Paris 2024

Les aménagements urbains pour les J-o de 2024 : un projet de développement durable pour Paris ?

Le 30 septembre 2017, la France a été choisie afin de célébrer les Jeux Olympiques de 2024 au sein de sa capitale. L’organisation de ces Jeux Olympiques va essayer d’instaurer un développement durable. Le développement durable est, en d’autres termes, « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » c’est ce qu’a cité le Premier ministre norvégien Mme Gro Harlem Brundtland en 1987. Un tel sujet nous amène à nous demander si les aménagements urbains pour les J-o de 2024 à Paris seraient de potentiels projets pour le développement durable. En définitif, les termes aménagements urbains ou projet urbain signifient que l'aménagement est l'acte par lequel la ville et ses quartiers se composent. Ces projets urbains serviront à rénover ou construire des équipements économiques, sociaux, culturels ou encore à améliorer le réseau de transport afin d’améliorer les conditions de vie des habitants. Pour cela, nous étudierons tout d’abord les défis économiques, puis les mise en place communautaires et enfin les enjeux écologiques de l’organisation des Jeux Olympiques.

Pour commencer, nous allons analyser les défis économiques des J-O 2024. Pour cela, nous étudierons les différents problèmes liés au coût ainsi que les solutions.

En 2024 Paris va faire face à de nombreuses dépenses qui, après estimations, s'élèveront à environ 6.8 milliards d’euros qui se décomposent en deux parties. La première, s’élevant à 3.6 milliards d’euros correspond au coût de l’organisation des jeux et est financée par des societés privées afin d’acquérir les droits de diffusion, des programmes de sponsoring nationaux ou encore une donation du Comité International Olympique. La seconde partie correspond à la construction des aménagements urbains et aux investissements, à savoir : le village olympique, le centre des médias ou la piscine olympique. Cette partie sera financée à moitié par le privé et l’autre moitié par le public. Or nous savons que cette estimation est une approximation très basse du coût d’arrivée à l’image de Londres en 2005 qui avait prévu une enveloppe de 2.7 milliards d’euros afin d’organiser les jeux mais qui a, deux ans plus tard,vu ce chiffre grossir jusqu’à atteindre 10.5 milliards en 2007. Certains économistes évoquent un phénomène de winner’s curse. ce phénomène est le fait que chaque ville candidate est contrainte de surenchérir avec un projet plus époustouflant que les autres et le vainqueur est victime de la tendance aux surcoûts systématiques . Paris ne devra pas oublier non plus d’entretenir ces équipements afin de ne pas se retrouver dans la même situation que pour Rio en 2016. Afin de limiter ces dépenses, Anne Hidalgo, la maire de Paris, a décidé de réutiliser 93 % des infrastructures déjà construites et de créer de nombreux emplois dans le domaine de la restauration et de l’hôtellerie afin de répondre à la demande des touristes massifs permettant de développer des activités tertiaires. Ces Jeux Olympiques pourraient générer jusqu'à 10.7 milliards d’euros de retombées économiques dont 3.5 milliards pour le tourisme ainsi que près de 250 0 00 emplois durables, selon une étude réalisée par le Centre de droit et d’économie du sport. Mais cette estimation ne prend pas en compte les résultats éphémères des Jeux-Olympiques.

Ainsi, nous pouvons en conclure que les jeux olympiques ont un coût élevé et qu’ils ne sont souvent pas rentables même si des actions sont entreprises. Après avoir étudié le palier économique voyons maintenant comment les habitants vivront cet événement.

Nous allons maintenant nous pencher sur les mises en place communautaire. Pour cela, nous étudierons les problèmes de ces J-O, puis les aménagements urbains répondants comme solution.

Depuis quelques années la France connaît une atmosphère d’insécurité dûe aux attentats mais comme l’a prouvé la France durant l’euro de football, elle est dans la capacité de repousser ses opposants en augmentant la vigilance de la population et en augmentant la sécurité de ces lieux importants. Depuis quelques années les banlieues de Paris subissent des agitaions ce qui a participé à la dégradation de l’image de ces communes. De ce fait Paris a eu l’idée de réhausser la réputation et la situation de ces banlieues en choisissant Saint Denis comme emplacement des travaux pour le village olympique car, a moins de 5 minutes du stade de France, le village constituera l’épicentre du concept de Paris 2024. Il comprendra trois zones principales : l’Olympic Village Plaza, zone internationale ouverte sur la Seine ; une zone résidentielle, autour de la Cité du cinéma et une zone opérationnelle connectée aux réseaux routiers. Cependant, construire un village olympique à cet endroit entrainera une destruction de logements sociaux et une potentielle hausse des loyers. Cet effet provoquera une fragmentation de la ville et une gentrification des populations. Néanmoins les sites construits laisseront un héritage pour les populations, cela aura pour effet de créer une mixité sociale. Cependant, nous pouvons craindre de fortes congestions dans Saint-Denis ou Paris même. C’est pour cela que de futures stations de métro viendront prolonger la ligne 14 et créer de nouvelles lignes telles que la 16 et 17 comme l’illustre le schéma ci-joint, dans ce cas nous pouvons parler de multimodalité.

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