Les paix de religion

En France, le XVIe siècle est marqué par de nombreux affrontements religieux. Ces tentions commencent dès 1520 après que Luther, un moine allemand, s’indigne contre l’Eglise. Ce n’est qu’à partir de 1550 avec les écrits de Calvin, publié en 1530, que la nouvelle religion réformée, le Protestantisme, prend place dans le royaume de François 1er. Après une succession de roi sur le trône (la mort brutale d’Henri II en 1559, le court règne de François II), la France se retrouve à partir de 1560 sous la régence de Catherine de Médicis, mère du roi Charles IX. 

On appelle Guerres de Religion la succession de 8 conflits qui ont ravagé la France d’ancien régime pendant trois décennies apposant Protestants et Catholiques. 

Le 17 Janvier 1562, le roi signe l’Edit de Janvier, qui accorde aux Protestants la liberté de conscience et le droit de célébrer le culte à l’extérieur des villes. Cette mesure choque les Catholiques, ce qui amène à la première Guerre de Religion quelques mois plus tard

Nous nous demanderons quelle est l’issue de ces paix et en quoi elles remettent en cause la place du Catholicisme et du Protestantisme en France. 

D’abord , nous verrons que les paix qui suivent ces guerres sont précaires. 

Puis, des paix incertaines pour arriver à une paix durable. 

La première guerre de religion débute en 1562 et se termine l’année d’après par la l’Edit d’Ambroise le 16 mars 1563. Elle maintient la liberté de conscience mais la liberté de culte est plus limitée que dans l’Edit de 1562. Seul les hauts justiciers, leurs familles et sujets, et une ville par baillage dans les faubourgs peuvent pratiquer le culte. Mais les quatre années qui suivent cet édit sont fragiles. Beaucoup de procès, d’attaques et de tueries sont engagés contre les protestants. Mais c’est l’entrevue de Bayonne de la reine Catherine et de sa fille, du 14 juin au 2 juillet 1565, qui pousse les chefs Huguenots à prendre les armes dès l’automne 1567. La seconde Guerre de Religion, comme la première ne dure pas plus d’un an et de longues négociations sont lancées pour rétablir la paix. C’est finalement l’Edit de Longjumeau, le 23 mars 1568, qui rétablit l’Edit d’Ambroise, et met fin à cette guerre. Mais cette paix ne dure que 4 mois avant que les conflits ne reprennent, pour une troisième Guerre de Religion. Celle-ci débute le 18 Juillet 1568 et se termine par la signature de l’Edit de Saint-Germain le 8 Août 1570. Cet Edit montre le retour de la tolérance car il garantit la liberté de conscience et la liberté de culte dans les lieux où elle est exercée. De plus les Protestants obtiennent des places de sûretés pour deux ans (La Rochelle, Cognac, La-Charité-sur-Loire et Montauban).

Ce nouvel Edit remet en cause la place du protestantisme en France qui se voit avoir de nouveaux droits. Pour renforcer sa place le roi prévoit le mariage d'Henri de Navarre avec sa soeur Marguerite le 18 Août 1572. Mais les hostilités reprennent avec l’attentat du 22 Août de l’Amiral de Coligny. Cela remet en cause la place du Catholicisme car on parle d’un probable complot de Catherine de Médicis ou encore du Duc de Guise. Le roi décide dans la nuit du 23 au 24 Août de fermer toutes les portes de Paris et d’exécuter les plus hauts fonctionnaires Huguenots. C’est le début de la saison de la Saint-Barthélemy qui symbolise la quatrième Guerre de Religion. Cette guerre prend fin avec l’Edit de Boulogne le 11 Juillet 1573. Celui-ci accorde la liberté de conscience mais la liberté de culte est limitée à 3 villes : La Rochelle, Nîmes et Montauban. C’est l’Edit le plus restrictif depuis le début des guerres de Religion. Mais du côté Catholique certains s’indignent

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