Le Code Noir
Dissertation : Le Code Noir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar camry • 7 Mars 2014 • 367 Mots (2 Pages) • 1 208 Vues
Le Code noir est un recueil d’une soixantaine d’articles qui a été publié en plusieurs fois en 1685. Il rassemble toutes les dispositions réglant la vie des esclaves noirs dans les colonies françaises. Il a été écrit afin de régler les problèmes posés par l’esclavage dans les colonies : la supériorité numérique (deux Noirs pour un Blanc), les attentats et soulèvements des « nègres marrons », l'indifférence des colons à l’égard de l’éducation religieuse de leurs esclaves et rapports sexuels maîtres-esclaves. La priorité est d’empêcher les soulèvements des esclaves avec le Code noir et d’assurer ainsi un bon approvisionnement de la métropole en produits tropicaux.
Le Code noir a été préparé par Colbert à la demande de Louis XIV. Il définit les droits du « propriétaire » sur son esclave. A l’origine, il était destiné aux colonies françaises : les Antilles, la Guyane et l’île Bourbon, puis d'autres pays ont adopté un code du même genre.
Les maîtres pouvaient châtier les esclaves s’ils avaient une raison valable. Dans le Code noir il est écrit que les maîtres avaient le droit de les fouetter et de les enchaîner si ils jugeaient bon de le faire mais ils ne devaient ni les torturer ni les mutiler sans motif valable. Malheureusement les maîtres ne le respectaient pas : ils les marquaient au fer rouge, ils les émasculaient, ils étaient mutilés. S’ils étaient accusés de marronnage ils avaient un collier de cou (aux longs bouts recourbés) qui les empêchaient d’essayer de s’enfuir à nouveau. Et ils pouvaient être tués (si il y avait violence envers son maître, vol et si les esclaves se regroupaient).
Les esclaves qui étaient dans les îles devaient être baptisés et instruits dans la religion de leur maîtres (catholique, apostolique et romaine). Les maîtres devaient avertir au plus tôt les gouverneurs et intendants de l’arrivée des nouveaux esclaves sous peine d’amende.
Dans le Code noir, l'esclave est présenté comme un « meuble » : le propriétaire pouvait les vendre à son gré, comme un animal. Comme l'affirme l'article du Code noir : « Article 44 : Déclarons les esclaves être meuble, et comme tel entrer en la communauté, n'avoir point de suite par hypothèque, se partager également entre cohéritiers [...] »
...