque puissances. L’utilisation d’une projection cylindrique n’aurait pas permis la représentation des échanges entre les pays situés aux bornes de la carte.
2) La carte 4 est une carte analytique : elle représente un phénomène abstrait à partir de données statistiques. Le choix des couleurs et le fait que la carte soit limitée à un seul type de donnée permettent d’identifier facilement les régions à faible IDH ou à fort IDH :
- les régions à fort IDH sont l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Australie, le Moyen Orient et l’Asie du Nord.
- les régions à faible IDH sont l’Amérique centrale, l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud.
3) Les cartes 3 et 4 sont deux projections azimutales de type polaire. Ce sont également deux cartes analytique : la première montre l’indice de la planète heureuse en fonction des différentes régions du monde, tandis que la deuxième rend compte de l’indice de développement humain dans le monde. Les deux cartes utilisent un figuré de surface.
On remarque que l’IDH et l’indice de la planète heureuse n’ont aucune relation. En effet, un pays à l’IDH faible peut être considéré comme « heureux » d’après l’indice de la planète heureuse ( exemple de l’Inde ) et inversement ( Amérique du Nord ).
4) La carte 3 offre une vision globale du monde. Le figuré de surface utilisé indique que l’ensemble des pays d’Europe ont un IDH très élevé (compris entre 0,80 et 0,95). Ayant une échelle plus grande, la carte 5 est bien plus précise et comprend plus de données. Il s’agit en effet d’un « zoom » sur le continent européen. En observant la carte 5, on réalise qu’à l’échelle Européenne les populations n’ont pas toutes le même niveau de vie. De nombreux pays, tels que l’Espagne, la Turquie ou la Roumanie, ont une part importante de leur population vivant en dessous du seuil de pauvreté. La pauvreté et les inégalités n’épargnent donc aucun continent.
La comparaison de ses deux cartes permet en outre de se rendre compte qu’une grande échelle permet une étude plus poussée.
5) L’utilisation des cercles met en valeur les régions du monde qui génèrent le plus d’argent par le commerce de marchandises intrarégional. Si l’on pousse l’analyse, on remarque que ces cercles mettent en évidence les grandes puissance économiques : l’Europe, l’Amérque du Nord et l’Asie de l’Est.
Leur taille variable en fonction de la valeur des échanges permet une lecture
...