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Les empires ibériques au début du XIXe siècle

Cours : Les empires ibériques au début du XIXe siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Novembre 2019  •  Cours  •  1 510 Mots (7 Pages)  •  479 Vues

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LECON 1 : LES EMPIRES IBERIQUES AU DEBUT DU XIXe SIECLE

I.        Permanence des structures coloniales

1.        Structures du pouvoir colonial

     1808 marque la fin de l’époque moderne (époque colonial) et le début de l’époque contemporaine. A cette époque l’Amérique latine est occupé par les empires Espagnol et Portugais (depuis le XVe). Toutes les terres ne sont pas encore connues, comme l’Amérique du nord. Le moteur de la colonisation Espagnol de l’Amérique est l’Etat plus précisément le domaine de Castille (Madrid). L’Etat est donc propriétaire de toutes ces terres que le roi d’Espagne/du Portugal a repartie, ou même vendu. L’Eglise est un instrument administratif au service du roi.

Le roi délecte c’est pouvoir à quatre vice-rois en Amérique latine :

•        Vice royauté de nouvelle Grenada

•        Vice royauté de Nouvelle Espagne

•        Vice royauté du Pérou

•        Vice royauté du Rio de la plata

•        Vice royauté du Brésil (Portugal)

Le roi est le ciment de l’Amérique, le vice-roi a autant de pouvoir que lui mais en Amérique, ils obéissent au roi (si demande le retour d’un vice-roi celui doit revenir). Les vice-rois agiront dans un premier temps seul puis ils auront « l’aide » d’intendants.

En 1524 est créée le conseil des Indes, conseil qui s’occupe de l’Amérique en Espagne qui seconde le Roi, au niveau politique et juridique.

Audiences : Tribunaux juridiques sur un grand territoire

Oidores : juristes, ils sont lettrés ils ont des diplômes universitaires

ROI

CONSEIL DES INDES

+ rajout des intendants XVIIIe

4 VICE-ROI

 13 AUDIENCES                                    

550 PROVINCES (coregimientos)

MUNICIPALITE (municipio)

En 1500 la flotte commandé par Pedro Alvares Cabral découvre le brésil, le Portugal et l’Espagne suivent quasiment le même processus colonial.

2.        Structures commerciales et économiques

      La présence de l’Etat est très forte, elle a le monopole sur le commerce entre l’Espagne et l’Amérique. Le Quinto real est l’impôt sur la marchandise représentant 20% du prix de la marchandise, ce qui en fait la richesse de l’Empire. Prélevé à Lisbonne pour le Portugal et Madrid/Séville pour l’Espagne par système de cabotage c’est-à-dire que les bateaux longent les côtes. L’Amérique est aussi relié par port avec l’Asie par le Mexique (Acapulco).

Les minerais sont le principal échange de l’Amérique, la couronne y est donc très attentive. Les échanges de métaux et principalement d’argent font rapporter des milliers de pesos à l’Espagne.  La recherche des métaux s’effectue à partir du XVIIe, au XVIIIe c’est principalement l’argent qui est rechercher dans les mines de Potosi ou ont y fait venir banquier et ingénieur Allemand. La main-d’œuvre est de plus en plus faible à cause de la complexité de la tâche.

L’Amérique dans une nouvelle période les recherche se concentreront sur l’or du brésil à Mina Gerais.

Le travail est obligatoire, reprise de la culture Inca mita, effectivement la main d’œuvre est principalement composé d’Inca de plus ils doivent donner leurs garçons pour y travailler, le contrat de travail n’existant pas la plupart fuit, déserte. Le métal dès son arrivé en Europe est transformé en monnaie a La Casa De La Moneda. Les produits européens envoyer sont des produits manufacturiers, ne provenant pas souvent d’Espagne mais de France ou d’Angleterre.

Le Royaume à de plus en plus de mal à contrôlé les Pillages aux niveaux des Caraïbes, début des trafique d’homme, d’esclave, commerce triangulaire. Les Corsaires, France, Angleterre, Pays-Bas qui protègent les Américains, intervenant comme police maritime.

En 1762, Rio de Janeiro devient la capitale du Brésil pour raison économique, elle est plus proche des mines.

II.        Des sociétés entre hispanité et métissage

1.        La ville, moteur de l’Amérique

     L’Amérique est colonisé en fondant des villes dominées par le pouvoir civil. Toutes ces villes se ressemble dans leurs dispositions. La ville est organisée de la même façon que Rome. On peut compter des capitales politique, d’audience où se trouves les vice-rois ; de grande capitale religieuse comme Guadalajara au Mexique ou Alvador de Bahia mais aussi des villes d’échange comme le grand port d’Acapulco, Buenos Aires.  

Trace : ville qui s’organise autour d’une place centrale, la place Mayor ici

L’Amérique est fondé sur le métissage c’est une société très mélangée, métissé, appelé sang-mêlé, avec une forte diversité sociale. C’est une société moins rigide, moins hiérarchisé, ce qui est une immense différence avec l’Europe.

Quelques chiffres :

-En 1650 il y avait environ 7 500 000 personnes sur le continent, dont 10% de « blanc », 10% de « noir », 13,33% de sang mêlé et 66,66% d’indiens.

-En 1810 soit 2 siècles plus tard il y avait environ 16 910 000 personnes sur le continent, 19% de « blanc », 31% de sang mêlé, 5% de « noir » et 45% Indiens.

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