Comment la 1ère Guerre Mondiale transforme-t-elle l'expérience combattante et bouleverse-t-elle les sociétés ?

I] La Première Guerre Mondiales ( 1914 – 1918) ; l'expérience combattante d'une guerre totale.

Comment la 1ère Guerre Mondiale transforme-t-elle l'expérience combattante et bouleverse-t-elle les sociétés ?

A) Origines et grandes étapes de la guerre.

Triple Entente : Royaume-Uni, France (Entente Cordiale), Empire Russe.

Triple Alliance : Allemagne, Italie, Empire Austro-Hongrois puis Empire Ottoman.

Empire Ottoman : va s'allier aux empires centraux. => Implications mondiales : tous les empires coloniaux sont mobilisés.

Soldats africains = tirailleurs sénégalais.

B) La violence de l'expérience combattante.

1) Une violence nouvelle et inouïe

Plusieurs facteurs qui l'expliquent :

Armement de type nouveau : progrès techniques & production industrielle (=révolution industrielle)

→ Place particulière à l'artillerie, 80% des morts à cause de ça. ( mitrailleuses, canons géants, le lance-flamme, les gaz de combat, le char d'assaut, le zeppelin, l'aviation. )

Guynemer : 53 victoires, a survécut à 7 crashs.

Roland Garros : a synchronisé les hélices par rapport à le mitrailleuse.

Production industrielle de masse qui permet de faire plus de munitions.

Une guerre d'usure : la guerre de tranchées.

Essentiellement dans le front de l'Ouest. Offensive allemande : prend l'avantage lorsqu'ils arrivent aux portes de Paris. Nord de La France & La Belgique = particulièrement touchés.

●Une mortalité de masse, les grandes batailles...

La Somme

1er juillet à mi-novembre 1916

Verdun

Février à Décembre 1916

●Oppose 4 millions d'hommes

●1,2 millions de morts en quelques mois pour gagner 10 km

●Le 1er juillet 1916 la GB perd 57 470 hommes

●Pertes 380 000 Français (120 000 morts)

●337 000 Allemands (100 000 morts)

En moyenne pour la durée de la guerre, nombre de tués par : France = 900 ; Allemagne = 1 300 ; Russie = 1 450.

2) Le combattant

p.86-87

PORTRAIT DU COMBATTANT.

Conditions de combat / des tranchées.

→ Peur permanente ( proximité des cadavres ) → Camarades qui meurent.

→ Désorienté (Bruits , lumière aveuglante, fumée, odeur ) = pas de repères visuels extérieurs ; appréhension de ce qui va se passer.

→ Froid => Problème d'équipements & hygiène

→ Ennui

→ Moralement le soldat devient « insensible »

UN ENFER

Conséquences :

Des hommes meurtris dans leur chair, « gueules cassées », mutilés, brûlés & aveuglés par les gaz.

Censure du courrier : Caviardage (informations trop précises ; volonté de dissimuler les conditions réelles du combat.)

La plupart des hommes et des blessés le sont à cause de l'artillerie. Il y a des générations entières mutilées, les villes de l'après guerre des années 20 sont pleines de jeunes gens qui ont perdu des membres.

Vagues de suicides considérables après la guerre & grand progrès dans la psychiatrie.

« Les joueurs de Scat » 1923. → Immortalisé par Otto Dix .

Les mutineries françaises de 1917.

Nombre approximatif de mutins

Passage en conseil de guerre

Condamnation à mort

Exécutions

25 000 -10 000

3 427

554

49

Les soldats refusent de continuer à crever comme des rats pour la gloire de leurs officiers .. La plupart des régiments sont touchés par la grogne dès 1915.

Otto Dix, « Der Krieg », tempera sur bois, 1929 – 1932.

Contexte : Dates → 1929 – 1932. ( 11 ans après la guerre → Catharsis « purger » sa douleur, traumatisme resté très if, Toile => Équipement pour la réaliser )

Auteur : Otto Dix = ancien soldat volontaire traumatisé par cette expérience.

Taille : 4m x 206 = grande taille.

=> Un tryptique : → 3 panneaux en général religieux ( la Trinité ) + 1 panneau inférieur (prédelle)

Soldat marchant au combat

La mort est présente par les couleurs froides, voir glaciales.

Le départ au front

Ciel rouge → Sang, explosions, feu.

Brouillard : Soldats qui avancent à l'aveuglette.

Paquetage ( sac à dos, arme, casque ) levés au ciel → Ils sont de dos, on les voit aller vers le front Déshumanisation : robots qui vont vers une mort certaine. Effet de la masse. Vision des familles, en tant que spectateur, on est dans le mouvement. La taille n'est pas anodine :

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