Société et économie de l'europe moderne
Cours : Société et économie de l'europe moderne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jordån Humbert • 23 Février 2016 • Cours • 8 645 Mots (35 Pages) • 802 Vues
Sociétés et économie de l’Europe moderne
Est-ce qu’on a des sociétés d’ordre ? Est-ce que on a des sociétés d’états ? Une organisation issue du moyen-âge. La société se représente sous 3 ordres, eux même avec une hiérarchisation très précise. Chaque ordre à ses privilèges, étant des lois particulières qui ne sont pas forcément écrites.
I/ Hiérarchie des ordres et disparités socio-économiques
- Le premier ordre : le clergé.
C’est le plus prestigieux, il vient avant la noblesse. C’est un ordre qui dispose de privilèges fiscaux, judiciaires, parfois politiques. Mouvement de réforme qui font le déclin de l’église, et dans pays qui reste catholiques, les choix des évêques passent aux mains des souverains. Richesse générale qui reste importante, avec diversité interne entre curé de campagne et evêque qui possède grande richesse.
Le clergé est une stratégie d’ascension sociale.
- Le second ordre ou la noblesse
- Essai de définition
Il y a la question de l’hérédité. Être noble c’est d’abord hériter. Si importante que les nobles s’inventent des généalogies imaginées.
Être noble, c’est avoir un mode de vie noble, une manière d’être, on ne travaille pas, on possède des terres, on pratique la chasse. Bon nombre de personne qui accède à la noblesse le font de manière fluide, en commençant par vivre comme un noble.
Être noble, c’est jouir de privilège. Parfois fiscaux, qui repose sur le fait que la noblesse payé l’import du sang. Privilège judiciaire, jugé par tribunaux spéciaux. Privilège successoraux, le patrimoine ne peut pas être scindé, transmit à l’héritier ainé mâle. Privilège symbolique, les nobles ont le droit exclusif de rejoindre des ordres de chevalerie, d’avoir des armoiries. Privilège politique, l’élite siège de droit dans une des chambres en Angleterre.
- Fermeture ou élargissement de la noblesse ?
A florence, jusqu’en 1570 la réputation d’être noble suffisait pour l’être. Clarification est le fruit de la volonté des états, avec soit pour but d’obtenir le soutien de la noblesse (Suède).
Le cas de la France, place un statut de noblesse, pour essayer de lutter contre révoltes ouvrières, Louis 14 en 1666, finance une grande requête de noblesse, il fallait pouvoir prouver qu’on était noble depuis 4 générations avec des documents qui prouvent l’ancienneté. Le but est à la fois de punir la noblesse qui s’était révolté et d’avoir des taxes.
Valorisation de l’ancienneté.
L’un des moyens pour devenir noble, anoblissement par le souverain, qui se multiplient au 17ème siècle et au 18ème siècle. L’autre voie d’accès, c’est le développement des offices.
- Diversité de la noblesse
La noblesse se diversifie en fonction des critères.
Variation en fonction des pays liés aux privilèges.
Variation du poids politiques.
Nouveau modèle : Courtisan, ce qui est mit en valeur c’est l’importance de la culture et du langage, devient ce qui définit la noblesse pour certain. Le but étant de plaire.
Dernier modèle : Robe, ce qu’on valorise c’est les études sérieuses, modèle qui valorise le service au sein de l’administration royale.
Polarisation forte, l’élite devient de + en + riche et la petite noblesse elle décline et s’affaiblit.
- Diversité du Tiers-état
Très très forte diversité.
Condition paysannes : Première différence est celle entre paysan libre et serfs.
Au sein des paysans libres, certains sont propriétaires. Une minorité de paysan détient la terre pleinement (par exemple yeomen). En général savent écrire et lire et peuvent réussir à envoyer leurs enfants à l’université. D’autres ont une forme de semi-propriété. Ont une parcelle de terrain contre cens. D’autre paysans sont locataires, selon deux type de contrat : métayage/fermage. On a ensuite les paysans sans terre, on les appelle les « journaliers ou manouvriers », travaille sur les terres de la réserve seigneuriales, ou élites paysannes. Ils dépendent d’un certain nombre de condition, ainsi que les « communaux ».
Entre locataires et propriétaires ce qui compte c’est la taille des terres. On constate qu’un certain nombre de locataires ont + de revenu que certains propriétaires.
Diversité aussi dans le monde urbain.
- Elite au sein du tiers-état, membre de la haute bourgeoisie (négociants, grands banquiers, marchands, officiers supérieurs)
- Elite moyenne urbaine, où on trouve « les hommes à talent », accède à ce statut par l’éducation. (avocat, médecin…) Assure une certaine aisance financière, un prestige. Il y aussi le reste des marchands et parfois quelques maitres artisans.
- Petite bourgeoisie, concentre le reste des maitres artisans, les boutiquiers, vont dans petites écoles, dégage très peu de profit, sont en général méprisé par le reste de la société. On les appelle « le bon peuple ».
- « Menu peuple », très abondant en ville, formé de tous ceux qui travaille sans posséder de capital.
- Domestique.
II/ Milieux socio-économiques :
- Les ruraux
- Cadres de vie
- Communauté : Correspond à un village et son territoire, cette communauté se réunit en assemblée pour prendre des décisions. Concerne tout ce qui est communaux, troupeaux, date des moissons… Responsabilité fiscale, c’est la communauté qui va se charger de la lever des impots pour le seigneur et ça peut-être la communauté qui va choisir le maitre d’école.
- Seigneurie : La plupart des paysans vivent sous le régime de la seigneurie, héritée du moyen-âge qui est à la fois une propriété foncière, sociale et un pouvoir judiciaire. Le seigneur lui-même peut être noble ou ecclésiastique. Peut se limiter à 1 village ou à une centaine de villages. Un village peut être sous la dépendance de plusieurs seigneurs. Le seigneur c’est lui qui fait construire le moulin, il dispose de monopole sur ressources, rivière, forêt. Domination symbolique, le seigneur dispose du premier banc dans l’église. Dans un certain nombre de cas, le seigneur dispose de serfs qui travaillent pour lui.
- Cadres économique
- Les évolutions : une crise paysanne :
- Europe occidentale : réaction seigneuriale, crise et polarisation sociale
- Europe orienale : féodalisation des campagnes
II/ Administrer les villes
- Une oligarchie municipale :
On peut parler de corps de villes. A Toulouse on appeler ça des capitouls pour gérer la ville. De simples artisans ne sont pas assez cultivés, assez riches pour avoir le droit d’exercer ces charges. Ce sont soit des marchands, soit la haute hierarchie qui est en haut. Ces charges sont très enviées car la plupart du temps elles sont anoblissant.
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