Le traité d'Abuja
Fiche : Le traité d'Abuja. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Milamoli • 13 Décembre 2019 • Fiche • 27 576 Mots (111 Pages) • 1 313 Vues
Traité d’Abuja
(14èmechapitre au 22ème chapitre)
Réalisé par :
BENRAHMOUNE NASSIMA
BOURASS HANANE
EN NIARI ZAYD
LOGHZAL LAMYAE
Sous l’encadrement de :
Mr ZAKKARI YOUNESS
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Principales Abréviations :
CEA : La communauté économique Africaine
CEA : La commission économique des Nations Unis pour l’Afrique
SACU : L’Union Douanière d'Afrique Australe
BLS : BOSTWANA, LESOTHO, SWIZLAND
PMA : Pays moins avancés
PIB : Produit intérieur Brut
UA : Union Africaine
OUA : l’Organisation de l’Unité Africaine
Conférence : La conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de l’OUA
CER : Communautés économiques régionales
CESR : Communautés économiques sous régionales
CEDEAO : La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest
COMESA : Le Marché commun de l'Afrique orientale et australe
SADC : La Communauté de développement d'Afrique australe
IGAD : L’autorité intergouvernementale pour le développement
UMA : L'Union du Maghreb arabe
BAD : La Banque africaine de développement
COI : Communauté de l'océan indien
SEN-SAD : La Communauté des États sahélo-sahariens
CEEAC : La Communauté économique des États de l’Afrique centrale
CEMAC : La Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale
UEMOA : L’Union économique et monétaire ouest-africaine
UE : Union Européenne
CPS : Conseil de Paix et de Sécurité
NEPAD : Le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique
PMI : Programme Minimum d’intégration
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Sommaire :
INTRODUCTION
PARTIE I : LA PORTEE DU TRAITE D’ABUJA DANS LE
PROCESSUS DE L’INTEGRATION REGIONALE EN AFRIQUE
Chapitre 1 : La coopération de la CEA et ses procédures de règlement financier et de litiges.
Section 1 : La coopération et la prise en compte des situations des Etats membres de la CEA au regard du traité (Chapitre 14, 15).
Section 2 : le cadre fonctionnel de la CEA (Chapitres 16, 17,18).
Chapitre 2 : Les objectifs de la Communauté Économique Africaine au regard du traité fondateur.
Section 1 : La coordination et l'harmonisation : Des rapports entre les communautés régionales (Chapitres 19,20, 21).
Section 2 : le cadre coopérative des Etats-membres de la CEA. (Chapitre 21).
PARTIE II : LES INITIATIVES DU RATTRAPAGE FACE AUX
INSUFFISANCES DU TRAITE D’ABUJA
Chapitre 1 : Le Nouveau Programme de Partenariat pour le Développement de l’Afrique «NEPAD ».
Section 1 : Les limites du Traité d’Abuja.
Section 2 : NEPAD et ses relations avec les CER et les partenaires internationaux.
Chapitre 2 : Le Programme Minimum d’Intégration « PMI ».
Section 1 : Vue d’ensemble sur le PMI.
Section 2 : Le renouvellement des prévisions du Traité d’Abuja.
CONCLUSION
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Introduction
A Abuja, le 3 juin 1991, L’intégration africaine a connu une nouvelle page. En effet, 49 Etats sur 51 ont signé
le Traité instituant la Communauté économique Africaine (CEA. Ce traité est en fait, une reformulation du Plan
de Lagos.
Le Plan de Lagos est préparé par le secrétariat de l'Organisation de l'Unité Africaine et adopté par les chefs
d'Etat réunis en Avril 1980 à Lagos, C’est une référence économique pour les dirigeants africains.
Selon l’article I de l’acte final de Lagos, Le plan avait comme objectif le renforcement des structures
économiques régionales déjà existantes en vue de l'établissement ultérieur d'un marché commun africain, ouvre
la voie à une communauté économique africaine.
Les auteurs du plan de Lagos considèrent que l'Afrique doit davantage compter sur ses propres forces et réduire
sa dépendance vis-à-vis des exportations et l'assistance technique étrangère, et ils mettent l’accent sur les
échanges interafricains et la coopération entre les pays du continent, afin de réaliser un marché commun
africain et renforcer les structures économiques régionales existantes. Pour ses auteurs donc, la coopération
régionale est un moyen de développement du continent et même, pourrait-on dire, le seul moyen envisageable
pour que l'Afrique émerge de sa situation actuelle.
Ensuite, Le plan de Lagos s'est vu remplacé par le traité d'Abuja approuvé le 3 juin 1991 au sommet de l'OUA
et entré en vigueur le 12 mai 1994, la Communauté Economique Africaine devrait aboutir, en 2019 à une union
douanière, et finalement à un marché commun africain en 2028. Ce plan est en fait, une reformulation du plan
de Lagos et c'est la principale base sur laquelle se réfère l'Union Africaine pour relancer l'économie africaine.
L'acte constitutif de l'Union Africaine se fixe dans ses objectifs, la Communauté Economique Africaine comme
un programme ultime à réaliser.
Le traité pose essentiellement comme voie de sortie du sous-développement de l'économie africaine,
l'intégration régionale en Afrique. Cette démarche du traité d'Abuja a été critiquée : certes que le traité s'inspire
largement de l'expérience européenne, mais n'a pas tiré les conséquences de cette expérience. En effet, avant
qu'elle ne se s'ouvre au reste de l'Europe, l'actuelle Union Européenne n'a commencé qu'avec 3 Etats (Belgique,
Pays-Bas et Luxembourg) qui ont eu un intérêt économique commun et soudé à défendre. Le traité d'Abuja se
propose en plus de relancer cette intégration sans tenir compte des risques de désintégration et d'implosion
sociale et politique menaçant nombre d'Etats notamment par la montée de l'insécurité et des conflits sur le
continent.
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On se rend ainsi compte que l'intégration est un problème politique dont il convient de débattre comme tel au
niveau national et dans les universités, s'interroger sur la légitimité des traités signés par les régimes autoritaires
qui déclarent leur adhésion à l'intégration régionale, tout en minant cette même intégration par leurs actions.
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