Vie politique française

Youssef Benbella -L1 SCIENCE PO

TD De VPF

Mai-juin 68 et ses suites : enjeux et controverses

Dissertation : MAI 68 EST-T-IL POLITIQUE ?

                « Sois jeune et tais toi » « La beauté est dans la rue »  « La police vous parle tout les soirs à 20h » « La lutte continue », cette panoplie de phrases issue de la grande famille des iconographies tout aussi diversifié des événements de mai 68 montre un caractère inouï d’une multitudes de manifestions transcendant tout les domaines, du politique jusqu’au social en passant par la culture, les mœurs et enfin les traditions, manifestations menée à priori par une classe spécifique dans une société inerte et besoin d’une réadaptation, celle des : ETUDIANTS-E-S.

La volonté de cette immuabilité sociétale apparait dans le début d’une répression violente policière, le ressenti « des révoltés des barricades », d’une jeunesse encore à la marge d’une société qu’elle apprête à en faire partie est celle d’une génération oppressée par les mœurs mais aussi par un système économique en plein croissance dans la période « des trente glorieuses », une économie capitaliste/consommatrice

Mai 68, au début une grève étudiante centralisé sur Paris et ces universités (La Sorbonne) prend un tournant plus social avec l’addition de la grèves des ouvriers, ces acteurs varient et les grèves deviennent de moins en moins centralisée, la grève étudiante déclenche des évènements de cette année comporte en elle des revendications difficilement saisissable pour une société terne, la question des relations parents-enfants, celle de la culture, de l’autorité, des places de la femme dans la société et aussi de la sexualité, viole les mœurs d’une société traditionaliste, ajoutons à cela des revendications plus structurelles à l’exemple d’une sélection moins accrue dans des universités et une demande d’ajout financier dans le système de l’enseignement, en ce qui concerne les travailleurs, les revendications elle sont centralisée et nombreuses, chaque usine à ses failles et problèmes mais ce qui ressort le plus des revendications ouvrières sont un envie d’augmentations des salaires, progression des droits de travail, horaires plus souples et baisse de l’âge de retraite, revendications qui vont être exhaussée lors des accords de grenelles le 27 Mai 1968.

La compréhension des événements de mai 68 est difficile en usant juste des caractères purement historique (évènements clé, dates etc…) étant donnée sa complexité et celle de la revendication de ces acteurs politisés, la méthodologie thématique, et par point de vue est celle qui nous permettra de mette lumière sur le caractère politique de Mai 68    

         Dans quel mesure les révoltes de Mai 68 portent un caractère politique et d’où tiennent-t-ils leurs importances significatives ? En premier lieu, l’on va mettre en évidence le caractère politique de Mai 68, du point des acteurs, un moment où la société est dans une distorsion totale. En dernier lieu, nous allons nous penser sur cette classe de personnes qui ont dépassée par les révoltes : « les oubliées de Mai 68 »

                Les années 1960 contiennent en elle un véritable surgissement de révoltes, la contre-attaque américaine contre l’appareil soviétique au Viêtnam est reniée et fortement défavorable, la révolution culturelle en Chine est en son plein éclat, en Tchécoslovaquie, « le printemps de Prague » veut donner au régime un caractère plus humain, en Amérique Latine, les révolutions populaires du Mexique, en bref, la lutte bat à son plein dans une société fortifié par une volonté accrue du changement et la création d’un système égalitaire et moins agressive, dans ce contexte-là, les mouvements « Peace and love » et la « Zulu nation » donne une forte inspiration pour les révoltes de Mai 68. De l’anticolonialisme qui se fait ensuite par le biais de la décolonisation de l’Afrique de 1960-1968, la préoccupation devient économique et sociale, un antisystème apparait, le désir est de remettre en question les fondements d’une société oppressante d’une économie capitaliste, impérialiste qui fait de la concurrence un objet principale, mettant à mal l’inspiration progressiste des jeunes, jeunes ayant un tournant vers des figures représentants égalité et respect, des figures symboliques comme les Beetles, Fidel Castro, Che Guevara ont influencées ces jeunes-là avec une nouvelle pensée et une nouvelle idéologie.

En second lieu, le changement des mœurs des jeunes d’une société encore conservatrice et malgré un contexte économique après-guerre donnant lieu à un boom économique, la société porte en elle un clivage : Conservation – Nouveauté, la nouvelle démographie avec ces nouvelles idées, se différencie d’une société conservatrice, on ne ressent plus d’homogénéité, et on ressent un mal dans les démographies de la société. L’appareil étatique n’est plus compréhensif de la population, le point culminant de cette différence se révèle lors d’une révolte étudiante, la fracture et le décalage entre les deux générations de part leur différence idéologique et des mœurs devient sujet du jour, en ajoutant à cela tout les éléments historique (explosion de la demande universitaire, incidents du mouvement du 22 mars, fermeture de Nanterre, manifestations du lendemain à la Sorbonne), dans une société qui prône d’une recherche d’accumulation de bien et de la consommation excessive de ces derniers, la démographie révolutée, elle, cherche son bonheur, l’idée est centrale mais ils remettent en question leur système éducatif qu’ils pensent désuet et inadapté pour leur avenir, comme cité précédemment les influences des symboles deviennent tout aussi politique, les idées changent et deviennent en plus de gauche. Ajoutons à cela le décalage moral entre deux générations, dont la plus jeune a une profonde envie de libérer sa créativité -thème que l'on retrouve dans le surréalisme, la commission culture et créativité du 22 mars-, ainsi que de renouveler les formes d'éducation, et nous avons ici quelques éléments de compréhension du phénomène réunis. Toutefois, si la contestation politique est d'abord portée par la jeunesse, puis rejointe par l'aspect social des grèves ouvrières dès les premiers jours, on peut se demander en quoi elle a pu être politique pour l'acteur d'opposition à la crise, l'autorité étatique en place.

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