NKVD, la police politique de l'URSS

Tout d'abord, durant La Grande terreur en URSS de nombreux moyens de pression contre les opposants étés présents. En effet, le rôle de la police politique est très important durant cette période. Le Narodniï Komissariat Vnoutrennikh Diel ou commissariat du peuple aux affaires intérieures, sert de police politique en URSS, et est précédé par la Tcheka en 1917 et par la Guépéou en 1922. Elle était équivalente à un ministère, il s'agit ici d'un organisme d'État, et était « chargé de combattre le crime et de maintenir l'ordre public ». Comme nous montre le document, cette période est marquée par la paranoïa du régime Stalinien qui traque des opposants à l’intérieur du parti communiste.Ainsi, durant les conférences du parti communiste, les membres du NKVD surveillent les spectateurs, comme il est dit "dans cette salle, parmi ceux qui sont debout et qui applaudissent, il y a des membres du NKVD, et ils surveillent qui cessera le premier". La police politique après avoir veillé sur celui qui va être le premier à arrêter d'applaudir, va même jusqu'à arrêter dans la nuit celui-ci pour qu'il soit jugé et trouver même un tout autre motif à cette arrestation. Ainsi, SOLJENITSINE le dit lui-même :"On n'a pas de mal à lui coller dix ans pour un tout autre motif" et après le procès-verbal de l’instruction, le commissaire instructeur lui rappelle de ne jamais être le premier à s'arrêter d'applaudir. Mais le NKVD ne s’arrête pas là, en effet à partir d'août 1937 des arrestations de masse sont effectuées pour un seul but précis: remplir leurs quotas fixés par Nodev et Monakov (dirigeant du NKVD), en procédant à des arrestations massives. Pour toutes ces détentions, la police politique utiliser de nombreux documents falsifiés par eux-mêmes. Et ainsi pour avoir les aveux de la part des individus arrêtés, les agents du NKVD avaient systématiquement recours à de la torture. Après leurs aveux, la police politique placée ces individus dans des camps de travail en URSS, plus communément appelé Goulag. Le NKVD servait d'un grand moyen de pression contre toute la population et semait la terreur.

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