Analyse d’un document en histoire “L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale en France”.
Commentaire de texte : Analyse d’un document en histoire “L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale en France”.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilimarx • 9 Février 2019 • Commentaire de texte • 1 073 Mots (5 Pages) • 1 041 Vues
Analyse d’un document en histoire “L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale en France”.
Consigne: À partir de l’analyse du document, montrez l’évolution des relations entre les travaux de l’historien et les différentes mémoires du régime de Vichy et de l’Occupation.
Entre la résistance et Vichy, la mémoire de la Seconde Guerre Mondiale en France a longtemps été très confuse. Pendant l’immédiat après-guerre, il a fallu réunir la société française qui était très divisée avec les résistants d’un côté et les collabos de l’autre. À l'époque, c’était difficile de trouver un point de vue objectif puisque la plupart des historiens qui travaillaient sur ce sujet étaient français et donc trop personnellement concernée pour être entièrement objectif. Cependant l’Américain Robert Paxton qui avait décidé d’aller à Paris pour commencer sa thèse d’histoire “sur le corps des officiers dans la France de vichy” 16 ans après la Libération rendre un travail plus objectif. Ceci va mener à l’écriture de son fameux livre intitulé “La France de Vichy” publié en 1872 dont ce texte est un extrait de la nouvelle édition de 1999. Quel rôle des historiens ont-ils joués dans l’évolution des mémoires de la Seconde Guerre mondiale ? D’une part on ignorait la collaboration et défendait le mythe résistancialiste, puis d’autre part on revisitait cette mémoire et remettait en cause le mythe résistancialiste.
Tout d’abord, il a fallu réunir la société française. Avec De Gaulle au pouvoir, il va institutionnaliser le “mythe résistancialiste” qui revenait à dire que tous les Français étaient résistants. Dans ce document, Paxton parle de L’Histoire de Vichy de Robert Aron, un livre où il introduit sa théorie “du glaive et du bouclier”, qui rendrait même le général Pétain un résistant. Dans cette théorie, Aron propose que Pétain serait le bouclier des Français qui essaye de protéger les Français le plus qu’il pouvait, pendant que De Gaulle serait le glaive qui attaque et défend. Donc il y aurait eu une certaine complicité entre De Gaulle et Pétain pour alléger le sort des Français sans abandonner le combat. Mais D’après Paxton seule les « apologistes de Vichy mais aussi une large fraction de l’opinion, qui sans être pétainistes » y croyait fortement en cette théorie. Donc ce mythe résistancialiste était très présent chez les Français qui trouvaient et croyaient tout ce qu’il pouvait pour défendre l’intégrité des Français.
De plus, on voulait non seulement rendre tout le monde résistant, mais aussi oublier le rôle des Français pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour les recherches de sa thèse, Paxton c’est d’abord rendu au Service historique de l’armée de terre au château de Vincennes. Il voulait consulter les archives de l’armée d’armistice que Vichy avait conservé mais a très vite appris que personne ne pouvait y avoir accès pendant cinquante ans. En effet, après la Libération, de gaulle voulait absolument propager ce mythe résistancialiste qu’il a tout fait pour cacher les preuves de la collaboration pour l’assurer encore plus. “ Les blessures de l’occupation étaient encore trop douloureuses que, loin de stimuler les recherches historiques, elles l’inhibaient ”, effectivement
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