Les unifications
Cours : Les unifications. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Wissam Essabri • 8 Octobre 2015 • Cours • 933 Mots (4 Pages) • 714 Vues
CHAPITRE V : EVOLUTION SOLCIALE AU 19ème SIÉCLE
- La condition ouvrière au 19ème siècle
Le capitalisme est fondé sur =
- la propriété privée des moyens de prod. et d’échanges
- la liberté économique
- la libre concurrence
- le profit
Les industriels, les négociants et les banquiers, possédants un capital, s’enrichissent.
Malgré le fait que les autorités vont s’inquiéter de la condition ouvrière, il n’y a aucune amélioration car les représentants de l’Etat sont les bourgeois.
- Les conditions de vie
Les conditions de vie des ouvriers au 19è s. étaient très médiocres :
- Logement misérable : Plusieurs dans une petite pièce, mobiliers sommaires, pas de chauffage, pièce mal aéré, ...
- Vêtements médiocres : aucune variation jour/nuit ; sem. /weekend.
- Santé précaire : l’équilibre alimentaire était insuffisant, leur alimentation ne constituait que du pain, des pommes de terres et de l’eau faute de budget. Un malade pouvait difficilement reprendre ses forces.
- Les fléaux dû à la pauvreté : l’alcool, qui leur fournissait l’illusion d’un monde moins cruel (vers 1870 ¼ salaire alcool) et la prostitution. L’analphabétisme était la norme.
- Les conditions de travail
Les ouvriers travaillent de 12 à 16 h/j et ce dès leurs plus jeunes âge ce qui les empêche souvent d’avoir un minimum d’instruction.
Il y a une grande insécurité due :
- aux piètres formations professionnels
- à la non-adaptation des bâtiments utilisés
- au caractère primitif de certaines techniques
Ce qui cause :
- des accidents mortels
- la mise au chômage sans indemnités
L’abondance de main d’œuvre maintient les salaires à un très bas niveau de plus les patrons utilise le truck-system (1 partie salaire en $ et l’autre en bons utilisables que dans les boutiques rattaché à l’usine).
- Infériorité juridique
Les législations des ouvriers sont rares et à leurs désavantages :
- la loi Le Chapelier les empêchaient d’avoir leurs syndicats. Qui conque enfreignait ce genre de loi était sévèrement punis à l’exception des patrons dont les associations étaient tolérées. Les grèves étaient bien-sur interdites et durement réprimées. Néanmoins, étant les seuls moyens d’action, les mécontentements et les signes d’affrontements se multiplièrent.
- la loi de Napoléon Ier décrétant que les ouvriers étaient obligés d’être munis d’un livret où toutes les informations sur leurs identités étaient transcrites.
Les conseils prud’hommes étaient des sortes de tribunaux de travail composé essentiellement de patrons.
- Amélioration de la situation en Belgique
Dés les années 1850, la prise de conscience de la condition ouvrière et la peur d’une révolution, amène les autorités à améliorer la situation. Les choses ne bougent qu’à partir de la 1ère partie du 19ème siècle.
Progrès importants :
- 1883 – Suppression du livret ouvrier
- 1886 – Droit de former des syndicats
- 1887 – Suppression du truck-system
En 1885 le POB est crée (Parti ouvrier belge, ancêtre du Parti socialiste).
En 1914, le roi Albert Ier signe la loi rendant la scolarité obligatoire jusqu’à 14 ans, ainsi que sa gratuité.
NB : Émile Zola est un écrivain et journaliste français qui a rédigé en 1885 Germinal, une description de la situation ouvrière au 19ème siècle.
- Les doctrines socialistes
- Le socialisme utopique
Dés le début du 19ème siècle, des intellectuels étudient le problème des inégalités sociales et de la misère ouvrière. Ils proposent de nouvelles doctrines socialistes basées sur l’abondance, l’égalité et la fraternité. Cependant, ils ne se penchent que sur certains aspects de cette réalité : la voie révolutionnaire et le suffrage universel sont rejetés.
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