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Les traumatismes de la première guerre mondiale

Étude de cas : Les traumatismes de la première guerre mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2018  •  Étude de cas  •  915 Mots (4 Pages)  •  1 445 Vues

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  DM n°1 Chapitre 2 Histoire : Guerres et totalitarismes au XXe siècle

  • Les traumatismes de la Première Guerre mondiale : Analyse de documents

   Les 4 documents à l’aide desquels nous allons évoquer les traumatismes de la Première Guerre mondiale sont l’extrait d’un roman de Gabriel Chevallier qui date de 1930, intitulé La peur et qui fait référence aux souffrances des soldats durant la Première Guerre mondiale, Chevallier s’étant largement inspiré de sa propre expérience combattante pour l’écrire. Le deuxième document est une peinture sur bois intitulée La Guerre et réalisée par Otto Dix entre 1929 et 1932 reflétant les souffrances de guerre de Dix. Le troisième document est une lettre du soldat Gaston Biron à sa mère datant du 25 mars 1916, moment où son unité participe à la bataille de Verdun. Enfin le dernier document est une photo du monument aux morts d’Equeurdreville, œuvre d’Emilie Rodez datant de 1924 et rendant hommage aux enfants morts durant la Première Guerre mondiale. Nous allons donc voir dans une première partie les violences morales et physiques subies par les soldats durant cette période de guerre, puis dans une deuxième partie, nous allons aussi évoquer les traumatismes psychologiques de leurs proches.

    Les conditions de vie des soldats dans les tranchées étaient épouvantables, comme nous le montrent les exemples relevés dans la lettre de Gaston Biron, les soldats étaient mis face à de rudes épreuves comme le fait de jeûner ou de ne pas dormir : « longues nuits sans dormir », « huit jours sans boire et presque sans manger », les soldats mouraient littéralement de faim et de soif. De même, les Poilus voient chaque jour sous leurs yeux les dépouilles de leur camarades en état de décomposition comme nous le montre la phrase« huit jours à vivre au milieu d’un charnier humain, couchant au milieu des cadavres, marchant sur nos camarades tombés la veille », tout cela implique des souffrances et des traumatismes qui pour la plupart resteront difficiles, voire impossibles à combattre. Ces traumatismes résultent des violences physiques et morales subies par les soldats comme par exemple la peur de mourir constante que Gaston Biron nous révèle dans sa lettre : «croire à chaque instant la mort nous surprendre », à laquelle se rajoute l’apparition d’un instinct animal chez les soldats, évoqué par Gabriel Chevallier : « gibier traqué, des animaux sans dignité dont la carcasse n’agissait que par instinct » qui montre bien que les hommes agissaient à présent comme des animaux, en ne voyant que leur intérêt, qui était là bien sûr celui de survivre à ces attaques extrêmes. De même, les Poilus voient chaque jour sous leurs yeux les dépouilles de leur camarades en état de décomposition comme nous le montre la phrase« huit jours à vivre au milieu d’un charnier humain, couchant au milieu des cadavres, marchant sur nos camarades tombés la veille ».  Beaucoup de soldats furent de même victimes de violences physiques, c’est ce qu’on appelle les « gueules-cassées », le plus souvent ils furent attaqués grâce à des méthodes de combat inédites comme le révèle Chevallier avec la phrase : « Les obus nous assaillirent à coups pressés, bien réglés sur nous, ne tombant pas à plus de cinquante mètres ». Bien d’autres furent atteints du syndrôme de l’obusite, à cause du stress, de l’anxiété et de la peur dûs aux bombardements incessants.

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