Produits de confiserie
Commentaire de texte : Produits de confiserie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 5 Février 2014 • Commentaire de texte • 2 068 Mots (9 Pages) • 690 Vues
Il existe en France plus de 600 variétés de confiseries régionales. Bonbons de sucre cuit et sucettes, boules de gommes, pâtes de fruits, pâtes d'amande, pastilles, chewing-gums, réglisses, nougats, guimauves, fruits confits… Ces délicieux bonbons ont chacun leur histoire et témoignent de la richesse du patrimoine français.
Issus d'un savoir-faire ancré depuis cinq siècles dans nos traditions culinaires, les bonbons et confiseries forment une grande famille. Avec 20 spécialités de bonbons, plus de 600 spécialités régionales, cette grande famille offre à tous, petits et grands, une extraordinaire variété de goût, de couleurs, de textures pour le plaisir et l'émerveillement de nos sens.
Tour d’horizon du paysage de la confiserie française, l’une des plus riches au monde.
Dans le Grand ouest
L’angélique confite de Niort (Poitou)
Issus d'un savoir-faire ancré depuis cinq siècles dans nos traditions culinaires, les bonbons et confiseries forment une grande famille. Avec 20 spécialités de bonbons, plus de 600 spécialités régionales, cette grande famille offre à tous, petits et grands, une extraordinaire variété de goût, de couleurs, de textures pour le plaisir et l'émerveillement de nos sens.
Tour d'horizon du paysage de la confiserie française, l'une des plus riches au monde.
Dans le Grand ouest
L'angélique confite de Niort (Poitou)
Douceur à base de plantes, l'angélique constitue à elle seule l'une des plus belles pages de la confiserie française. La légende attribue sa provenance aux vallées de l'Himalaya et, aux Croisés, son introduction en France pour ses vertus thérapeutiques. Mais ce sont les sœurs de la Visitation de Sainte–Marie qui auraient instauré la fabrication de l'angélique confite à Niort. Elle a connu son heure de gloire au XIXe siècle sous la gouge et le couteau des confiseurs-sculpteurs. La cité poitevine perpétue aujourd'hui la tradition, pour le plus grand plaisir des amateurs de ces bâtons d'émeraude à la saveur aromatique si particulière.
Le caramel au beurre salé (Bretagne)
La Bretagne est, par excellence, le pays du beurre salé et les grands-mères l'utilisaient déjà, il y a fort longtemps, dans la fabrication de caramels destinés à leurs petits-enfants. C'est sur cette tradition que sont nés les caramels au beurre salé, douce alliance de salé et de sucré. Natures ou agrémentés d'amandes, de noisettes ou de noix ; au chocolat ou à la vanille, ils se présentent toujours en papillotes de cellophane.
Le berlingot de Nantes (Bretagne)
Avec celui de Carpentras , il est l'un des berlingots les plus réputés de l'hexagone. Fait de sucre cuit, il avait autrefois la forme d'une coquille d'escargot et se vendait en petits cornets dans les rues de Nantes. Plus petit que celui de Carpentras, il en a aujourd'hui la même forme, celle d'un tétraèdre aux côtés renflés et se différencie de l'autre par son aspect opaque et sans rayures.
La niniche (Bretagne)
Un cylindre long et étroit monté sur un bâtonnet. Plus de cinquante variétés pour une confiserie plus que cinquantenaire… Il s'agit bien entendu de la niniche. Ces sucettes ô combien célèbres sont fabriquées avec du caramel pur beurre, un feuilleté praliné, ou du sucre de canne et des arômes naturels de fruits.
Au nord
Les caramels de Normandie (Normandie)
Ce sont des caramels tendres enrobés de caramel dur, fabriqués avec de la crème provenant du village de Camembert et présentés dans une véritable boîte à fromage.
Le sucre de pomme (Normandie)
C'est à Rouen au milieu du XVIe siècle, qu'est né le sucre de pomme . Rien de plus naturel ! Les vergers regorgeaient de pommes reinettes et le sucre de canne y arrivait par bateau. L'impératrice Marie-Louise en était très friande et sa présentation initiale était digne des rois. Aujourd'hui, le sucre de pomme a troqué ses beaux habits d'antan pour un petit étui de papier et, des fastes du passé, il a gardé ses jolies vignettes représentant les monuments de Rouen.
La pastille du mineur (Nord-Pas-de-Calais)
Bonbon de sucre cuit, d'aspect lisse et brillant, aux extraits naturels de plantes, la pastille du mineur est pleine de force et de caractère, à l'image du Nord-Pas de Calais sa région d'origine. Née dans un pays minier où les maladies respiratoires étaient fréquentes, elle est réputée et appréciée pour ses propriétés rafraîchissantes.
La bêtise de Cambrai (Nord-Pas-de-Calais)
En 1830, Emile Afchain, alors apprenti confiseur chez ses parents à Cambrai, commit une erreur en brassant la pâte à bonbons. Sa mère lui cria alors avec colère : « Tu ne fais que des bêtises ! ». Mais les bonbons se vendirent fort bien et furent très appréciés. Ainsi est née la bêtise de Cambrai , un joli bonbon à la menthe qui ressemble à un petit coussin gonflé, rayé de sucre caramélisé, et qui se décline aujourd'hui au chocolat et aux fruits.
Au sud
Les fruits confits d'Apt (Provence - Côte d'Azur)
Ce sont les Romains qui, dit-on, sont à l'origine du confisage au miel. Une méthode utilisée pour conserver les denrées périssables. Aujourd'hui, le principe du confisage consiste à remplacer le liquide contenu dans le fruit par un sirop de sucre et la ville d'Apt atteint la perfection dans cet art. Une tradition qui remonterait au séjour des papes en Avignon…
Le calisson d'Aix (Provence)
Un losange qui rappelle un sourire, un cœur moelleux et fondant fait d'amandes et de melon confit habilléd'un manteau de pain azyme et de sucre poli. Une boîte en carton de la même forme et de la même couleurque la friandise. C'est ainsi qu'apparaît le calisson d'Aix . Donné au début du XVIIe siècle en communion à la place des hosties pour prévenir toute épidémie, le calisson doit son succès à Stéphanie Bicheron qui luiconsacra une confiserie à Paris en 1854. Aujourd'hui la précision de sa fabrication et la délicatesse de sa recette sont perpétuées par les calissonniers
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