Première guerre mondiale
Cours : Première guerre mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar caroline.maffeis • 15 Février 2019 • Cours • 1 640 Mots (7 Pages) • 764 Vues
La première guerre mondiale l’expérience combattante dans une guerre totale.
Entre aout 1914 et novembre 1918, 70 millions d’hommes vont s’affronter dans un conflit différent des précédents. Un conflit nouveau par son ampleur géographique, la forme des combats. C’est principalement une longue guerre de position durant laquelle le matériel la logistique nécessite l’engagement de toutes les forces des sociétés de l’économie et des finances des pays belligérants (en guerre).
Comment la guerre est-elle vécue par les combattants en quoi s’agit-il d’une expérience nouvelle ?
En quoi la 1er GM est-elle première guerre total ?
- L’expérience combattante : être confronté à la mort de masse.
- Les caractéristiques des combats.
- L’équipement des soldats au début du conflit : les Etats major avaient prévue une guerre courte, traditionnel faite de charge de cavaleries et d’assaut d’infanterie, baïonnette au canon pour les combats rapprochés. Ce type d’action se brise sur les défenses fortifié de France ou de Belgique lors de bataille ou l’artillerie mais surtout les mitrailleuses écrasent les hommes sous le feu. Les hommes sont abattus sans même d’avoir approché l’ennemi. L’équipement est alors peu adapté : relativement léger un fusil encombrant, un uniforme voyant chez les français, pas de casque ou un casque inutile
- Au cours du conflit quelques progrès : l’uniforme devient plus discret, plus pratique, un casque en métal. Néanmoins la guerre s’avère très meurtrière notamment durant les deux premières années. 1914 : 492 000 morts ; 1915 : 439 000 morts
- La guerre des tranchées : caractéristiques des combats du front de l’ouest où dès 1914 les armées s’enterrent pour une longue guerre de siège en rase campagne. La guerre de mouvement ne reprend qu’au printemps 1918. La tranchée est un dispositif défensif d’observation qui est censé empêcher l’ennemi d’avancer. Elle forme un réseau de lignes parallèles de forme brisé, relié par des boyaux jusqu’à l’arrière où se trouve les canons, infirmerie, cantine. Profondeur : 2m50 largeur : 1m. Plus ou moins renforcé avec quelques abris enterrer pour se protéger, se reposer. A l’avant de chaque tranchées : sac de terre, postes d’observations. Les tranchées sont précédées par des réseaux de fils barbelé et autre pièges disposer pour ralentir l’ennemi en cas d’attaque. Le no man’s land est également parsemé par des trous d’obus qui constituent de véritables pièges lorsqu’ils sont pleins d’eau.
Sur le front Ouest des tranchées sont creusées de la mer du nord jusqu’à la frontière Suisse. C’est le long de ce front que tous les jours ont lieux des bombardements d’intensité variable. Le front est parfois plus animé lorsque les états major décident de le percer pour relancer la guerre de mouvements. Ces tentatives constituent les grandes batailles de la guerre : Verdun février 1916 à décembre 1916 pendant 10 mois s’affrontent allemands et français. La sortie des tranchées de l’attaquant est préparée par des bombardements puis de faire sortir l’infanterie, les armes à la main.
Ces assauts sont de véritables boucheries le plus souvent inutiles.
- Armements : mitrailleuses, fusil à baïonnette, canon de tout calibre avec différentes sortes d’obus (percutants, explosif, gaz), lances flammes, chars, tirs d’artillerie.
- Vivre et mourir dans les tranchées.
- « on ne sait pas qui vous tue, on ne sait as qui l’on tue. »
- Pour l’armée française 86% des morts sont mort sur le champ de bataille. Le plus souvent sous les tirs d’artillerie. On peut aussi mourir enterrer vivant, gazé, noyé, brulé. Cette omniprésence de la mort qui peut arriver à tout moment est extrêmement angoissante mais la blessure fait peur
Les soldats ont peur de certaines blessures, au ventre, au visage, infections, gangrènes.
Les traumatismes psychologique en générale sont peux pris en compte à l’époque mais sont tout de même généralisé. Même sens atteindre des cas extrêmes ils sont traumatisé par la vue des cadavres, les cris des mourants, par leur propre impuissance
- La vie des tranchées n’est pas seulement faite des combats, elle connait des moments de repos. La vie reste dur a cause du froid, de la boue, la faim, la soif. L’hygiène est totalement absente. Les parasites sont omniprésents et rongent les hommes. Pendant les temps de repos après 8 jours en premières lignes les soldats font des exercices militaires, ils se nettoient, ils jouent aux cartes.
- Beaucoup de soldats souffrent de problèmes pulmonaires, dermatologiques.
- L’état d’esprit des soldats.
- Consentement : au de-là des récits et des images de propagande le départ pour la guerre en 1914 se fait le plus souvent dans la résignation. Les hommes sont simplement pré à faire leur devoir auquel leur éducation les a préparés (ex : en France l’éducation civique à l’école en 1881), Marseillaise, service militaire par conscription obligatoire. On retrouve cet endoctrinement patriotique en Allemagne et dans tous les pays où existe un servie militaire. Même dans les pays ou au début du conflit il n’existe qu’une armée l’engagement ne fait pas défaut (ex : RU 2,5 M de volontaires). Ces engagements volontaires montrent la puissance. Ce consentement à la guerre montre l’échec de la propagande socialiste pacifiste qui préconisé la grève générale et la désobéissance.
- La force du groupe / fraternité d’armes : à l’épreuve des combats les soldats forgent entre eux un sentiment très fort de solidarité. Votre camarde témoignera de votre fin. Certains se battent pour leurs familles
- Les cas de refus d’obéissance
Les soldats choqués, assourdis qui ne comprenaient plus les ordres
Les automutilations, la fuite
Les mutineries très nombreuses dès l’année 1916
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