Autre mondialisation, réseaux alternatifs: diaspora, ONG, mafia
Analyse sectorielle : Autre mondialisation, réseaux alternatifs: diaspora, ONG, mafia. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zouzouzou93 • 17 Mars 2014 • Analyse sectorielle • 2 268 Mots (10 Pages) • 926 Vues
L'autre mondialisation, les réseaux alternatifs: diaspora, ONG, mafias
I. Les diasporas et leurs réseaux dans la M°
A. La notion de diaspora, très ancienne, résiste à toute defintion aisée.
Diaspora signifie « dispersion », celle de peuples gardant un sentiment de leur unité dans leur exil. Depuis 70's, diaspora s'est étendue, et n'a plus un sens exclusivement religieux (ex : D africaine, D chinoise...). Tout grpe D invoque :
⁃ l'idée de descendance → « Loi du retour » en Israel : admettant selon la descendance, avec tous les droits d'un citoyen, l'entrée des juifs dans le pays.
⁃ L'idée d'un territoire d'origine, foyer d'émergence de la culture, à partir duquel il y a dispersion. Gabriel Sheffer distingue 2 types de D, les State D qui se définissent selon leur territoire d'origine, et les Stateless D qui luttent pr que la minorité se voient attribuer un Etat indpdt.
A la différence d'un Etat, une D ne se construit pas sur la base d'un territoire mais sur la base d'un réseau.
Tte communauté émigrée n'est pas une D, et certaines D sont très récentes (ex : D afro-américaine, certains noires ont transformé le combat N de MLK en combat I mené pr le dvlpt et l'unité des peuples africains, comme le mvt Black Atlantic). Donc la D dure et résiste à l'assimilation, avec un fort sentiment identitaire.
B. Hier stigmatisées et rejetées, les D st ajd + valorisées ds le contexte de la M°
Jusqu'aux 70's, les D st considérées comme une menace ou une anomalie, dans le monde des Etats-nations, du Nisme, de l'homogénéisation, et du patriotisme du fait notamment du mythe du retour au foyer N.
Depuis 70's, la D est investie de valeurs nouvelles positives, de + en + idéalisée. Le nombre de peuples se disant « D » a donc fortement augmenté, maintenant que le nomadisme, le multicultualisme et le métissage sont valorisés. Les moyens de communication actuels réduisent les distances et favorisent les contacts avec la « D mère ».
2005 : 276 sites sur la culture arménienne, 1892 juive, 77 russe etc.
Les liens entre la D et l'Etat-nation sont donc redéfinis. Certains on « réinventé » leur diapora, comme l'Union indienne, où un Haut-Commissariat de la D indienne a été créé en 2000 et le rapport Singhvi (2002) reconnaît la D officiellemtn er lui rend hommage avec la double Né notamment. Le revenu annuel des Indiens de la D est envrion 160 MM $, 35% PIB indiens pr – de 2% de la pop, ceux ci envoient 10 MM $ vers l'Inde. De +, l'acculturation des membres de D est forte.
C. Les diasporas recouvrent ainsi ajd un triple enjeu, pô, culturel et éco.
Ces réseaux permettent de faire entendre des revendications pô, et certaines D entretiennent la sédition, la lute armée et le térrorisme (Kurdes, Tamouls).
Les grps D sont animés par un « retour du sacré » trouvant dans la religion un ciment identitaire. La religion trouve une place importante dans l'experience de l'exil, alors que la tendance est au rationalisme., notamment car cela rend les grps visibles.
Ils recouvrent des enjeux éco importants, par l'intermédiaires :
⁃ Des transferts : ensemble des sommes transférées par les communautés émigrées vers leur pays d'origine dépasse les 232 MM$ en 2005 selon le FMI, 165 MM vers les PED. Et encore, cela ne recouvre que les transferts déclarés, la moitié de la somme réelle éstimée.
⁃ Des investissements : ex : Les cercles d'affaires chinois transnationaux donnent corps à la « Gde Chine », tissant des « réseaux maillés comme des bambous ». On leur attribue ainsi en gde partie le rôle de moteur du décollage éco de l'Asie du SE.
⁃ Du « Brain Gain » : ex : L'Inde envoie de + en + de jeunes diplomés achever leur formation à l'étranger et de jeunes actifs y aquiérir une formation et un savoir faire, utiles à l'éco indienne une fois ceux-ci revenus. L'Inde est le 1er pays exprotateur de personnel qualifié ds le monde.
I. Les ONG : des réseaux planétaire dans la M°
A. Les ONG sont apparues dès la 2em moitié du 19e s. et s'est bcp dvlpé après 45 pr exploser dans les 70's.
C'est la création de la Croix Rouge en 1863 qui marque la naisance de l'engagement humanitaire I.
Mais après 45 se redéfinit l'action humanitaire privée, avec pr but le relevèment de l'Eu et la lutte contre le sous-dvlpt. La mobilisaiton est d'abord américaine avec des gdes associations religieuses comme le Catholic Relief Service ou le Church World Service, ou encore laïque comme CARE (Cooperation for American Remittances for Eu). Une mobilisation gdissante 'affirme apd 70's, marquée par l'essor du « sans-frontiérisme ». Le drame de BIAFRA (Nigeria) heurte l'opinion publique mondiale, alors qu'il s'y déroule une guerre civile depuis 67 et qu'une famine touche 8 M. Des medecins français qui reviennent du Biafra créent en 71 Médecins sans frontières. Les French Doctors s'illustrent dans bcp de conflits du TM, et grâce à la médiatisation la puissance financière de MSF est multipliée par 13 entre 78-80. L'apogée de l'engagement humanitaire est atteint avec la famine en Ethiopie en 83-4 (→ We are the world, de Band Aid vendu à 16 M d'exemplaires). On voit également la création de nombreuses ONG dans l'écologie, impulsée par des chercheurs britanniques soucieux de protéger des oiseaux menacés → Zurich en 61, World WildLife Fund (WWF).
Les premières victoires des ONG datent de 2011, elles remportent leur combat contre les multinationales au sujet de l'accès aux médicaments génériques des pop sud-africaines.
B. Les ONG constituent un acteur atypique mais de + en + influent ds les relations I.
Statuairement, les ONG sont des associations non gvtales à but non lucratif constituées par des personnes privées pour agir à une échelle transnationale. Depuis 90's, les institustions I accorde une « labellisation ONG », et onze des plus gdes ONG du monde ont créé en 2006 une « Chartre de responsabilités », mais cela n'empeche pas les confusions (ex : l'Arche de Zoé, 2007).
Les
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