Paris - Dakar
Mémoire : Paris - Dakar. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clem24 • 11 Novembre 2012 • 847 Mots (4 Pages) • 1 338 Vues
Exposé paris dakar
L’aventure débute en 1977. Thierry Sabine se perd en moto dans le désert de Libye au cours du rallye Abidjan - Nice. « Sauvé des sables » in extremis, il rentre en France subjugué par ces paysages féeriques. Il se promet alors de faire partager cette découverte à un maximum de personnes et n’aura plus qu’un objectif : emmener une majorité de gens dans cette immensité de
sable.
Il imagine ainsi un parcours extraordinaire partant d’Europe. Le tracé rejoindrait ensuite Alger, puis traverserait Agadez pour enfin s’achever à Dakar. Le projet se concrétise rapidement.
Le Paris-Dakar s’ouvre sur un monde inconnu, dans lequel son créateur, Thierry Sabine, apparaît comme un véritable pionnier.
Son credo sera alors : « Un défi pour ceux qui partent. Du rêve pour ceux qui restent. » L’Afrique, continent aux multiples facettes, propose en effet cet élixir parfait mélangeant rêve et compétition. Le 26 décembre 1978, s’élance ainsi de la place du Trocadéro le premier Paris-Dakar. C’était il y a plus d’un quart de siècle... La course la plus médiatique de cette fin de siècle est lancée. Le premier vainqueur moto est un jeune homme nommé Cyril Neveu (Yamaha). Ce premier Dakar est une immense réussite. Son impact, tant par l’ampleur des paysages découverts que par l’originalité du
tracé, s’avère retentissant. Le rallye change définitivement la vie de chaque concurrent. La plus grande épreuve de rallye-raid de tous les temps est née.
Paradoxalement, le Dakar, qui comptabilise 59 morts suscite un engouement populaire exceptionnel en Argentine et dans l'ensemble des pays d'Amérique du Sud. L'Uruguay, le Brésil et la Bolivie ont d'ores et déjà demandé à ASO que le parcours passe chez eux. Le passage du Dakar est d'abord lucratif. L'environnement, au regard des retombées économiques, passe au second plan.
Les détracteurs reprochent aussi à ce rallye de causer une agression écologique en produisant plus de 42 000 tonnes de CO2, et de laisser certains parcours en mauvais état. Il est vrai que Le Dakar produit beaucoup de CO2 mais il est loin d'être l'événement qui en produit le plus : le tournoi Roland-Garros en produit 156 000 et la Coupe du Monde de Football a atteint un taux record de 2 700 000 tonnes.
Pour les détracteurs du Paris-Dakar qui sont constitués également de militants alter mondialistes et d’écologistes occidentaux, cet évènement démontre l’attitude arrogante et néo-colonialiste des organisateurs. La plus active est Claire Aymes (Déléguée de Europe Ecologie Paca) qui multiplie depuis des années des appels et lettres ouvertes pour que le Paris-Dakar soit tout simplement arrêté. De nombreux appels à manifestations et conférences sont de plus en plus fréquents dire stop au Paris-Dakar. Le nombre de morts (23 dont des africains) depuis le début du rallye ne contribue pas non plus à redorer le blason de cette compétition qui souffre déjà d’une image « d’évènement de riches en mal d’exotisme et de sensation forte ».
Pourtant les arguments suivants : La pollution causée par cette évènement, la destruction de la biodiversité et des routes, les
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