L'Afrique et l'Espace
Commentaire de texte : L'Afrique et l'Espace. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kerianeeeeeeeee • 1 Mai 2021 • Commentaire de texte • 1 655 Mots (7 Pages) • 403 Vues
Kerian DM HGGSP T-5
DAVID
Consignes : Par une étude critique de ce texte, montre que la création d’une agence spatiale africaine répond aux nécessités de développement du continent, puis qu’elle est aussi une illustration des différentes coopérations dans ce domaine. Termine en soulignant les limites de cette réalisation.
L'Espace a toujours fasciné l'Homme, depuis l'Antiquité avec des astronomes célèbres tel que Galilée, Copernic ou encore Newton. Plus récemment l'envoie d'Hommes sur la Lune par de grandes nations tel que les États-Unis, la Russie ou la France y consacrent budget colossal, des Hommes, des recherches, … Bien que ce domaine soit toujours dominé par des agences tel que la NASA pour les États-Unis ou l'ESA (agence spatiale européenne) pour l'Europe plusieurs entreprises privés comme Space X et pays ce sont engagé dans ce domaine. L'Afrique ne déroge pas à la règle. En janvier 2019, l'Union Africaine a ratifié la création d'une agence spatiale africaine. Mais n'est ce trop tard pour l’Afrique pour se lancer dans le domaine spatial ?
Dans une première partie nous verrons que la création de cette agence spatiale permet d’accroître le développement du continent, puis dans une seconde qu'elle permettrait de nouvelles coopérations entre les états membres de cette agence et pour finir quelles sont les limites à cette réalisation.
Pour nous aider à répondre à cette question nous pouvons nous appuyer sur un document. Il s’agit d’un article écrit par Yassin Ciyow dans le Monde, un journal quotidien publié en France. La date de publication est le 26 avril 2019, quelques mois après l'annonce de la création de cette nouvelle agence. Le Monde est le quotidien français le plus vendu, cet article s'adresse aux plus grands nombres.
Comme il est dit au début du texte « l’Afrique regarde, elle aussi, vers les étoiles, et s’arme pour la conquête de l’espace. ». Le continent souhaite se développer et pour se faire il pense que s'intégrer dans cet enjeu mondial est un bon moyen de développer chaque pays africains participant au projet. S'intégrer dans ce défi de coloniser l'espace ou du moins d'essayer de découvrir de nouvelles choses permettrait d'y parvenir.
Malgré cet attrait récent pour l'espace et donc le fort retard prit comparé aux autres puissances qui s'intéressent à ce domaine depuis plus de 50 ans, l'Afrique s'efforce de rapidement rattraper ce retard. C'est pourquoi sur les 31 satellites que cette partie du globe a pu envoyer, « 40 % l’ont été ces trois dernières années ». 13 de leurs satellites ont été envoyé entre 2016 et 2019, le premier avait été envoyé en 1988. Ce pourcentage nous montre que pour le peuple africain l'espace n'est plus simplement un lieu où des satellites y sont envoyés de temps à autres, mais bien un nouvel enjeu de développement pour tout le continent.
La création de l'Agence spatiale africaine permet le développement des gros comme des petits états. Les gros pays (tel que l'Afrique du Sud) avec plus de moyens pourront transmettre et développer de nouvelles connaissances qui pourront par la suite être transmises aux états les plus petits ; « les grands pays, plus avancés, doivent coopérer avec les petits ». Comme dit dans le texte, « Le modèle de l’Agence spatiale africaine, c’est l’Agence spatiale européenne », c'est à dire que l'Afrique a souhaité faire comme l'ont fait avant eux les européens, créer une agence constituée de 22 membres pour l'agence spatiale européenne, et chaque pays y apportent une contribution à la hauteur de ses moyens. La France, l'Allemagne et l'Italie sont les trois pays qui contribuent le plus au budget de l'ESA. À eux trois, ils fournissent plus de 60 % des ressources, soit plus de 2,5 milliards d'euros (sur 5,72 milliards d'euros en 2019). Ce model permettrait aux pays avec peu de moyens de faire partie de cette Agence spatiale africaine. Il est également prévue que l'Afrique du sud accueille un des deux postes du Square Kilometre Array (le second est en Australie), ce projet est « le plus grand radiotélescope mondial développé pour sonder les confins de l’espace. ». Le fait qu'un pays d'Afrique ait été choisi est un point positif pour le développement international puisque l'Afrique du sud serait au centre de la recherche mondiale sur les fin fonds de l'espace.
Les satellites africains envoyés récemment permettent d'obtenir des informations sur l'état des sols, l'humidité ou encore tout simplement pour observer ce qu'il se passe sur leurs territoires. Ils permettraient de d'améliorer le système de santé actuel, « Dans les zones isolées, les services de télémédecine offerts par les satellites compensent l’absence de centres de santé publics. ». Ces satellites permettent l'amélioration des conditions de vies difficiles dans certains endroits reculés. Ils peuvent également permettre de retrouver ou traquer des terroristes, ce qui facilitent leurs arrestations « l’agence spatiale fournit aux forces de sécurité des images satellitaires permettant de traquer les djihadistes de Boko Haram ou les groupes insurrectionnels ». Donc ces satellites seraient une des solutions qui permettrait le développement du continents.
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