Actions des Femmes résistantes.
Compte Rendu : Actions des Femmes résistantes.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Martaux • 8 Janvier 2014 • 520 Mots (3 Pages) • 909 Vues
C'est autour des femmes que s'articule la vie quotidienne de Résistance, elles se chargent de l'hébergement des évadés, des travaux de secrétariat (rédaction et frappe de tracts et d'articles), distribuent des documents, organisent des réseaux de renseignement, des services sociaux et sont agents de liaison.
La forme d'engagement la plus connue et la plus courante est celle d'agent de liaison et de « boîte aux lettres ». L'agent de liaison transporte des messages et n'est jamais armé, sauf à la MOI. Les femmes ne manquaient jamais d'imagination pour passer les contrôles allemands (allant même jusqu'à faire porter leurs valises par les Allemands à la descente d'un train), comme dans La Bicyclette Bleue, de Régine Deforges où le personnage principal fait des allers-retours en vélo, entre la zone occupée et la zone libre en transportant du courrier, avec sa famille, elle héberge aussi évadés, résistants et juifs. « Vous n’imaginez pas à quel point l’activité d’agent de liaison vous oblige à développer votre mémoire. Pour commencer, vous changez tout le temps d’identité. Ce qui implique des noms différents, des adresses et des cartes d’indemnité différentes. Arrêté, questionné, vous devez vous rappeler tous les détails de votre identité du moment. Cela sans compter les nombreux messages qu’il fallait mémoriser. Les mettre par écrit aurait été trop dangereux ». Extrait de « Les combattantes de l’ombre ».
Ensuite on trouve la presse clandestine. Les premiers journaux écrits par des femmes et pour des femmes paraissent dans les banlieues parisiennes. Le premier titre paru est Femmes d’Ivry dans le département de la Seine, au début de novembre 1940. Dès lors, de nombreux journaux paraissent comme Femmes de Belleville, La Ménagère de Bordeaux, Femmes d’Orly … Des groupes de femmes diffusent ces journaux clandestins sur des feuilles dactylographiées, tirées sur des imprimeries d’enfants ou écrites et recopiées à la main. Sans le travail des femmes ces journaux clandestins n’auraient pu exister, elles sont cofondatrices, rédactrices en chef et secrétaires générales. Elles ont permis la diffusion de l’information.
Après, il y a les services de santé où les femmes étaient le plus engagées car elles s’en occupaient déjà avant la guerre. Le 16 décembre 1941, l’effectif du corps féminin est porté à 500, l’unité s’appelle des lors le corps des Volontaires françaises et est désormais reconnu comme élément militaire de l’armée. Les « marinettes » sont le nom donné aux femmes travaillant dans la marine, elles travaillent comme ambulancières, infirmières.
Puis les services sociaux, ce travail consistait à s’occuper des familles des déportés, des fusillés, celles où les hommes étaient partis au maquis. Des aides étaient apportées aux mères et enfants sans ressources, des enfants étaient placé dans des familles d’accueils, des colis contenant aliments, linges, libres étaient aussi distribués dans les prisons.
Mais ce service s’occupait aussi de distribution clandestine comme par exemple des armes, des provisions.
Enfin, il y a aussi les émissions clandestines, la plus connue étant la BBC radio de Londres, étant interdite d’écoute mais chaque ménage français l’a écouté. Ici des
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