La Violence Dans La Première Guerre Mondiale

La Première Guerre mondiale fut un des deux pires conflits de l’histoire. Les avancées technologiques, en matière d’armement notamment, permettent d’engendrer des dégâts considérables et un tout nouveau degré de violence. Une des particularités de cette guerre c’est justement cette violence, qui touche toute la population de façons différentes. Nous allons donc nous demander quelles formes prend cette violence, et vers qui est-elle dirigée. Pour répondre à cette question, nous allons tout d’abord voire les formes que prend cette violence envers les soldats ainsi qu’envers les civils, et enfin nous allons parler des conséquences de cette même violence dans l’après-guerre.

La violence combattante.

La violence qui touche les soldats lors de la Première Guerre mondiale provenait, dans un premier temps, de l’extérieur. En effet la spécificité de cette guerre s’exprime dans le fait que l’équipement des soldats prend une importance croissante et par conséquent se voit doté d’une toute nouvelle efficacité. Les combattants sont armés de fusils avec leur baïonnette, ainsi que de grenades. Des artilleurs sont également chargés de bombarder le camp adverse à l’aide d’obus. Les dégâts causés par l’artillerie sont considérables et de nombreux soldats perdent la vie à cause des obus. Les témoignages des soldats racontent l’horreur créée par l’artillerie en décrivant l’état des soldats heurtés par les explosifs. D’autant plus que dans de telles conditions les soldats font preuve d’une cruauté terrible envers les soldats du camp adverse. En effet, des témoignages de soldats allemands racontent que si par malheur un des leurs se faisait attraper par les soldats français, ceux-ci lui coupaient le nez, crevaient les yeux avec une baïonnette et remplissaient la bouche de sciure pour les étouffer.

Cependant, la violence à laquelle les soldats étaient confrontés ne provenait pas que de l’extérieur. Les combattants subissaient également la

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violence provenant de leur propre camp, violence psychologique la plupart du temps mais aussi parfois physique. En effet durant la Première Guerre mondiale le plus grand nombre d’homme était nécessaire. Par conséquent, quiconque essayait d’échapper à la conscription était considéré comme déserteur, et de ce fait condamné à la peine de mort. Toutefois la peine de mort valait peut-être le coup si cela permettait d’échapper aux conditions de vie et d’hygiène épouvantables que subissaient les soldats qui faisaient la guerre. En effet les puces, poux et rats prolifèrent dans les tranchées et des coulées de boues envahissent régulièrement les aménagements. Les soldats subissent la pluie et le manque de nourriture et sont donc constamment tiraillés par la faim et le froid. Ils ne peuvent pas non plus se laver ou se raser, d’où le nom des soldats français, « les poilus ». Les combattants vivent dans la peur : les obus menacent de tomber à tout moment. La mort et la violence sont constamment présentent, que ce soit à travers le râle des blessés ou la vue des cadavres restés pourrir dans les tranchées.

Les civils, nouvelles victimes de la violence de guerre.

La première Guerre mondiale fut une guerre totale, c’est-à-dire un conflit dont les implications et les conséquences touchent non seulement les combattants mais aussi l’ensemble des populations des pays en guerre. En France, cette implication s’illustre

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