Le nouveau paysage sociologique durant les Trente Glorieuses
Cours : Le nouveau paysage sociologique durant les Trente Glorieuses. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sirine0 • 5 Octobre 2011 • Cours • 561 Mots (3 Pages) • 1 620 Vues
1II. Le nouveau paysage sociologique
A. Des femmes de plus en plus nombreuses dans le monde du travail
Les femmes mariées et mères de famille font leur entrée sur le marché du travail, de préférence dans les emplois salariés. La
progression des biens d’équipement des ménages (électroménager), les efforts de l’Etat providence en matière de politique de
soutien familial (ouvertures de crèches,d’écoles maternelles) permettent aux femmes de se dégager plus de temps « libre »…
qu’elles consacrent de plus en plus à une activité professionnelle. Avec la crise des années 1970 et la hausse du chômage masculin,
la place des femmes sur le marché de l’emploi est source de polémiques pour les milieux conservateurs.
B. Une nouvelle pyramide des âges
La croissance économique, avec une meilleure qualité de vie et de meilleurs revenus, favorise la croissance démographique. On
parle alors de « baby-boom » dès les lendemains de la Seconde Guerre mondiale, ce à quoi se combinent les progrès sanitaires
(recul de la mortalité infantile) et l’augmentation de l’espérance de vie (meilleures conditions de vie, meilleure alimentation).
D’autre part, la population dite du « troisième âge » augmente et prend une place de plus en plus importante. Elle représente aussi
une catégorie disposant d’un pouvoir d’achat globalement confortable (demandeurs de loisirs, de voyages).
Transition
Le portrait sociologique de la France change avec la féminisation du monde du travail, l’affirmation de la population du troisième
âge ; autant de transformations majeures dans une France qui bénéficie d’un meilleur niveau de vie doublé de nouveaux modes de
vie.
III. Un nouveau style de vie pour un meilleur niveau de vie
A. L’impact de la société des consommations
L’ère de la consommation bénéficie de la croissance et joue sur l’augmentation des niveaux de vie. Tout profite de la combinaison
de la productivité, de la hausse des salaires et du développement des prestations sociales.
La part des salaires consacrée à l’alimentation diminue au profit de celles destinées au logement, à la santé, à l’éducation et aux
loisirs (voyages). Les vacances ne cessent d’augmenter (trois semaines en 1956, cinq semaines en 1981).
La société de consommation de masse s’implante, au gré des zones urbaines (avec une certaine standardisation des modes de
vie).
B.Vers une crise sociale durable
Mais la crise des années 1970 marque malgré
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