Reforme Gregorienne

§2. La réforme grégorienne

La réforme grégorienne s’étend sur une cinquantaine d’année milieu XIème siècle jusqu’aux années 1120.

Elle tire son nom du pape Grégoire VII, pape de 1073 1085.

Conséquence de la théocratie pontificale.

La réforme entraine une profonde rénovation des structures de l’Eglise.

A. Le mouvement de réforme

1. Les prémices de la réforme

En 1049, un prélat lié au cercle de réformateur devient pape sous le nom de Léon IX, il a des idées qui commencent à circuler dans certains monastères.

Toute puissance du pape.

L’idée principale est que pour lutter contre les désordres du clergé et contre l’influence de laïques, il faut développer le rôle du pape dans l’Eglise.

Léon IX quand il monte sur le trône fait venir près de lui un moine Humbert de Moyenmoutier qui doit préparer les armes théoriques pour défendre et permettre d’affirmer la primauté du pape dans l’Eglise.

Ce moine réunit des textes en faveur de la primauté du pape, donc le pape est présenté comme le successeur de Pierre, chef des apôtres de Jésus Christ, donc le chef de l’Eglise.

Le saint siège, la papauté se proclame la tête et le gond de toutes les Eglises en affirmant la suprématie judicaire de l'Eglise de Rome.

Il y a des moyens plus puissants que les armes comme le droit.

2. Nicolas II et la réforme de l'élection pontificale

En 1058, ce proche et successeur de Léon IX monte sur le trône pontifical, et poursuit l’œuvre de Léon IX entreprise par un décret pris en 1059 où il décide de changer la procédure d'élection des papes. Il écarte l’empereur et la noblesse romaine en réservant l’élection aux seuls cardinaux de l’Eglise romaine, ces derniers se réunissent en assemblée, qui élit le pape qui est acclamé par le clergé et le peuple de Rome.

Il est précisé que son élection et son intronisation (couronnement) peuvent avoir lieu en dehors de Rome et un non romain peut être élu.

3. L’œuvre réformatrice de Grégoire VII

EN 1073, un moine Hildebrand qui appartient au cercle des réformateurs est élu pape sous le nom de Grégoire VII.

La réforme prend alors une tournure radicale avec des mesures radicales.

Décisions:

- celui qui recevra des mains d’un laïc un évêché ou une abbaye celui-ci ne sera pas considéré comme un évêque ou abbé et ne pourra pas recevoir la consécration, donc en décidant cela Grégoire se heurte aux coutumes et à des princes importants qui avaient l’habitude de nommer évêques ou abbé.

En 1075, l’empereur Henri IV d’Allemagne décide de nommer différent évêque malgré l’interdiction du pape comme dans le passé.

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