Huile D'olive dans L'union Européenne

L’huile d’olive dans l’Union Européenne

Dossier 1

Le projet de communication de l’huile d’olive

1) Voici le bilan diagnostic de la situation

Interne Forces Faiblesses

L’annonceur La communauté européenne centralise la communication de l’huile d’olive. L’image de l’huile d’olive varie selon les pays. Une stratégie spécifique doit être utilisée par pays afin de répondre aux objectif de chacun d’entre-eux.

Le produits et ses attributions L’huile d’olive jouit d’un prestige international, de plus en plus grand, de par les vertus qui lui sont associés.

Il existe différentes variétés d’huile d’olive, notamment l’huile d’olive vierge, vierge extra, vierge courante, vierge lampante et quelques autres, dites raffinées et de grignons. Ces dernières offrent donc une large variété de goûts, que nous pouvons qualifier de particulier.

Par ailleurs, il faut savoir qu’un corps gras ou une matière grasse est une matière première remplissant 4 rôles: nutritionnel, organoleptique (goût), rhéologique (texture) et technologique. Ainsi, en France, l’huile d’olive a plutôt l’image d’un produit aux effets bénéfiques pour la santé et convient à tout âge. La notoriété de l’huile d’olive progresse partout, sauf en Allemagne où elle reste En France, Allemagne, Grande-Bretagne et Irlande l’huile d’olive est considérée comme produit naturel.

Les prix moyens à la production sont étudiés sur 3 marchés représentatifs de la communauté Européenne. En 2005, en Espagne, en Grèce et en Italie, les prix pour 100kg sont respectivement de 198,6€, 194,5€ et 255€. Le goût de l’huile d’olive peut constituer un frein. En effet, les non-consommateurs ont une mauvaise perception du goût.

En Grande Bretagne, elle convient à toutes les cuisines alors qu’en France, elle s’adapte surtout pour cuisiner des produits méditerranéens. De plus, elle n’est pas perçues comme un produit moderne, ni économique.

La communication antérieure Les campagnes de communication antérieure ont permis une meilleure connaissance du produit, une présentation soignée et une qualité plus élevée du produit. D’une façon générale, les campagnes publicitaires ont permis à ceux qui l’ont vu d’avoir une meilleure opinion du produit. En France, ces campagnes ont renforcé l’opinion générale notamment l’idée d’un produit naturel aux bienfaits sur la santé. En revanche, les non-consommateurs ne sont pas convaincus du goût.

Externe Opportunités Menaces

Le marché Tout d’abord, le marché de l’olivier est un marché très segmenté : huile d’olive, des olives des tables et de l’huile de grignons d’olives.

De plus, en Europe, les pays producteurs sont: l’Espagne, l’Italie, la Grèce, le Portugal et la France (78% des arbres productifs se trouvent en Europe).

En ce qui concerne la production mondiale d’huile d’olive, 1 683 150 à 1 923 600 tonnes sur 2 404 500 tonnes sont produits par l’Union européenne, c’est-à-dire, 70% à 80%.

En France, l’huile d’olive est souvent artisanale. L’huile d’olive est produite dans le sud de la France, les régions PACA et la diversité des bassins offrent une riche palette d’huile d’olives différentes.

Cette production varie fortement d’une année à l’autre mais le marché mondiale fluctue directement en fonction du marché communautaire. La France est le pays qui produit le moins (3400 tonnes contre 791 900 tonnes pour les premiers, l’Espagne). De plus, comme la production est artisanale est donc produite en petite quantité.

Notons également que l’olivier n’est productifs que tous les deux ans.

Les concurrents L’huile d’olive représente 37% d’utilisateurs quotidiens contre 28% des autres huiles et 22% pour la magarine.

En revanche, même si le beurre est préféré par les français, celui-ci possède des acides gras saturés dangereux sur le plan cardio-vasculaire et du cholestérol. Contrairement au beurre, l’huile d’olive, extraite de végétaux, est un excellent agent de prévention, voire de protection contre les maladies cardio-vasculaires grâce à sa composition en acide gras différentes de celle du beurre. La position concurrentielle de l’huile d’olive est de plus en plus menacée. Cela s’explique par l’augmentation de la consommation d’huiles végétales entre 1981 et 2004: elle a doublé et dépassé le million et demi de tonnes. Il existe 6 types d’huiles différentes notamment l’huile de tournesol avec 26% de parts de marché – en hausse de 3% par an puis l’huile de colza avec 34% de pdm - en hausse de 20% (la plus consommée en France depuis 1999), l’huile de soja avec 11% de pdm, huile de palme avec 15% de pdm et pour finir l’huile d’arachide avec 2% de pdm. En France, l’huile d’olive représente 37% d’utilisateurs quotidiens contre 52% de beurre.

Les consommateurs A la fin des années 80, la consommation de l’huile d’olives augmenta de manière sensible. Depuis une delaine d’années, la consommations d’huile d’olives augmente régulièrement.

En France, la consommation était de 20 millions de litres en 1978 et a doublé aujourd’hui. Cette augmentation se justifie par une amélioration de la qualité de l’huile d’olive, son rôle bénéfique pour la santé et l’intérêt croissant du consommateur pour les produits naturels à forte identité.

Rappelons également que le nombre de consommateurs quotidiens est plus élevé dans les pays producteurs que non-producteurs. Elle est aussi très utilisée par les restaurants.

Le français consommé en moyenne par an 1,34 litre

d’huile d’olive contre l’espagnol 12, 62 et le grec 24,5 litres. Ainsi, le marché français est en devenir. Les consommateurs

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