Cours sur le journalisme en France
Cours : Cours sur le journalisme en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Titi Toto • 1 Juin 2020 • Cours • 1 877 Mots (8 Pages) • 465 Vues
Introduction
Je journalisme tel qu’on le connaît est un rapport vérifié de l’information et/ou de l’actualité ouvert à la population. Celui-ci prend plusieurs formes : Il peut être télévisé, écrit, il peut passer à la radio…Je journalisme en France trouve son origine dès le 17e siècle. Des temps modernes aux années 2000, il a bien évolué, notamment grâce à l’industrialisation et plus tard à l’arrivée des nouvelles technologies.
Le tout premier journal, un vrai journal ?
Les débuts du journalisme correspondent au début de la presse écrite et donc impliquent l’usage des premières méthodes d’impressions. Aussi un journal entant que tel répond à deux critères : l’impression et la périodicité. Un premier journal fait surface en France, à Strasbourg en 1605 au début du 17e siècle. Celui-ci se nommait «Relation». Mais à l’époque, la publication des journaux n’était que permise sous autorisation du roi. Celui-ci ne disposait d’aucune autorisation, ce n’était donc pas un vrai journal. Il s’est alors vite fait oublié.
Le premier journal français et sa diffusion
Le premier journal officiel apparu en France jour est le journal «La Gazette» qui était un périodique crée en 1631 (au 17e siècle sous le règne de Louis XIII). Il a été fondé par Théophraste Renaudot qui était un journaliste, médecin et philanthrope français. Le premier numéro de «La Gazette» est sorti le 30 mai de la même année. A l’époque, seule une poignée de privilégiés pouvaient le lire. Ce journal traitait principalement de la politique étrangère.
Au début, ce journal était hebdomadaire mais cela changea peu avant l’exécution de Louis XVI (le 21 janvier 1793 soit deux un siècle après ses débuts). En effet le 1er mai 1792 la France étant en plein changement politique (au cours de la révolution française), le journal devient hebdomadaire pour relayer au mieux la situation politique de l’époque. Ce journal en pleine révolution restera prudent et impartial.
Selon le régime politique, celui-ci changera d’orientation. Par exemple sous le Premier empire au 19e siècle, le journal s’affirmera Bonapartiste et il s’affirmera royaliste pendant la Restauration.
Le dernier numéro de «La Gazette» sortira le 30 septembre 1915 avant que les impressions s’arrêtent. Ce journal a donc été diffusé de 1631 à 1915 soit pendant 3 siècles.
La presse étrangère et la censure au 17e siècle ?
Au même moment la presse voit également le jour en Angleterre et en Suisse. En 1660 c'est le début de la presse spécialisée. De nombreux journaux littéraires et scientifiques naissent. Mais la censure se développe rapidement. En effet Louis XIV en 1674 va jusqu'à interdire aux libraires de publier des ouvrages sans son autorisation. Lors de la révocation de l'Edit de Nantes qui interdit toute autre religion que la religion catholique, 200 000 français en colères quittent le territoire, la plupart en direction de l'Angleterre.
Outre-manche, de nombreux journaux hostiles au roi voient le jour. Pour que les Français puissent y avoir accès, un service d'abonnement postal est mis en place
Enrichissement de la presse anglaise grâce à la censure en France notamment ?
La censure sous Louis XIV crée un mécontentement de 200 000 français qui quitterons le territoire français, et iront en Angleterre. Là-bas, la presse en plein essor. Elle est également plus libre donc plus attirante.
La presse au 18e siècle
En 1715, Louis XIV meurt. Sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI, la presse bouge, change et s'affirme. En tout, c'est plus d'une centaine de journaux qui sont créées.
En 1777, le journal de Paris est né. C'est le premier quotidien d'actualité à être publié (il s’éteindra en 1840). Malgré ce nouvel engouement, le fantôme de la censure plane toujours sur la presse, notamment à deux moments: avant la parution le journal paye une taxe et présente au pouvoir son contenu avant publication. Et après la parution, la loi interdit aux journalistes de critiquer le gouvernement et d'écrire sur certaines thématiques. S’ils n'obéissent pas, ils risquent une amende, la prison ou la mort.
Du XVIIIe au XIXe siècle
Au 18e siècle, l'enthousiasme de la population pour la presse est bien réel. En plus du climat politique qui pousse les gens à vouloir s'informer quotidiennement, de plus en plus de citoyens apprennent à lire. En 1789 la révolution éclate. En conséquence, le texte fondateur des droits de l'homme est mis en place. A l'article 11, on peut lire: "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme. L'homme citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement dans les limites fixées par loi. La presse d'opinion voit ainsi le jour, motivée par ce climat politique favorable et ces nouveaux droits. Entre mai et décembre 1789, 250 journaux apparaissent en France. En dix ans, c'est 1400 journaux qui verront le jour. Les contestations pendant la Révolution ont été un véritable moteur pour le développement de la presse. A cette, époque un journal est souvent porté par un seul homme qui se charge à la foi de la rédaction, de l'impression et de la diffusion. On commence même à parler du métier de journaliste. A cette époque pourtant, les informations récoltées sont difficilement vérifiables. Elles proviennent généralement de l'Assemblée nationale ou des cafés du coin. L'information est partagée entre fait et rumeur. Lorsque la terreur s'installe en France, la censure reviens. Par peur de la loi des suspects qui permet d'arrêter n'importe qui n'importe quand, les journalistes, en plus d'être censuré, s'auto-censure.
II/ Evolution de la presse
En 1804, Napoléon arrive au pouvoir. L'une de ses mesures concerne la presse. Sur les 73 journaux politiques existant, il n'en conserve que quatre et rétabli le principe des censeurs, c'est-à dire des personnes chargées de vérifier le contenu de chaque publication. L'objectif est de donner au peuple l'impression qu'ils peuvent encore s'informer.
Lorsque Louis XVIII arrive au pouvoir en 1814, une série de mesure est votée pour garantir une liberté de la presse conforme aux idées révolutionnaires, c'est-à-dire à la fois libérale et contrôlée. Pour la première fois, on définit clairement le type de délit auxquels s'expose la presse. On abolit également la censure avant publication. A la place, on oblige le propriétaire du journal à afficher son nom dans sa publication. Comme ça, il s'expose ainsi à des sanctions s’il ne respecte pas la loi.
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