La décolonisation de l'Algérie

Laurine Cornec 3 E  

                                                                       La décolonisation de l’Algérie

    Le 5 juillet 1830, l’Algérie devient un territoire français. Auparavant, il y a eu deux guerres mondiales. Suite à la Seconde Guerre Mondiale, les colonies européennes prennent leur indépendance. En France, Charles De Gaulle devient président du gouvernement provisoire mais il démissionne le 20 janvier 1946. Le président de la France est Vincent Auriol de  1947 jusqu’au 21 décembre 1958. L’Algérie souhaite son indépendance à cause de sa soumission à la France et des inégalités entre français algériens et français. L’indépendance est le processus par lequel une colonie devient indépendante. Et l’indépendance est le processus par lequel un état dominé devient un état souverain. L’élection algérienne de 1948 a été truquée. Suite à cela, la guerre commence par l’action du FLN (Front de Libération Nationale) le 1er novembre 1954.  Voilà  ce qu’il s’est passé de 1954 à 1962 en Algérie et en France.

Les français font leurs services militaires en Algérie. Durant la guerre, le service sera prolongé. Aux côtés de l’armée française combattent les Pieds-Noirs (la descendance des colons installés en Algérie) et les Harkis (algériens). Ces derniers combattent par idéologie, pour les valeurs républicaines et par fidélité à la France. Ils sont contre les actions menées par les fellaghas du FLN. Les belligérants se battent avec différentes armes : fusils, MAT 49, AMX 13, MAS 36, MAS 49, automitrailleuse M8, revolvers, grenades…        

Le 1er octobre 1954, le FLN ; dirigé par Ben Bella, Belkacem, Bitat, Ben Boulaid, Ben M’Hidi, Bouadjadj, Didouche et Boudiaf ; se rassemblent à Alger pour décider d’un plan d’action à l’étranger. Ils souhaitent l’égalité entre la France et l’Algérie et la reconnaissance de la nationalité algérienne. Le 1er novembre 1954 commencent les attentas, les sabotages, les incendies et les attaquent contre les postes de police dans tout la colonie. C’est ce qu’on appelle la « Toussaint Rouge ». Le FLN continue ses actions contre la France et celle-ci ne voie pas ces évènements comme une guerre mais comme une Opération de Maintien de l’Ordre. Le Mouvement National Algérien (MNA) fut fondé en décembre. Le MNA est un parti nationaliste fondé par Ahmed Hadj. Ce mouvement s’oppose au FLN mais il lutte contre la France.

 Le 20 août 1955, des ouvriers de la mine massacrent à El-Halia, des hommes des femmes, des enfants, des jeunes comme moins jeunes. L’ALN (Armée de Libération Nationale) et l’OPA (Organisation Politico-Administrative) sont deux branches du FLN et donc agissant aussi pour l’indépendance.  

A Alger, le 20 septembre 1956, trois militantes du FLN, Samia Lkdahri, Djamik Bouired et Zohra Drif, posent des bombes dans des cafés. Cet attentat aura fait 11 morts et 105 blessés graves. (Zohra Drif est arrêtée le 23 septembre 1957.) Pour fêter le début de ses actions le 1er novembre 1956, le FLN pose plusieurs bombes dans Alger et organise une grève générale.

De janvier à septembre 1957, la bataille d’Alger éclate. En janvier une nouvelle grève est organisée toujours à Alger et toujours par le FLN. Les parachutistes contre l’indépendance vont devoirs stopper cette grève et aussi stopper la rébellion. Ils fouillent les maisons et les boutiques des commerçants, arrêtent les suspects et les emmènent dans des camions direction les salles d’interrogatoires. Les parachutistes ont réussi à arrêter la grève. En mai, 350 personnes sont tués, c’est le massacre de Melouza.

 De Gaulle prononce un discours le 4 juin 1958 «  Je vous ai compris ». Il calme les populations algériennes.  Le 13 mai, des anciens combattants manifestent pour les militaires du contingent qui ont été fait prisonniers par les fellaghas de l’ALN. Suite à  cette crise, Charles De Gaulle reçoit les pleins pouvoirs de l’assemblée nationale en juin. Le 19 septembre, le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) nait. Cela montre que l’Algérie à un gouvernement et se gère « seule ». Avant le GPRA, c’était le CNRA (Conseil National de Révolution Algérienne) qui la dirigeait. Petit à petit, les membres du FLN vont être dénoncés par le MTLD (Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques), ils sont arrêter et tués. Le 28 septembre la nouvelle constitution est adoptée par référendum. Et le 21 décembre, Charles De Gaulle devient le 1er président de la Ve république française.

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