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Les droits de la femme

Cours : Les droits de la femme. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Avril 2018  •  Cours  •  973 Mots (4 Pages)  •  536 Vues

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L’évolution de la condition des femmes depuis 1830

Au début du XXème siècle :

-Les femmes sont soumis aux Code civil* de 1804. La femme passe de l’autorité du père a celle du l’époux, on dit d’elle qu’elle est mineure tout au long de sa vie. (1884 divorce autorisé ; 1907 droit au salaire ; 1938 droit d’agir en justice ; 1944 droit de vote et éligible ; 1945 premier vote des femmes ; 1965 droit d’ouvrir un compte sans autorisation du mari)

-Du début de XXème siècle jusqu’en 1939, des associations féministes agissent pour réclamer l’égalité civile et faire évoluer la condition féminine. (Code pénal de 1920 interdit l’ivg et la contraception).

Code civil : C’est l’ensemble des lois qui régit le statut des personnes, des biens et des relations entre citoyens.

Condition féminine : C’est l’ensemble des éléments qui décrivent la place et le rôle des femmes dans la société.

Louise Weiss (1893-1983): C’est une militante féministe( personne qui réclame des droits identiques pour les hommes et les femmes) qui, dans les années 1930, se lance dans le combat pour l’obtention du droit de vote. Elle invente de nouvelles formes d’action originales (élection « sauvage » dans les rues de Paris, manifestation au grand prix de Paris avec un public principalement masculin…) afin de mobiliser la presse autour de ce combat et de gagner l’opinion publique à sa cause. Elle crée l’association La Femme Nouvelle et elle n’hésite pas à se présenter à des élections municipales de 1935 mais ce n’est qu’en 1979 qu’elle sera élue aux premières élections du Parlement européens.

Louise Weiss est une militante féministe qui lutte pour obtenir l’égalité politique et donner aux françaises la pleine citoyenneté grâce au droit de vote. Pour cela elle crée une association « La Femme Nouvelle » qui dispose d’un local sur les Champs-Elysées, une des rues les plus célèbres de Paris. Pour interpeller l’opinion publique Louise Weiss et les militantes de l’association s’inspirent aussi des actions médiatiques utilisées par les suffragettes dans d’autres pays : Manifestation dans la rue, irruption dans des spectacles, organisation d’élection « sauvage » avec des femmes candidates et électrices. Elles n’hésitent donc pas à troubler l’ordre public et enfreindre les lois pour faire entendre leur cause : Obtenir les mêmes droits politiques que les hommes. Pour que cette revendication aboutisse, il faut que l’opinion publique y soit favorable et que les députés et sénateurs élus pour représenter la nation, s’y conforment. Or dans l’entre deux guerres, le Sénat fait barrage aux propositions de modification de la loi.

 L’ordonnance de 1944 prise par le Général de Gaulle rend les femmes électrices et éligibles (un siècle après les hommes). La faible participation dans les assemblées a conduit à la loi sur la parité de 2000, principe qui vise à établir une égalité de traitement entre les hommes et les femmes dans le domaine de la politique).

Simone Veil et le débat sur l’IVG

La femme française accèdent à la maîtrise de sa fécondité grâce à :

  • La loi Neurwirth de 1967, qui autorise la contraception.
  • La loi Veil de 1975, qui autorise l’avortement (sous certaines conditions)

Simone Veil (1927-2017) : Rescapée des camps de concentration elle devient magistrate après la guerre et s’engage en politique. Ministre de la santé de 1974 à 1979, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, elle est chargée de présenter et défendre le projet de loi légalisant l’avortement qui porte son nom et entre en vigueur en 1975(pour 5 ans, puis reconduit définitivement). Simone Veil a également été la première femme présidente du Parlement Européen (1979-1982).

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