Le génocide arménien

1. Depuis la fin du XIXe siècle les ottomans engagent un processus d'extermination contre les arméniens, mais c'est un an après le début de la 1ère guerre mondiale en 1915 que le massacre des arméniens commence réellement. En deux ans, jusqu'en 1917, près de 1,2 millions d'arméniens sont tués, la plupart subissent une mort progressive : déportation insoutenable qui conduit à une mort avant leur arrivé à Oufra, destination que peu connurent. Pouvons-nous appeler ce massacre un génocide ? C'est ce que nous allons essayer de montrer grâce aux témoignage d'un consul américain et d'un arménien.

        Tout d'abord nous remarquons que ce massacre, fatalement, respecte les actes de la définition donnée par l'ONU au terme génocide. Les ottomans déportaient les arméniens sur des centaines de kilomètres, leur faisaient creuser leurs propres fosses avant de les assassiner et recommencer avec de nouveaux déportés,  les pillaient avant ou après leur mort, enlevaient les plus belles femmes pour leurs harems ou les obligeaient à obéir sous peine de mort ou de torture -utilisée d'ailleurs avant le début de la déportation car les ottomans redoutaient une rébellion de certains arméniens-, leur soumission est inexorable et vient d'avant le XXe siècle, car les arméniens considérés comme des citoyens de second rang par les autres peuples de l'empire ottoman se voyaient interdire de nombreuses choses notamment le port d'arme, droit enlevé pour pouvoir les pillés plus facilement et parer à toutes éventuelles menaces qu'un peuple opprimé pourrait engendrer. Il ne faut qu'un seul acte de la définition pour prouver que le massacre d'un groupe est un génocide, ce massacre là répond à toutes les horreurs de cette définition.

        La mort des arméniens de l'empire ottoman de 1915 à 1917 est un génocide et restera l'un des pires de l'histoire, à cause des barbaries ottomanes et la déportation qu'ont subit ces arméniens.

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