La Turquie Et L'Union Europeénne
Rapports de Stage : La Turquie Et L'Union Europeénne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar wassimdu93 • 17 Octobre 2011 • 963 Mots (4 Pages) • 1 670 Vues
LA TURQUIE ET L'UNION EUROPÉENNE
Depuis plusieurs décennies, la Turquie souhaite entrer au sein de l’Union Européenne. De nombreux débats sont organisés autour de son adhésion. Des négociations ont lieu entre la Turquie et l’U.E sur les enjeux importants de l’entrée de ce nouveau pays.
Le développement des relations entre les pays membres de l’Union Européenne et la Turquie s’est déroulé au cours des nombreuses étapes entre les leaders de l’U.E. ces dix dernières années. Cependant on peut dire que l’occidentalisation de la Turquie et ses aspirations européennes ont débuté depuis beaucoup plus longtemps et remontent au milieu du 19ème siècle. Cette volonté s’est confirmée avec l’avènement de la République en 1923 et avec les réformes fondamentales introduites par Atatürk. Plus récemment l’accord d’association conclu avec l’Union en 1963 et son appartenance à l’OTAN en ont fait un candidat crédible.
C’est au début des années 1990 avec l’éclatement de l’empire soviétique puis avec la guerre des Balkans que l’Union a pris conscience de la nécessité de stabiliser des régions porteuses de vieux confits nationaux et d’établir un périmètre de sécurité européen. Elle a donc décidé d’accélérer son ouverture à de nouveaux membres et de fixer comme règle de base d’entrée pour ces nouveaux pays l’acceptation de ses lois et de son idéal démocratique et de solidarité.
C’est au sommet d’Helsinki en décembre 1999 que l’Union a officiellement fixé ces règles à la candidature de la Turquie en même temps qu’à celle de douze autres pays candidats, et que sa candidature a été formellement acceptée par l’Union Européenne lui conférant ainsi le statut de « Pays-candidat ». La demande pressante d’Ankara fin 2002 a relancé la polémique de sa candidature et les interrogations de l’Union sur les risques et le bien fondé de son élargissement tant du point de sa direction géographique que de sa vitesse et de sa capacité d’absorption de nouveaux membres, l’Union décide alors de reporter l'ouverture des négociations d'adhésion avec la Turquie à la fin 2004 si elle poursuit son processus de réformes démocratiques. Le 6 octobre 2004, le rapport de la commission européenne recommande l'ouverture conditionnelle des négociations d'adhésion avec la Turquie et c’est au sommet de Luxembourg en décembre 2004 que les leaders de l’UE décident de démarrer officiellement les négociations d’adhésion avec la Turquie à compter du 3 octobre 2005.Il existe entre les pays membres de l'U. E des désaccords au sujet de l’entrée de la Turquie au sein de l’Union Européenne. Les déséquilibres démographiques, culturels, institutionnels ont été largement évoqués : l’Allemagne, le Danemark et la France ne sont pas favorables a l’adhésion de la Turquie. La véritable raison non avouée réside dans le fait que la Turquie est un pays musulman alors que l’Europe est chrétienne. D’autres pays comme l'Espagne sont au contraire favorables à cette adhésion car elle accélèrerait le développement économique du pays et favoriserait sa stabilité politique. L’Angleterre également y est favorable car elle veut faire de l’Union une simple zone de libre échange économique.
Les enjeux
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