Obstacles à la transition énergetique
Fiche de lecture : Obstacles à la transition énergetique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mouct • 21 Février 2022 • Fiche de lecture • 1 022 Mots (5 Pages) • 354 Vues
Question 1 :
L’enjeu de la transition énergétique a suscité beaucoup de débats dans les sciences sociales. D’ailleurs, on peut remarquer que l’approche pluraliste et l’approche marxiste ont eu des postulats différents sur cet enjeu. Dans les lignes qui suivent, nous allons présenter les obstacles à la transition énergétique identifiés par l’approche pluraliste et marxiste. Par la suite, nous allons montrer pourquoi l’approche marxiste à travers ses solutions est la meilleure option pour une transition énergétique.
L’approche pluraliste voit l’État comme un arbitre neutre. En effet, les stratégies de réformes économiques reposent avant tout sur l’information, le débat public et la prise de décisions [1].
L’approche pluraliste favorise un processus de délibération appuyer sur une bonne circulation d’information. En effet, pour les pluralistes, les gouvernements doivent prendre en compte toutes les informations et études environnementales pour prendre les bonnes décisions concernant le climat. De plus, l’approche pluraliste rappelle aussi que chaque groupe d’intérêts a le droit de se prononcer sur le sujet de la transition énergétique. L’approche pluraliste veut aussi qu’on élabore une vision globale de la transition énergétique en organisant des forums et des conférences pour l’environnement. Les pluralistes identifient donc, trois obstacles à la transition énergétique.
Premièrement c’est le manque de volonté politique de la part des gouvernements. Effectivement, les dirigeants manquent de leadership et de volonté pour faire face aux pressions des différents enjeux et groupes d’intérêts face à la transition énergétique.
Deuxièmement, ce sont les bases électorales des partis qui sont un obstacle à la transition énergétique. Ces différentes bases ne sont pas favorables aux politiques environnementales ou à des mesures significatives radicales pour s’attaquer à l’enjeu climatique. Et donc si ces bases sont réticentes aux mesures climatiques, alors les dirigeants ne veulent pas contredire leurs bases électorales au risque de perdre les élections suivantes.
Enfin, le phénomène de désinformation et de dénis des faits scientifiques au sein de la population est un obstacle à la transition énergétique, parce que si la population est désinformée à propos de l’urgence climatique mondiale. Toutes les mesures prises par le gouvernement seront alors contestées par la population. En ce sens, pour une meilleure transition, les populations doivent reconnaitre les faits scientifiques et respecter les mesures environnementales.
Quant à l’approche marxiste qui adopte une perspective autre que celle pluraliste. Les marxistes insistent sur le fait que les lobbys patronaux ont plus de ressources. Selon cette approche, l’État dépend de l’accumulation des profits des entreprises. En effet, l’État est pris en otage par le capital et doit soutenir à son accumulation constante. Cette dépendance de l’État limite les décisions et les marges de manœuvre des gouvernements sur les enjeux climatiques. À partir de là, l’approche marxiste à travers l’auteur Tanuro identifie deux obstacles à la transition énergétique : la course au profit et la croissance de la production matérielle [2].
Le premier obstacle à la transition énergétique selon les marxistes est la maximisation des profits systématique qui est dans l’ADN du capitalisme. Sauf exception, les énergies renouvelables restent plus chères que les énergies fossiles et le resteront pendant une période plus ou moins longue[3], tant qu’on reste dans cette logique de maximisation du profit les entreprises vont opter pour les énergies fossiles qui sont moins chères et plus rentables plutôt que pour les énergies renouvelables. Dans une société capitalisme, les entreprises sont soumises à la concurrence. Dès lors, les entreprises soient maximisées leurs profits pour faire face à la concurrence et rester rentables. Si les entreprises ne maximisent pas leurs profits, elles vont faire faillite. Donc la survie des entreprises dépend de la maximisation de leurs profits.
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