La Révolution Française De 1848
Dissertation : La Révolution Française De 1848. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cicy27 • 29 Mai 2015 • 1 240 Mots (5 Pages) • 2 336 Vues
La Révolution française de 1848 est la deuxième révolution française du XIXème siècle après celle de juillet 1830 ; elle se déroule à Paris du 22 au 25 février 1848.
Sous l'impulsion des libéraux et des républicains, le peuple de Paris, à la suite d'une fusillade, se soulève à nouveau et parvient à prendre le contrôle de la capitale. Louis-Philippe refusant de faire tirer sur les Parisiens, est donc contraint d'abdiquer en faveur de son petit-fils, Philippe d'Orléans, le 24 février 1848.
Le même jour, dès 15 heures, la Seconde République est proclamée par Alphonse de Lamartine, entouré des révolutionnaires parisiens. Vers 20 heures, un gouvernement provisoire est mis en place, mettant ainsi fin à la Monarchie de Juillet.
Compte-rendu d'une conférence de Michel Jacquet sur la Révolution de 1848 : "La rose plébéenne, 1848, Les écrivains dans la révolution" :
Un livre de l'Historien Michel Jacquet, La rose plébénne, 1848, les écrivains dans la Révolution (éditions La Bruyère) évoque un des aspects spécifiques de cette Révolution : l'engagement des écrivains et des intellectuels.
Elle n’a duré que 4 mois (du 22 février au 26 juin 1848), cette seconde République issue de la Révolution de février mais elle a durablement influencé le paysage politique français en abolissant l’esclavage, en instaurant le droit au travail, le suffrage universel, en adoptant le drapeau bleu blanc rouge et en mettant définitivement fin à la monarchie en France.
La Révolution de 48 s’est produite dans un contexte très différent de celui de sa sœur aînée, la « Grande Révolution » de 89 : celui d’une société en pleine mutation avec la naissance de la « classe ouvrière » et le début de la révolution industrielle. 1848, c’est l’éclosion de la « rose plébéienne". Une nouvelle classe sociale fait son entrée sur la scène de l’Histoire: le prolétariat.
Les philosophes et les écrivains des Lumières (Voltaire, Rousseau, les Encyclopédistes…) avaient préparé la Révolution de 89, mais n’y avaient pas participé. Avec la Révolution de 48, on assiste à un phénomène nouveau: l’engagement direct des intellectuels dans l’histoire : Lamartine, Victor Hugo, Lamennais, Tocqueville, Baudelaire, George Sand, Leconte de Lisle, Renan, Louis Ménard… y participent, chacun à sa manière: mystique, objective, passionnée, brouillonne ou distante. En quête d’un peuple idéalisé et insaisissable, tous courtisent, sans prendre garde à ses épines, la « rose plébéienne ».
Les acteurs de cette grande pièce historique qui se terminera en tragédie avec le répression sanglante du général Cavaignac au mois de juin, c‘est d‘abord le grand laissé pour compte de la révolution industrielle, le Peuple. Le Peuple qui réclame le droit au travail, celui de participer pleinement à la vie politique de la nation et de profiter des richesses qu’il a contribué à produire…
Ce sont aussi les nombreux partisans de Louis Napoléon Bonaparte (le futur Napoléon III), l’héritier clandestin de « l’usurpateur », un homme bien plus intelligent qu’on ne le dit souvent, dont les agents omniprésents préparent en sous-main la prise de pouvoir…
Ce sont enfin les intellectuels qui investissent largement, et pour la première fois, la scène politique : Lamartine, tout d’abord, officiellement Ministre des Affaires étrangères est à la tête du gouvernement provisoire. Il croit aux idées et à la force du discours pour concilier les points de vue divergents. Son maître mot est le mot « harmonie » (le titre d’une de ses œuvres poétiques). Cet homme idéaliste et intègre s’est mépris sur les intentions populaires. Débordé sur sa gauche, par des gens comme Blanqui ou Ledru-Rollin, il obtiendra le maintien du drapeau bleu blanc rouge par la vertu de son célèbre discours devant l’Hôtel de Ville de Paris, mais sera bientôt relégué au rang de rêveur et perdra les élections présidentielles. Louis-Napoléon
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