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Les spartiates a proprement parler

Analyse sectorielle : Les spartiates a proprement parler. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Mars 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 319 Mots (6 Pages)  •  649 Vues

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I. LES SPARTIATES À PROPREMENT PARLER.

Il y avait un tout petit nombre de spartiates, de 6000 à 10000 hommes dans la cité Spartiate, presque tous combattant. Il semble que la population de la cité soit même tombé à un moment à 1000 hommes seulement ce qui s’oppose à l’Etat moderne qui gère une grande masse de sujets. La population contrôlée d’habitants est 5 à 6 fois supérieur alors que seuls les Spartiates ont la citoyenneté. Les Spartiates sont souvent appelés les égaux.

Les Spartiates sont astreints à un véritable dressage militaire qui exclue presque complétement la famille de l’éducation et la formation des citoyens. Pour que la cité soit bien organisée, il faut que le citoyen soit formaté par la cité elle même dès la jeunesse. C’est l’une des constantes de la pensée aristocratique depuis l’antiquité. Dès la naissance, c’est la cité qui décide si un enfant va vivre ou pas, les enfants malformés ou trop faibles sont exposés et on les laisse mourir. Dans les autres cités, c’est le père de famille qui a le choix des enfants qu’il laisse vivre. A Spartes, les enfants ne restaient jamais sans surveillance, on détestait leur laisser de la liberté. Un agent, le « Pédonome » était chargé de fouetter les enfants qui se comportaient mal dans la rue. Dès l’âge de 7 ans, les enfants étaient retirés à leur mère et ils étaient embrigadés. Entre 7 ans et 12 ans, ils vivaient ensemble sous la surveillance d’un agent de la Cité, et à partir de 12 ans ils étaient dans un embrigadement quasi militaire. C’est dans ce cadre qu’on admettait des relations pédérastiques entre des hommes âgés et des garçons plus jeunes. Ce sont des relations intimes mais aussi contrôlés par la cité, ou l’Homme plus âgés inculqué à l’enfant le rôle qu’il devait juger. Dans cette éducation spartiate, la métaphore animale n’est jamais loin. Les unités dans lequel ses enfants étaient enrégimentés avaient des noms de troupeaux, le vocabulaire employé était celui des éleveurs de bovins. Le matériel humain était assimilé à du bétail.

De plus, dans cette éducation militaire, il y a une période mystérieuse qu’on appelle la Cryptie (Krypteia). C’est une sorte d’épreuve de survie dans les terrains à laquelle étaient soumis tous ces jeunes garçons avant 18 ans. Il s’agissait de les envoyer dans la campagne avec pour mission de survivre sans se faire remarquer. Tout ce qui pouvait montrer leur ingéniosité et leur résistance était permis. Ces jeunes gens semblent avoir était utilisés par les organes de la cité pour renforcer le régime de terreur sur les Hilotes, couche sociale très dégradée au service de la cité de Spartes et est tenue en marge des institutions. Les Spartiates craignent les Hilotes qui sont la majorité et n’hésitent pas à les tuer lorsqu’ils leur paraissent trop forts, intelligents ou revendicatifs, dangers potentiels de la société. On demandait à ces jeunes gens pendant cette épreuve de tuer des Hilotes.

A partir de 18 ans, le spartiate est toujours embrigadé, soldat jusqu’à 30 ans envoyé par la cité dans toutes les guerres qui concernent Sparte. A 30 ans, le spartiate quitte l’armée, il est obligé de se marier et reçoit un lopin de terre que l’on appelle le Klèros, qui veut dire le lot, ce qui est alloué à une personne. C’est une exploitation agricole qui permet à une famille de survivre. Ce n’est pas une exploitation agricole d’exportation qui vise à vendre les produits, c’est vraiment pour sustenter une famille sans enrichir l’exploitant. Ce Klèros, il ne le cultive pas lui même, c’est interdit. Il doit le faire fructifier, mais le travail est fait par les Hilotes fournis par la cité. En principe, tous les Spartiates ont un lot de terre équivalent, ce qui assigne leur égalité. Il ne faut pas croire qu’à partir de 30 ans le citoyen est libre de vivre à sa guise. Il continue à être encadré par la cité. C’est un des arguments employés comme contre-modèle athénien démocratique ou chacun vit à sa guise comme il l’entend. Or, le modèle spartiate vise à donner une homogénéité à la société et empêche que

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