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Le concert des nations à l’heure des alliances

Commentaire de texte : Le concert des nations à l’heure des alliances. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  1 726 Mots (7 Pages)  •  542 Vues

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 Le concert des nations à l’heure des alliances

Le terme de nation fait son apparition au XIXe siècle et marque une prise de conscience de

l’identité des pays des Balkans au coeur des ambitions impériales. Le premier document à l’appui

est un extrait intitulé Crispi et l’alliance franco-russe issu des Derniers écrits et discours

extraparlementaires 1891-1901 sous la direction de Palamenghi Crispi, tiré des pages 245-250 et

écrit en Octobre 1897 par Francesco Crispi : un homme s’étant largement imposé sur la scène

politique Italienne de 1848 à sa mort en 1901. En effet premier ministre de l'Italie de 1887 à

1896 ,Crispi était internationalement célèbre et souvent mentionné avec des hommes d'état du

monde tels que Bismarck (homme d’état Allemand à l’origine de la triplice).

A l'origine un patriote italien libéral et démocrate s’étant largement fait remarqué pour ces actes

révolutionnaire dans sa jeunesse (complots contre le Piemont, conquête des deux Sicile), il devient

un premier ministre autoritaire belliqueux et un allié et un admirateur de Bismarck d’où son point

vue dans cet extrait.

Cet extrait évoque en effet les ressentis de Crispi sur la récente alliance entre la France et la Russie

(1894), qui selon lui serait néfaste pour la république Française dont les valeurs s’oppose à l’empire

Russe. De plus il expose ses doutes quant aux conséquences que pourraient provoquer les ambitions

« secrètes » de la Russie (dans les Balkans) mêlés au caractère revanchard de la France toujours

amère de sa défaite récente (en 1871) face au royaume de Prusse. Toujours est-il que l’auteur

exprime son désir de voir cette alliance entre le président Faure et l’empereur Nicolas II ne pas

perdurer.

Le second document à l’appui est intitulé L’annexion de la Bosnie-Herzégovine, extrait du tome 2

Renouvellement de la triplice jusqu’ a la démission du chancelier, tiré des Mémoires du chancelier

prince de Bülow, écrit entre 1902-1909. Cet extrait est notamment disponible dans la revue

Questions internationales (au numéro vingt-trois) dont les sujets sont des questions d’actualités

internationales et européennes. L’auteur est Bernhard von Bülow, un homme d'État allemand ayant

occupé plusieurs postes politiques dont celui de ministre des affaires étrangères de 1897 à 1900 et

celui de chancelier impérial de 1900 à 1909 auprès de Bismarck.

Cet extrait met en avant l’annexion de la Bosnie-Herzegovine par l’empire Austro-Hongrois en

1908, selon l’auteur une conséquence de la guerre russo-Turque menée dans les Balkans par le tsar

Alexandre II entre 1876 et 1877. Une guerre qui selon l’auteur aurait eu un but idéologique en

faveur d’une nation slavophile ou « panslavique ». De plus l’auteur évoque deux figures ayant joués

un rôle primordial dans l’annexion de la Bosnie-Herzegovine : Isvolski (ministre des affaires

étrangères Russe) et Aerhenthal (son homologue Austro-Hongrois). En effet Izvolski voulait

réaliser une ouverture dans le Bosphore et les Dardanelles afin de permettre un passage en

Méditerranée aux navires de guerre russes. C'est pourquoi il rencontre Aehrenthal afin qu’il

convienne que la Russie laisse l'Autriche annexer la Bosnie-Herzégovine, en échange d’un accord

pour une ouverture des détroits. Le texte n’en touche pas mot mais le ministre Russe sera trahit car

l’accord ne sera jamais respecté du côté austro-hongrois ce qui en l’évidence aura un impact.

En quoi les décisions et les ambitions de l’empire Russe au XIX° siècle entraînent des réactions en

chaînes néfastes pour l’Europe ?

Le 27 Décembre 1893, puis le 4 Janvier 1894, l’empire Russe et la république Française

ratifient une convention secrète d’alliance. L’idée d’alliance Franco-Russe n’est pas une idée

nouvelle comme le souligne le document premier (lignes 3 à 4) « l’accord des deux gouvernements

sur la solution des problèmes internationaux s’était déjà manifesté... » puisqu’en 1808 à Erfurt une

entente avait été convenu entre les les deux parti à l’époque représentés par Napoléon Ier et le tsar

Alexandre Ier ,leur condition était l’alliance contre l’Autriche. Cependant cette idée ne pu aboutir à

cause de la crainte de la Russie envers la France, idée véhiculé par le conseillé de Napoléon

(Talleyrand homme connu pour sa grande traîtrise). Fort heureusement rien ne se mit en travers de

l’entente Franco-Russe de 1894.

Les modalités qui unissaient les deux gouvernements sont inconnue de l’auteur du document

premier malgré ses différentes conjonctures « nous ignorons les conditions de cette alliance ». Les

modalités étaient premièrement la mobilisation mutuelle de la république et de l’empire en cas de

mobilisation de la triplice. La « triplice » était une alliance entre l’empire Allemand, la monarchie

austro-hongroise et le royaume d’Italie instauré en 1882 par Bismarck et qui avait pour but d'isoler

diplomatiquement la France et la Russie. La seconde modalité consistait en une intervention Russe

contre l’Allemagne et l’Italie si elles attaquaient la France. Enfin la troisième modalité consistait

en l’intervention Française contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie si elles venaient à attaquer la

Russie. Cette alliance est une convention à unique but défensif contre la triplice qui met en danger

ces deux gouvernements.

Cependant cette alliance n’a pas pour seul but la protection mutuelle comme l’évoque le document

premier (ligne 31-32) « nourrie de haine et se prépare à la vengeance », la France attend une

opportunité (une attaque de l’Allemagne sur la Russie ?) afin de récupérer son prestige impériale

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