Villes Et développement Durable Aux Etats-Unis
Note de Recherches : Villes Et développement Durable Aux Etats-Unis. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar louise44 • 21 Avril 2015 • 930 Mots (4 Pages) • 1 441 Vues
Etude critique d’un document – Villes et développement durable aux Etats-Unis.
Problématique :
Quelles sont les difficultés dans la mise en œuvre de villes durables et quelles politiques sont mises en place pour lutter contre ces difficultés dans les pays du Nord (comparaison entre les Etats-Unis et l’Europe).
Introduction :
Les modèles de villes qui prévalent aujourd’hui ont atteint leurs limites. Parce qu’ils mettent en péril les ressources environnementales et nuisent au caractère durable des villes, des politiques doivent être mises en œuvre pour contrer l’évolution actuelle. Néanmoins, ces politiques diffèrent selon les pays où elles sont appliquées. En effet, les mentalités et les modes de vie impriment des comportements différents, comme c’est le cas en Amérique du Nord et en Europe.
Commentaire :
Ce document illustre la difficulté de mise en œuvre de villes durables aux Etats-Unis, tant en raison de l’organisation territoriale des villes, que du mode de vie des citadins. Les villes ont connu un étalement urbain et automobile, qui s’est traduit par une croissance urbaine spatiale (étalement de la ville entraînant de vastes banlieues pavillonnaires). Il s’agit du phénomène de périurbanisation qui prévaut dans les pays du Nord : les centres villes se dépeuplent au profit des banlieues, des axes de communication importants sont construits pour se rendre en banlieue.
Ces caractéristiques sont en grande partie la conséquence du mode de vie des citadins : les habitants résident à l’extérieur des centres villes, dans les banlieues. Ils utilisent leurs propres moyens de transport pour se rendre au cœur des villes où se trouvent les centres d’affaire. Ces déplacements biquotidiens (les migrations pendulaires) génèrent une pollution (atmosphérique locale et globale) et ont de graves conséquences sur l’ensemble de l’écosystème. Il s’agit du problème de l’empreinte urbaine, phénomène généré par l’extension de la ville au détriment des réserves naturelles. Par ailleurs, la périurbanisation a également entraîné la construction de centres commerciaux, de centres de loisirs afin de répondre aux besoins des résidents des banlieues pavillonnaires. La ville est ainsi dispersée, consommatrice de sols et génératrice de déplacements.
C’est ce dont traite l’auteur du document lorsqu’il parle de la surconsommation énergétique accroissant la consommation d’énergie, démultipliant les infrastructures et les déplacements, et contribuant à l’artificialisation des sols (destruction des espaces naturels).
Une autre raison de la périurbanisation réside dans la volonté d’une partie de la population d’exclure une autre partie et de la repousser aux limites des centres villes : la périurbanisation est alors un « outil » au service de la ségrégation sociale, phénomène par lequel les communautés que l’on ne veut pas côtoyer sont mises à distance.
Mais la nécessité de mettre en œuvre des villes durables commence néanmoins à émerger : en effet, si la ville est un facteur de développement et de richesses,
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