Exploitation des animaux marins sur la cote picarde au moyen âge
TD : Exploitation des animaux marins sur la cote picarde au moyen âge. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar katkit • 8 Novembre 2022 • TD • 593 Mots (3 Pages) • 307 Vues
Atelier d’expression française: Compte rendu N°1
Le Moyen-Age est marqué par de grands évènements ainsi que des changements dans la société médiévale, parmis ceux-ci on y retrouve l’exploitation d’epaces marins, sujet étudié dans l’article “Anthropozoologica”, publiée septembre 2018 qui traite de l’exploitation des animaux marins de la côte picarde du XIIe au XVIe siècle.
Durant cette période la côte picarde étant riche en espèces maritime est très exploitée par les pêcheurs médiévaux, comptant onze sites principaux de pêche ainsi que divers sites secondaires et mixtes; la côte se doit d'être l’une des principales sources d’alimentation et d'économie de la société. Dans cet article, l'auteur fait comprendre que la société consommatrice de ces poissons est la noblesse et plus précisément les populations ecclésiastiques, laïques et Seigneurs.
Certaines zones d’approvisionnement sont plus exploitée que d’autres dû à leur quantité d'espèces de poissons, l’auteur cite plusieurs port mais met en avant le plus souvent celui de la Somme ou d’Amiens ou le péage fluvial de Péquigny, zones d’approvisionnement importantes, ou se pêchent des harengs par milliers au cours du XIIème et XIIIème siècle, une espèce de poissons mise en évidence mainte fois par l’auteur. Le hareng est le poisson le plus facile à pêcher étant donné sa localisation assez large et sa quantité considérable, sa pêche est en partie dirigée par des comte et vicomte qui donnent l’autorisation aux pêcheurs.
Il évoque plusieurs comtes participant à ce réseau maritime, mais en particulier les comtes de Boulogne, ces derniers font des donations généreuses aux abbayes en milliers de harengs mais des donations sont également faite à d’autres chefs d’autres pays, la Reine d’Espagne et de Castille est donné comme exemple.
Ces espaces maritimes sont également source de conflits; en effet l’auteur explique que les “gros poissons" qualifiés de poissons royaux, car une fois pêchés reviennent au roi de plus, sont plus difficiles à trouver et à pêcher donc plus chers lors de sa vente. Ces poissons royaux sont principalement l'esturgeon mais aussi le saumon ou même la baleine et d’autres mammifères. Ces esturgeons donnent lieu à des conflits comme celui du 6 juin 1586 à Amiens dans la Somme, qui a fait éclater une dispute entre seigneurs après qu’un esturgeon y fut trouvé, ces seigneurs réclament tous le poisson royal (source de Tavernier 1841-1843). Les seigneuries faisaient aussi face à des captures illicites comme le mentionne l’auteur, comme le cas du 7 juillet 1563 au niveau de la seigneurie de Pinchefalise où des personnes sont venus pêcher un esturgeon sans l’accord de la seigneurie ce qui leur a valu une plainte.
Outre les conflits rencontrées pour l'obtention de ces espèces, l’exploitation des animaux marins étaient aussi source de bonheur pour le peuple, l’auteur raconte certains événement qui ont donné lieu à des moments de joie: Comme les lamprois achetées en l’honneur de l’arrivée du de France le 25 mars 1392 afin de lui les offrir ou même des saumons et lamproies achetées afin de festoyer comme il l’est dit dans l’article.
Tous ces événements étudiés minutieusement par l’auteur avec l’aide de diverses sources, nous permettent d’avoir une vision large sur cette branche du Moyen-Âge et l’impact de l’exploitation des espaces maritimes sur la société médiévale. Les faits étant détaillés dans l’article on voit rapidement l’intention de l’auteur de nous faire comprendre cette surexploitation qui à servis aux populations de toute la côte et bien d’autres populations que ce soit économiquement parlant avec les ventes de ces animaux marins, socialement parlant avec les donations faite par les comtes tout au long de la période.
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