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HISTOIRE POLITIQUE DE LA FRANCE : LES MUTATIONS DU MODÈLE RÉPUBLICAIN DE LA CRISE DES 30’s À L’ÉTABLISSEMENT DE LA VÈME RÉPUBLIQUE

Ouvrage : dictionnaire de la vie po au 21ème – Jean-François Sirinelli coordinateur.

Evaluation : dissertation sujet unique soit point de synthèse soit point de réflexion

On va restituer les grandes avancées du modèle républicain de l’entre 2GM js 60’ avec tous les impacts qu’ont pu avoir tant les G que les envolés économiques.

Avec la III Rep : paroxysme du régime parlementaire mais dans un même temps ses failles

1958 : République exécutive, là qu’est le centre de gravité.

• Fil rouge du cours : le passage de la Rep parlementaire à une exécutive.

Deux grandes élections présidentielles :

• 1931 : Elections présidentielles par les parlementaires (environ 900) dans la grande salle de Versailles.

Le favori est Paul DOUMERE. C’est un politique qui incarne l’idéal méritocratique, qui a déjà été ministre, président de la ch. des députés avant la G de 14, président du Sénat 20’. A cette époque, ce sont des connus de la vie parlementaire qui sont élus car ils la connaissent et la respectent. Qui plus est, 4 de ses fils sont morts lors de la G 14 donc il incarne la figure de l’homme qui s’est sacrifié pour la patrie. Mais pourtant qq jours avant l’élection un autre candidat se présente. Personnage important : Aristide BRIAND qui a été pls fois chef du Conseil, ministre des affaires étrangères sous des gvt de gauche comme de droite, il incarne la réconciliation avec l’Allemagne, il a reçu le px Nobel de la paix, vu comme l’apaiseur. Mais tout de même faiblesse : pas de parti derrière lui, figure moins consensuel que DOUMER. Ces ennemis vont rappeler qu’en 1920 il a été contre la réélection de BRIAND.  

• Doumer est élu au 2ème tour.

Doumer succède à Gaston Doumergue. Les élections ne changent pas profondément les choses mais installent une continuité de régime.

• 1965 : Sous la Vème. Première élection au SU.

En 58 déjà GDG se fait élire par 80 000 grands électeurs et non plus seulement les parlementaires.

1962 : réforme impose SU.

GDG pense que cette réforme va lui être favorable et s’attend donc à être réélu dès le premier tour ce qui explique sa rapide campagne, il estimait que seul son bilan suffirait à le faire réélire. Mais d’autres candidats sont là et mènent une campagne active. C’est le cas de FM qui est à la tête de la Convention des institutions républicaines mais également comme candidat unique de la gauche. Il joue la carte de la jeunesse face à un vieux président. Un centriste, LECANUET, met en avant la dimension européenne. L’extrême droite représenté par TIXIER – VIGNANCOUR.

Ces élections se font sur de nouvelles dynamiques avec notamment le rôle de la presse qui popularise l’image des candidats. La TV fait son entrée dans le jeu po, démocratisation de ce nouveau média. Voit le candidat à travers sa personnalité et pas que son statut po (Lecanuet et sa famille). Personnage atypique lors de cette élection Marcel Barbu que GDG traitera de « brave couillon ».

GDG recueille 44, 7% des voix au premier tour // FM fait un score sup que ce que lui donnait les sondage po avec 32%. GDG a failli se retirer vexé mais il se maintient pour ne pas laisser passer FM et est élu avec 55% mais celui de FM est honorable  montre qu’on est rentré dans une phase plus compétitive de la vie po.

• Comment passe d’un régime parlementaire à un modèle centré sur le PR ?

C’est le résultat d’un processus complexe, de nb facteurs institutionnels et constitutionnels notamment. Mais aussi des éléments culturels, de valeurs. Ce système po repose sur la situation environnante de la scté qui l’administre. L’efficacité de ces systèmes po se mesure dans la capacité de gérer les grandes crises. (thématiques centrales).

CHAPITRE 1 : LE MODÈLE RÉPUBLICAIN AU DÉBUT DES 1930’s. LA IIIÈME RÉPUBLIQUE COMME ABOUTISSEMENT DE L’HISTOIRE POLITIQUE FRANÇAISE

Il faut souligner sa longévité, car elle est à ce jour la plus longue en France. Sa continuité est d’autant plus remarquable qu’elle suit une période de forte instabilité. Cette période dure de la RF à la fin du 19ème .

FURET : « La Révolution Française traverse le XIXème siècle tiraillée entre ceux qui veulent la recommencer, l'effacer ou la terminer ».

Le débat entre ces différents courants explique l’instabilité po du 19ème siècle français. Les adversaires en 1814 ont la volonté de rétablir la monarchie institutionnelle mais échouent en 1830. S’en est suivi une monarchie constitutionnelle qui fonctionnait selon le modèle censitaire mais qui a pris fin en 1848. La IIème République donne le SUM mais se heurte à la défiance des campagnes et de LNB qui effectue un coup d’État par le haut et devient empereur. Ce régime est emporté par la défaite de 1870. On note donc une succession de régimes qui durent moins de 2 décennies. A partir de 1870, le régime est installé. Au début des 30’s ça fait 60 ans que l'on est en République. Elle n’en a pas moins pour autant essuyé des crises dont celle autour du général Boulanger dans les 1890’s. Cette crise nationaliste est toutefois surmontée par le régime. S’en est suivit l’affaire Dreyfus, la séparation de l’Église et de l’État, des crises intérieures mais qui n’ont pas remis en cause la nature du régime. De la même manière, la guerre de 14/18 n’a pas remis en cause la nature républicaine du régime. Les chambres ont continué à siéger.  Ainsi, la IIIème République apparaît comme l’aboutissement d’un modèle politique pour les contemporains des années 1830. Les différents fondements de ce régime expliquent sa longévité et  son caractère fédérateur.

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