Les largesses de François Ier
Commentaire de texte : Les largesses de François Ier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar histoire123456 • 1 Décembre 2018 • Commentaire de texte • 2 494 Mots (10 Pages) • 1 127 Vues
Les largesses de François Ier
Intro :
« Nos chers et grands amis, alliés et confédérés ». Voici comme François Ier appelle les vénitiens, c’est une vraie amitié qui lie le roi français aux vénitiens. En 1546, l’ambassadeur vénitien : Marino Cavalli est en France. Il est ambassadeur en France de mars 1544 à février 1546.Ce texte est extrait du rapport fait par qu’il, devant la seigneurie vénitienne ; assemblée de neuf membres élut par le grand conseil de la République de Venise, et possédant le pouvoir exécutif. François Ier est sacré roi le 25 janvier 1515 dans la cathédrale de Reims. Ce roi permet développement des arts et de littérature des humanistes, de la Renaissance italienne. On le surnomme « Prince de la Renaissance » François Ier mène des combats politiques et militaires : les guerres d’Italie, la lutte contre l’Empire de Charles Quint. En 1515 il sort victorieux de la bataille de Marignan en Italie, en 1524 il est prisonnier
Sous François Ier la France est le pays le plus peuplé de l’Europe, elle compte 15 à 18 millions de sujets, le territoire français est de 450 000 Km2.
Venise est une alliée de la France lors des guerres d’Italie d’abord avec le roi Louis XII pour s’emparer du duché de Milan en 1500.
Il s’agira de comprendre l’éloge que fait Marino Cavalli de la cour de François Ier, tout d’abord nous verrions la cour royale, puis les divertissements du roi et de la cour puis les dépenses importantes que souligne Marino Cavalli sur la vie de cour.
I-la cour royale de François Ier
1 .1 la vie d’une cour royale
« elle dépense encore pour son entretien et celui de sa Cour 300 000 écus par an. »(l.2-3)
« l’habillement, les tapisseries, les dons privés » (l.12)
Marino Cavalli, dans ce rapport fait de la cour de France. Avec François Ier la cour prendre de l’ampleur, elle devient une institution notoire à partir du règne de François Ier. François Ier prends pour modèle la cour de Bourgogne et d’Italie. La cour de France attire donc les princes de sang, les ambassadeurs et les diplomates étrangers. Marino Cavalli parle dans ce texte de l’entretien du roi et de sa cour. François Ier déplace sa cour aux grés de ces envies : il parcourt la France du Nord au Midi entre 1531 et 1534.
Sous François Ier, la vie à la cour est rythmée par un ensemble d'évènements festifs constitués de tournois, de danses, et de bals costumés. Les bals costumés se fondent le plus souvent sur des thèmes mythologiques. Le Primatice, à laS suite de Vinci, fait partie des artistes italiens qui ont contribué à la réalisation des costumes[26].
« Ses menus plaisirs tels que banquets, mascarades et autres ébattements »(l.10)
Dans la cour de François Ier on organise des fêtes et banquets somptueux. François Ier aime le luxe. Cavalli décrits ici les repas royaux ;François Ier dans sa cour incite des model de model culinaire et domestique : ici culinaire utlise de nouveaux mets : la tomate très couteuse,la dinde. Ces plats étonne l’ambassadeur de Venice qui l’écrit dans son rapport.
Aussi, avec le début du siècle, une période faste, d'euphorie économique commence-t-elle, mais aussi de hausse des prix. Conséquence de cette montée du coût de la vie, la fortune change de mains ; la bourgeoisie commerçante s'enrichit, portée par la hausse générale des marchandises, alors que la noblesse, déjà atteinte dans ses biens par les dévastations et les rançons de la guerre de Cent Ans, est obligée de vendre partiellement ses terres à la bourgeoisie
Pour la monarchie française, le véritable danger n'est pas là : il est dans une politique fiscale déplorable. La richesse mobilière de la bourgeoisie échappe presque entièrement au fisc royal, et, pour l'atteindre, le pouvoir a recours à deux moyens : les émissions de rentes d'abord, mais surtout la vénalité des charges administratives. En effet, si la bourgeoisie achète la propriété nobiliaire et devient noble à son tour, elle pousse aussi ses fils vers l'achat des offices, bénéficiant à la fois du développement de la bureaucratie de l'État et du désir de la monarchie de récupérer à son profit, et par ce biais, une partie de ses richesses. Mais ces offices peuvent être vendus, et c'est là le danger, leur vénalité en faisant une valeur négociable sur le marché et qui enrichit leurs possesseurs. Les charges rapportent en effet 10 à 20 % du capital engagé, plus des privilèges honorifiques ou autres, souvent l'anoblissement et parfois même l'exemption d'impôts.
Cependant, la politique grandiose qu'il mène a un prix : les guerres d'Italie engloutissent des fortunes ; un épisode comme l'élection manquée à l'Empire coûte environ 400 000 écus d'or – en comparaison, les dépenses engagées pour les châteaux que le roi fait construire, comme Chambord, ou modifier, comme Fontainebleau, sont nettement moindres. François Ier est donc amené à rechercher tous les moyens d'augmenter les revenus de son royaume. La taille, impôt traditionnellement destiné à financer les guerres, augmente sensiblement, passant de 3 millions de livres en moyenne durant les premières années du règne, à près de 4,5 millions en moyenne dans les cinq dernières années, sans parvenir pourtant à couvrir les dépenses. Le roi n'hésite pas à accuser faussement certains de ses principaux financiers et créanciers, notamment Jacques de Semblançay, et à leur imposer de lourdes condamnations (le gibet pour Semblançay) et des amendes qui contribuent à renflouer les finances.
Alors se constitue une noblesse de robe qui va remplacer les privilèges de l'ancienne noblesse d'épée par les siens ; imprudemment, la monarchie se dessaisit du droit de justice, si péniblement repris à la noblesse ; le règne de la robe et les troubles sanglants de la Fronde se préparent.
1.2 les voyages de la cour à travers les châteaux
« magnifique et il en élève maintenant de nouveaux. »(l.6-7)
Dans le rapport Cavalli parle des châteaux du roi véritable palais italien. L’art de la Renaissance italienne dans l’architecture française. Les huit château que le vénitien parle peut-être : Chambord, Fontainebleau, Saint-Germain ,Le Louvre , Villers-Cotterêts.
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