Sociologie politique
Dissertation : Sociologie politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar huss9 • 16 Janvier 2019 • Dissertation • 1 468 Mots (6 Pages) • 804 Vues
TD1 : Sociologie politique
Sujet de dissertation : la structure partisane d’un pays est-elle le fruit des facteurs sociologiques, historiques et de philosophie politique ou la conséquence des modes de scrutin en vigueur ?
FIFEN MOULIOM HUSSEIN
INTRODUCTION
L’ensemble d’interactions entre les différents partis politiques forment un système donc l’étude nous renseigne sur l ‘expression de la vie politique des démocraties pluralistes dans le monde pendant une période. Ainsi puisque nous raisonnons principalement dans le cadre des sociétés démocratiques celles- ci mettent en évidence plusieurs aspects considérables à l’instar des différentes forces politiques ; leur stabilité et degré d’action, la représentation sur le plan électoral et politique et enfin les différentes liaisons et alliances entre les partis. Quels sont les principaux facteurs influençant la configuration des structures partisanes ? De quels manières pouvons nous les appréhender ? Deux entrées contribueront à la réponse de ces questions d’une part nous axeront notre travail sur les vecteurs de configuration des systèmes de partis (I), d’autre part nous verrons les différentes manières de les cerner (II).
I- les principaux vecteurs qui structurent un système partisan .
Il est important de noter d’une part qu’ils sont d’ordre idéologiques,sociaux, et historiques, d’autre part, l’histoire des idées politiques ou philosophie politique et enfin représentative avec les modes de scrutin au sein des institutions politiques.
A- Du point de vue historique : l’avènement des faits sociologiques et culturels notoires au xviiième siècle.
Nous pouvons faire recours à l’histoire avec notamment des grands événements pour expliquer la naissance des systèmes partisans . En effet, dans l’histoire de la France deux événements notoires viennent semer les grains des structures partisanes il s’agit de la révolution industrielle qui est menée par les travailleurs et qui touche les zones urbains ou rurales et la révolution des citoyens vis-à-vis de l’instance dirigeante en place. Cette quête à pour but de s’affranchir de deux autorités à savoir : le pouvoir politique monarchique, et la question du lien entre le pouvoir politique et les autorités spirituelles. Dans Partis et Familles politiques (1980)* , allant du point historique Daniel Louis Seiler construit un total de huit partis issus de ces deux révolutions comme correspondant aux structures partisanes , il s’agit<< : des partis démocrates contre partis anticléricaux ; des partis centralistes contre les populistes et enfin les partis agrariens et les partis bourgeois contre les ouvriers>> . Ces petites structures malgré leur simplicité posent les bases historiques des systèmes de partis, elles prendront des formes plus imposantes au fil de l’évolution de la société.
B- L’histoire des idées politiques : l’avènement de la pensée libérale
Ce courant va s’affirmer au cœur du 14ème siècle mais se repends dans toute l’Europe qu’au 18ème siècle, il s’inspire du modèle de la démocratie antique qui pose le principe de la liberté et d’égalité de tout les citoyens dans la cité d’Athènes nous avons entre autres la prise de parole pendant le conseil ; la capacité d’exercer dans la fonction publique Athénienne par les deux pour cent de la population. En Europe Adam Smith est l’un des ténors du courant libérale. Durant cette période des penseurs émettent des pensées libérales qui doivent s’affranchir de deux autorités : le pouvoir politique monarchique et la question du lien entre le pouvoir politique et les autorités spirituelles . De ce désir de s’affranchir on découvre que la souveraineté peut venir d’ailleurs que de Dieu et que le partage des pouvoirs est le seul moyen de respecter la liberté, il va déboucher sur la construction d’une société politique organisée qui impose un arbitrage entre sécurité et liberté. Cette idée est défendue par des auteurs contractualistes à l’instar de Thomas Hobbes*. Pour ce penseur, il n’y a que l’état politique qui précède l’état de nature, ce qui fait qu’on passe du premier au deuxième est le désir des individus de renoncer à leur liberté au profit de la sécurité et du vivre ensemble, ensemble ils définissent ensemble les règles.
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