« Le meilleur moyen de se défaire d’un ennemi, c’est de s’en faire un ami. », citation d’Henri IV.
Commentaire de texte : « Le meilleur moyen de se défaire d’un ennemi, c’est de s’en faire un ami. », citation d’Henri IV.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Em • 25 Novembre 2019 • Commentaire de texte • 3 437 Mots (14 Pages) • 836 Vues
« Le meilleur moyen de se défaire d’un ennemi, c’est de s’en faire un ami. », citation d’Henri IV.
Le document étudié est un texte politique plus précisément une harangue, soit un discours retranscrit d’Henri IV qui a convoqué au Palais du Louvre son Parlement, le 7 Janvier 1599. Il a pour but de faire appliquer l’édit de Nantes, dans toute la France. Henri IV né Henri de Bourbon le 13 décembre 1553, devient roi de Navarre en 1572. Il s’implique dans les guerres de religion en tant que prince du sang huguenot, (chef protestant) depuis la mort du prince Henri de Condé (frère de Antoine de bourbon, donc oncle de Henri IV), successeur naturel d’Henri III, il arrive sur le trône de France le 2 aout 1589. Avant d’y accéder, il était protestant, la légitimité du roi ne fut donc pas acceptée par tout le monde. Depuis son enfance, il est bercé entre les deux religions, ayant pour mère Jeanne d’Albret, protestante et Antoine de Bourbon, son père, catholique. Henri IV une fois au trône de France hérite d’une France divisée, entre les catholiques et les protestants, la huitième guerre de religions fait rage depuis 1585. Arrivé sur le trône, il se converti dans le catholicisme, « Paris vaut bien une messe » - célèbre citation d’Henri IV, et il a pour plus proche conseillé Sully, ministre, et l’un des seuls survivants du massacre de Saint-Barthélemy qui a eu lieu le 24 aout 1572, (se termine le 30 aout) qui lui est protestant.
La France remporte en 1598, la guerre contre l’Espagne, qui a commencés en 1595, à cause des ligueurs français qui demande de l’aide aux espagnols de franches comté, afin qu’Henri IV ne devienne pas roi. La ligue catholique plus précisément la 1ere ligue (seconde à la renaissance), dirigé par le duc de Guise, un ultra catholique, appelé également la Sainte Union ou la Sainte Ligue, est un parti de catholique pendant les guerres de religion, qui a pour but de défendre la religion catholique face au protestantisme. Le Roi d’Espagne Philippe II, apporte son soutien aux catholiques voyant le moyen d’affermir le catholicisme et d’affaiblir le Roi de France. L’oncle du Roi de Navarre, le cardinal de Bourbon, soit Charles de Bourbon, second dans la ligne de succession, est le successeur désigné d’Henri III par la ligue. La situation devenait dangereuse pour Henri IV, si un nouveau souverain étais élu, reconnu par le pape, et par l’Espagne ainsi que par les cités encore entre les mains de la ligue, Henri IV risquait de perdre sa couronne. Le Roi décide donc de son convertir officiellement dans le catholicisme à la basilique Saint-Denis en juillet 1593 et il est sacré roi à Chartres en 1594. La guerre contre l’Espagne terminée, le roi décide donc la création d’un édit afin d’apaiser les tensions au sein du royaume.
Cet édit est l’édit de Nantes, un traité qui tolère dans certaines limites le culte protestant, il fut signé le 30 Avril 1598. Le parlement appelé devant le Roi de France (qui est quant à lui) est constitué pour la plus parts de noble à majorité catholiques. L’intérêt du document est de montrer les moyens mis en place par Henri IV afin de se faire obéir et d’instauré l’application de l’édit de Nantes. Comment le Roi Henri IV, s’impose-t-il donc fasse au rejet de l’édit par le parlement ? Tout d’abords, nous étudierons un Roi face à un parlement réfractaire. Puis, un Roi qui se veut modèle et enfin un Roi qui impose son autorité.
I. Un roi face au parlement
A) Un parlement qui conteste l’édit
Le parlement de Paris à majorité catholique, conteste l’édit de Nantes, que souhaite faire appliquer le roi Henri IV. (l4) « Ce que j’ai à vous dire est que je vous prie de vérifier l’édit que j’ai accordé à ceux de la Religion » ici Henri IV, voit la nécessité, face à cette contestation, de convoqué le parlement au palais du Louvre afin que les membres du parlement vérifie l’édit, et remettre ainsi en question leur décision. L’édit de Nantes, « perpétuel et irrévocable » signé le 30 avril 1598, a pour but d’instaurer la paix entre les catholiques et les réformés, il a vu le jour notamment suite au négociation positive avec l’Espagne (traité de Vervins signé le 2 mai 1598) et la paix signée avec le dernier chef ligueur, le duc de Mercœur maitre provisoire d’une partie de la Bretagne. Alors que les catholiques se satisfait de la situation religieuse du royaume, les protestants exige du roi après son abjuration, des garanties réelle et l’exercice de leur culte. Le roi grâce à ce discours met tout en œuvre afin d’appliquer l’édit qui tolère dans certaines limites le culte protestant, c’est plus une reconnaissance des libertés de consciences. Il les laisse libre de choisir entre Rome et Genève. L’exercice du culte est soumis à un catalogue de lieux autorisés qui reflète les situations acquises et les revendications nouvelles (hiérarchie féodale : « église de fief », 694 églises vont apparaitre. 1 250 000 protestants/16-18millions population. Les régions les plus denses : l’Aquitaine, le Val de Loire, la Basse Normandie, le Dauphiné et le Languedoc). Cependant, (l24) « Quand vous ne voudrez passer l’édit, vous me ferez aller au Parlement. Vous serez ingrats quand vous m’aurez créé cet ennui ». Cette phrase reflète la réelle opposition du parlement, face à l’enregistrement de l’édit, au point de l’emmené face au parlement.
Le roi parle même à ligne 12, de brigues c’est-à-dire des manœuvres utilisées par le parlement qui fait appel à des prédicateurs séditieux soit la procession des capucins, cité à la ligne 22, appelé également l’ordre des frères mineurs, c’est un ordre religieux catholique né en Italie sous l’impulsion de saint François d’Assise en 1210, dont les membres sont couramment appelés les Franciscains qui sont principalement des prêtres. Et à la ligne 29, Henri IV fait référence des bruits semé sur ses agissements. Ligne 21 « Ceux qui ne voudraient que mon édit passe veulent la guerre », pour Henri IV, si l’édit ne passe pas c’est qu’il souhaite la guerre et donc raviver les conflits enfin apaisés, il dit également que s’ils veulent la guerre, ils iront la faire eux-mêmes. Il rajoute à la ligne 5, que ce qu’il fait est pour le bien de la paix.
B) Un roi soutenu par son conseil
Le roi Henri IV, est un roi soutenu dans sa démarche de paix, notamment par son conseil nommé à la ligne 25. C’est son conseil des finances, crée en 1594, qui est constitué de M. le connétable : Henri 1er , duc de Montmorency ; M. le chancelier : Philippe Hurault,
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