L'immigration En France Depuis Le Moyen Age
Dissertation : L'immigration En France Depuis Le Moyen Age. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emxncl • 22 Avril 2015 • 1 987 Mots (8 Pages) • 1 163 Vues
Les immigrés, qui pourquoi quand?
L'immigration est une part importante de notre histoire, ce phénomène existe en effet depuis le Moyen âge.
A l'époque, nous trouvions des migrants de proximités, ou des migrants d'intérieur cherchant du travail.
Mais la France accueillait déjà des migrants de pays voisins comme les Théologiens, marchands, banquiers venus d'Italie, d'Allemagne ou encore de Flandre.
La révolution française, qui affirme la différence entre les citoyens Français et les étrangers, marque un tournant dans l'histoire de l'immigration. L'entrée dans l'ère industrielle et la rupture avec la monarchie, synonyme de liberté, attirent les travailleurs. Comme par exemple les artistes, intellectuels, artisans et démocrates allemands.
Ainsi, la France qui avait besoins d'agriculteurs, ou encore de travailleurs dans les mines met à contribution les immigrants des pays voisins, les italiens font alors leurs apparitions en France.
Au XVIIIème siècle, les migrants viennent de plus en plus loin et trouvent l'asile en France. Les polonais arrivent en masse en France suite aux insurrections de 1830 et de 1863, ainsi que les juifs de Russie fuyant l'empire des tzars à parti de 1881.
La révolution industrielle et l'explosion des productions nécessitent de la main d'œuvre, mais la natalité en France baisse, c'est pourquoi un grand flux d'immigrés suisses, allemands, belges, kabyles et Italiens qui sont, en 1886 les plus nombreux arrivent en France, chassés par la misère ou la surpopulation viennent s'ajouter au prolétariat français pour travailler dans les mines du nord, dans l'industrie textile ou dans les campagnes.
La migration frontalière ne suffi plus.
En 1914 l'entrée en guerre accroît encore les besoins de mains d'œuvres. Plus de 43 000 hommes venus de 552 pays différents auquel s'ajoute 3000 italiens se portes volontaires pour rentrer dans la légion étrangère. Soumis à la conscription de 1912, les algériens arrivent en France, accompagnés de marocains, de malgaches, de chinois, et de réfugiés d'Indochine ou de Belgique.
A la fin de la guerre, la France en pleine reconstruction lance un recrutement de travailleur à grande échelle pour combler la baisse de population en zone rurale, les pertes humaines de la guerre et pour l'aider à relancer son économie. En 10 ans, le nombre d'immigré à doublé, il sont 7 millions en 1931 et représentent environ 7% de la population.
L'immigration en France se diversifie, les Arméniens arrivent, fuyant le massacre de 1915.
Suite aux conventions signées avec les pays de l'Est, en 1920, un vague de tchécoslovaques, de russes et de polonais débarquent sur le sol Français, suivis en 1932 par les antinazis et juifs allemands, d'Europe centrale et orientale, par les yougoslaves, par les portugais et espagnols fuyant la dictature à partir des années 60 et des des immigrants d'ex Afrique noire française.
Le nombre d'Algérien va lui aussi exploser, en 1954, ils sont près de 250 000, l'exode des pieds noirs et des harkis ne font qu'augmenter ce chiffre.
Au milieu des années 1970, de nouveaux migrants venus du Vietnam, du Cambodge et du Laos arrivent en famille, appelés "boatpeople", ils fuient la guerre de Corée.
Place de immigrés dans la société
Les immigrés commence à prendre une grande place dans la société à la fin du 19ème siècle, ils sont, en 1881 un million en France, ce qui fait environ 3% de la population.
Ce sont des payants, commerçants et ouvriers qui travaillent pour la France en raison d'un manque de main d'œuvre suite à la révolution industrielle et à l'exode rurale
Mais ces travailleurs ne sont pas u même pied d'égalité que les travailleurs Français, ils occupent les postes en industrie les plus durs et les moins bien payés.
Au 20ème, la forte présence étrangère se fait de plus en plus ressentir, les immigrés commencent à participer à des mouvement sociaux comme la naissance du mouvement ouvrier, catalysée par les Italiens.
La troisième république instaure de nouvelles lois pour les immigrés, et pour leurs implication dans la société, par exemple, chaque homme né en France doit faire son service militaire. Mais un déséquilibre s'instaure entre les étrangers et les nationaux. Le mouvement nationaliste entraîne des vagues de xénophobie, les travailleurs Français dénigrent les travailleurs étrangers qu'ils qualifient de concurrence déloyale.
Alors, les immigrés sont considérés comme les ennemis de la patrie ou comme des sauvages porteurs de maladies, les violences physique dans le milieu ouvrier sont fréquentes. Au nord, on s'en prend au belges, à la fin du siècle, se sont les italiens qui sont les plus visés. Ils sont victimes de plusieurs lynchages.
A la belle époque, la xénophobie s'atténue grâce au retour d'une bonne conjoncture. Les petites entreprises et les petits commerce tenus par les étrangers se multiplient, le plein emplois facilitent leurs insertion.
Pendant l'entrée en guerre, les immigrés s'engagent dans l'armée française formant la légion étrangère. En amont, ils participent activement à l'effort de guerre. Le nombre de travailleurs immigrés ne cesse d'augmenter, un tiers sont dans l'industrie et les deux autres tiers œuvrent dans l'agriculture, suite à ça, les recrutement son organisé, et nécessitent une carte du travail.
Pendant la crise de 1931, la xénophobie gagne toute les couchent sociales, on renvois chez eux un grand nombre de chômeurs, l'antisémitisme s'aggrave, les étrangers trouvent difficilement du travail, la France perd ses idéaux.
Sous la pression des médecins, des avocats et des musiciens, le parlement adopte des lois de préferences nationales, les étrangers sont interdits d'exercer des professions libérales. En riposte, le front populaire constitue un répit pour les étrangers qui participent aux grèves de et aux manifestations de l'été 19926.
La seconde guerre mondiale entraine encore la nécessité de mains d'œuvre étrangère, 120000 étrangers partent sur le front, beaucoup souhaitent s'engager au côté des français. Pourtant, les allemands et les autrichiens sont traités comme des ennemis et se font internés. Les juifs se font persécutés et dénaturalisés.
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