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Les Guerres actuelles

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Par   •  11 Avril 2013  •  Dissertation  •  3 776 Mots (16 Pages)  •  1 012 Vues

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Les guerres d’aujourd’hui : ECJS

Opération libération de l'Irak

L'opération libération de l'Irak ou opération libération des Irakiens est le nom donné à la deuxième guerre du golfe par le département de la Défense des États-Unis dont l'objectif officiel principal est d'évincer Saddam Hussein et le parti Bas du pouvoir, ainsi que d'instaurer la démocratie en Irak.

Le Royaume-Uni et l'Australie, pays alliés aux États-Unis dans leur « guerre globale contre le terrorisme », optent pour d'autres dénominations pour désigner les opérations militaires en Irak; respectivement l'Operation Telic et l'Operation Falconer.

Déclenchée le 19 mars 2003, l'Operation Iraqi Freedom s'est achevée le 19 août 20104 pour être renommé Opération Aube Nouvelle (anglais : Operation New Dawn)5 le 1er septembre 2010.

Quelles sont les guerres « chaudes » qui empoisonnent aujourd’hui les relations internationales, et surtout comment peut-on les résoudre ?

Des soldats français meurent en Afghanistan ; dans le camp opposé, des Français et des Européens ont rejoint le djihad – la « guerre sainte » – en Irak et au Pakistan ; les dirigeants des nations européennes et des instances internationales semblent impuissants à mettre un terme aux atrocités du Darfour, au conflit israélo-palestinien, à l’occupation de la Géorgie…

Parce que notre pays a choisi un camp (nucléaire iranien, crise libanaise), ou qu’il participe à l’arbitrage de ces conflits, ses décisions affectent la paix dans le monde. Afghanistan, Darfour, Colombie, Géorgie, Israël-Palestine, Irak, Iran, Liban, Tibet... ces crises ne sont plus l’expression d’une barbarie lointaine : ce sont « Nos guerres ».

Pourquoi ces guerres ? Qui en sont les acteurs ?

A l’heure où Internet nous submerge d’informations contradictoires et incertaines, les chercheurs les plus prestigieux de Sciences Po, du CNRS, du Collège de France, de New York University, mais aussi des diplomates et de grands spécialistes internationaux de la résolution de conflits partent de l’actualité qui fait la « une » des journaux pour nous l’expliquer, simplement. Et surtout, pour la première fois, ils osent nous proposer leurs solutions pour en finir avec ces conflits. Et si nos guerres n’étaient pas inéluctables ?

Nous avons sélectionné neuf de ces conflits pour cette première édition. Ils font la une de nos journaux, du drame de l’Afghanistan à celui de la Géorgie, jusqu’au conflit israélo-palestinien.

De nouveaux acteurs (Ben Laden, les Janjawids) sont apparus et des logiques difficiles à comprendre ont émergé dans ce nouveau monde secoué par des conflits ouverts.

Cet ouvrage a l’ambition de les présenter et d’expliquer de manière concise les conflits de forte intensité avec lesquels nous vivons et dont nous sentons en permanence les répercussions en 2008-2009 : conflit israélo-palestinien, Irak, Afghanistan, Darfour…ses acteurs, leur histoire, l’état des négociations et surtout, c’est la nouveauté, notre propos est de mettre l’accent sur les différentes solutions qui pourraient les résoudre, illustrées par des cartes.

Ecrit par les plus grands spécialistes européens, américains et arabes, acteurs ou témoins privilégiés de ces guerres (Pierre Jean Luizard, Robert Malley, Barnett Rubin, Henry Laurens, Andrew Fisher, Bernard Hourcade, Ghassan Salamé, personnalités de l’ONU, …) Chercheurs de l’Institut de Relations Internationales, de l’International Crisis Group et de la New York University, de Think-tanks américains entre autres. Les « solutions » envisagées seront subjectives et pragmatiques.

Le Tibet existe-t-il ? Faut-il craindre un Iran nucléaire ? Peut-on résoudre le conflit israélo-palestinien ? Les Etats-Unis doivent-ils retirer leurs troupes d’Irak ? Doit-on inculper le président du Soudan avant de conclure un véritable accord de paix au Darfour ? La communauté internationale peut-elle encore réussir en Afghanistan et comment ? Voici quelques unes des questions auxquelles tente de répondre ce livre.

La guerre change de valeur et de sens

Loin de cultiver le pessimisme, il écrit : « La liaison entre la guerre et la paix se renforce dans un sens positif, en dépit d’errances et de tâtonnements. La guerre change de valeur et de sens : elle doit créer les conditions de la paix durable à travers la reconstruction du pays ou de la zone affectée. La paix se dote des premiers éléments d’une stratégie efficace. Moins universaliste, plus pragmatique, elle apprend non pas à gagner d’un coup le monde mais, pas à pas, à occuper des terrains. La stratégie militaire est devenue de plus en plus intégrale. On parle ainsi d’opérations de rétablissement de la paix, ou de projection de stabilité. S’agit-il là d’euphémismes ? Pas vraiment, car, pour les Occidentaux et pour certains asiatiques notamment, la guerre ne se conçoit plus que limitée dans le temps et mesurée en violence. De ce fait, le droit de la guerre ne s’applique plus comme auparavant, exposant trop souvent les populations aux exactions archaïques et les combattants à l’arbitraire. Toutefois, les règles d’engagement des forces se font de plus en plus contraignantes. »

La guerre d’Irak était BIEN une guerre du pétrole (cette fois, c’est prouvé !)

On s'en doutait, quelques-uns l'avaient affirmé, mais on n'avait pas vu encore la fumée sortie du canon. C'est désormais chose faite, grâce au militant britannique Greg Muttitt et à son livre d'enquête Fuel on The Fire, publié en avril.

L'accès au brut irakien était bel et bien au coeur de la décision britannique de s'engager aux côtés des Etats-Unis lors de l'invasion de l'Irak en 2003. C'est ce que prouvent des documents confidentiels obtenus par M. Muttitt grâce à la loi britannique sur la liberté d'information, et dont le quotidien The Independent s'est fait l'écho. [Je gardais sous le coude cette info, en attendant de voir si elle allait faire scandale en Grande-Bretagne : loupé, à ma maigre surprise.]

Cinq mois avant le début de l'invasion lancée en mars 2003, la ministre du commerce britannique, la baronne Elisabeth Symons, déclarait aux représentants des majors britanniques qu'elle ferait en

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