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Première Guerre Mondiale : L'expérience Combattante

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Par   •  16 Décembre 2014  •  1 551 Mots (7 Pages)  •  1 357 Vues

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Synthèses « 1914-1918 : l’expérience combattante dans une guerre totale»

I. Une violence qui brutalise les hommes au combat …

1. Nouvelles formes de combat

- les espaces de combat : terre, mers, extension du front

Carte p66-67 Les Etats majors avaient prévus des opérations offensives et croyaient à une guerre de mouvement courte.

(Les Allemands comptent sur le plan Schlieffen : éliminer d’abord les troupes françaises rapidement puis répondre à une attaque russe.=> déborder les troupes françaises en entrant par les Ardennes belges par surprise , et en arrivant sur Paris, se retourner pour prendre les Français en étau ).

=> A l’ouest : après l’invasion de la Belgique(violant sa neutralité) et leur approche de Paris, les Allemands sont arrêtés par la bataille de la Marne. Et là : Stabilisation du front sur 700 km de la mer du nord à la Suisse.

A l’Est : stabilisation aussi du front à l’automne 1914 .

Au Sud : front en Serbie (Belgrade prise puis libérée)

Octobre 1914 : l’empire Ottoman entre en guerre (front en Palestine et dans les détroits en 1915)

Afrique : L’Entente s’empare des colonies allemandes (Togo , Cameroun)

Sur les mers : Batailles navales, Blocus des ports allemands par l’Entente et guerre sous-marine à outrance décrétée par l’Allemagne (coule le Lusitania, paquebot anglais).

Dans les airs : d’abord missions de reconnaissance, d’observations (ballons et avions) , puis début des combats aériens en 1916.

=> passage d’une guerre de mouvements en août 1914 à une guerre de position fin 1914, jusqu’en 1918, où reprise des offensives.

- la guerre de tranchée : description et formes de combat

Doc 1 p 72 : photo et système des tranchées

Système de tranchées échelonnées en profondeur , reliées par des boyaux, qui forment le front.

Le but : se protéger et tenter de percer le front adverse par des assauts massifs.

Tactique : préparation des troupes et artillerie au préalable et par surprise , bombardement intensif, puis attaque de l’infanterie pour traverser le no man’s land et s’emparer des tranchées adverses. Finir par un « nettoyage » des tranchées au corps à corps, ou au lance-flamme.

Problème : toujours retranchement sur d’autres lignes en profondeur. Percées impossibles => objectif : tuer le plus possible d’hommes pour l’anéantissement de l’ennemi.

=> offensives = carnages : Ex :batailles de Verdun : 300000 morts en tout, et 400000 blessés entre février et décembre 1916.

la Somme : 400000 morts,600000 blessés (1916) pour gagner 10 km, Chemin des Dames (1917),…

- les nouvelles armes :

Pourtant interdits par la convention de Genève (1899), l’emploi des gaz (chlores et ypérite) dès 1915 donne un nouveau visage à la guerre de 1914-18. S’ils ne représentent que 0,2% des morts (2% des blessés), leur usage oblige les soldats à se protéger avec des masques qui leur font perdre leur identité.

Les soldats utilisent aussi des mitrailleuses, des fusils (Lebel, Mauser), des grenades et des armes blanches. L’emploi du lance-flamme permet de dévaster les tranchées. Toutefois, les échanges de tir font moins de 20% des victimes.

En fait, c’est l’artillerie lourde (ex. 320 mm) ou légère (ex. canon 75) qui anéantit les champs de bataille, occasionnant des dégâts matériels, physiques et psychologiques. Elle est responsable de 80% des morts, notamment des disparus.

. L’arrivée de l’aviation, des chars,…en 1917

Désormais, ceux qui donnent et reçoivent la mort ne se voient plus : ça modifie le rôle du soldat .

=> La guerre se gagne à celui qui alignera le plus de moyens, et le plus d’hommes pour tenir ( la chair à canon) . Donc recherche d’alliés, de colonies,…

2. Violence des combats

- L’épuisement physique et psychologique

Le soldat pendant l’assaut : monte équipé et doit franchir le no mans land.

Epuisement physique aussi car longue marche pour atteindre la tranchée et combats durent longtemps.

Epuisement psychologique avec la peur, le bruit, la boue, les trous, les cratères, les bouts d’hommes déchiquetés qui lui tombent dessus :soit explose, soit touché par balle, soit blessé et agonise.

Les blessés le sont à vie, défigurés, gazés, amputés,…au total : 20 millions de blessés, dont 8 millions d’invalides : retour vie civile et familiale : très dur.

Aux blessures physiques se joignent les troubles psychologiques, tant sur le champ de bataille (obusite, angoisse des gaz) qu’après les horreurs subies (camarades tombés) ou infligées (« minute barbare » savourée lors des tueries).

=> En moyenne, près de 900 français et 1300 allemands tués par jour. Avec plus de 5000 morts par jour en moyenne (9 millions de morts au total), chaque camp remplit au quotidien des cimetières, tentant d’identifier les corps. Pour les autres, on dresse des ossuaires (ex. Douaumont).

- Comment ont-ils tenu ?

La haine de l'autre, la vengeance, la religion, le patriotisme, la peur pour ses proches, la honte d’être pris pour un lâche et les propagandes leurs ont permis de tenir. + le soutien de l’arrière.

A la fin, volonté de se battre pour que ce soit la « Der

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