Le despotisme légal des économistes

TD Histoire des Institutions Publiques                                                                                                       Mr. De BARROS  

Aymeric Van den Hove

Le despotisme légal des économistes

« Je ne puis préférer l’Amérique à la France (…) la démocratie est trop âpre pour ma façon de sentir » Stendhal, (1836).

Etait-ce une ironie, ou ses mots le sont ils devenu, en effet la démocratie n’est pas toujours synonyme de liberté.

A l’heure ou le peuple républicain prône l’égalité d’une nation unis sous les mêmes couleurs, le panel de la démocratie indirecte nous offres une multitude de variantes.

Dans ce panel le despotisme légitime à trouvé sa place dès la fin de la période médiéval, souvent assimilée à des pratiques antiques n’ayants plus leurs place dans notre société moderne. S’en suit l’avènement des temps modernes ou la naissance de l’économie libérale, basique, basée sur le profit net de productions fertiles à l’instar d’une industrie et d’un commerce stérile.

Une doctrine physiocratique qui nous amènes à réfléchir sur la probabilité d’une démocratie plus âpre que prévue, la démocratie française est elle despotique ?

I Le despotisme comme gouvernement

La recherche d’une centralisation par la société démocratique empêche bien sacrifie bien souvent les droits et libertés des individus.

A Histoire du despotisme

La forme de gouvernement qu'Aristote jugeait propre aux sociétés serviles où l'autorité est exercée par un despote qui, seul et sans le concours de la loi -si ce n'est religieuse, règne avec un pouvoir politique absolu et arbitraire fondé sur la crainte.

B Sa mise en place par les physiocrates

Les physiocrates sont parfois considérés comme des fondateurs de la science économique, science fondée sur le seule principe d’une lois naturelle indémodable qui consisterait à laisser faire, à laisser passer. Lermercier de la Rivière développe cette théorie en 1767, dans son traité : L’ordre naturel et essentiel des sociétés politiques.

La doctrine physiocratique est fondée sur la Théorie de Jean Bodin ou le pouvoir ne peut être exercé que par un souverain absolu.  

II L’abandon du régime semi présidentielle

Selon Quesnay « la liberté n’est pas l’absence de contraintes mais l’occasion d’un calcul et l’expression de sa rationalité ».

A Le respect des lois naturelles

L’homme d’État romain, Cicéron, exposait déjà l’idée de lois naturelles supérieures (traduits plus tard en normes positives par les physiocrates) dans son ouvrage De Republica : «Il est en effet, une loi véritable, la droite raison conforme à la nature, immuable et éternelle ».

De ce fait, il est possible de traduire l’esprit des lois par l’intention du législateur.

B Un peuple ambitieux, gouverné par la crainte

En effet, l’État qui représente ici le peuple semble prendre une position de plus en plus radicale dans sa manière de diriger les citoyens.

Comme Alexis de Tocqueville le démontre si bien en prenant pour exemple le testament chez les français, dans son ouvrage De la démocratie en Amérique : « Chez les Français de nos jours, on ne saurait distribuer son patrimoine entre ses enfants, sans que l’État intervienne. Après avoir régenté la vie entière, il veut encore en régler le dernier acte. »

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