La question palestinienne depuis les années 1990
Dissertation : La question palestinienne depuis les années 1990. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pepito2058 • 30 Septembre 2022 • Dissertation • 1 208 Mots (5 Pages) • 261 Vues
Andréas Pena Terminal B
Sujet – La question palestinienne depuis les années 1990.
Depuis la création de l’Etat d’Israël (1948), des tensions incessantes n'ont cessé de se développer entre Israéliens et Palestiniens. Cependant les accords d’Oslo réalisés le 13 septembre 1993 apparaissent comme un tournant, avec la création de l’Autorité palestinienne, censée préfigurer un Etat palestinien indépendant. Les Documents 1a et 1b sont tous deux des photographies. La première est une photographie présentant Bill Clinton le président des Etats-Unis (1993-2001), accueillant les accords d'Oslo entre le Premier ministre Israélien, Yitzhak Rabin, et Yasser Arafat, le dirigeant de l’OLP pour le règlement du conflit existentielle entre Israël et la Palestine. La 2ème photographie est une photo du “Mur de séparation” entre les territoires palestiniens, construit par l’Etat israélien depuis 2002 à la suite de la seconde Intifada. Le deuxième document présenté est un article du journal Le Monde publié le 19 septembre 2013 par Laurent ZECCHINI, intitulé “Oslo ou le rêve fracassé". Dans cet article, le journaliste français explique les conséquences de la poignée de main mythique entre les deux hommes politiques ainsi que le contexte du retour en arrière mené par Benyamin Netanyahou, le successeur de Yitzhak Rabin. Avec l’aide de ces documents, nous allons voir quel bilan faire des accords d’Oslo sur la question palestinienne 20 ans après ? Dans un premier temps, nous allons voir comment les accords d’Oslo se sont mis en place ainsi que leur impact sur les relations israélo-palestiniennes, pour dans un second temps voir les différents obstacles au règlement de la question palestinienne.
Les accords d’Oslo ont nécessité l’intervention de différents acteurs pour sa mise en place. En effet, la présence israélienne en tant qu'Etat, et la présence palestinienne en tant qu’Organisation dans l’accord peut-être surprenante, cependant la présence des Etats-Unis l’est d’autant plus. Durant l'accord, les Etats-Unis ont joué un rôle de “médiateur” entre les deux partis, comme montré sur la photo du document 1a. On y retrouve le président Américain Bill Clinton se tenant entre les deux partis se serrant la main, tandis que le président américain tend ses bras autour des deux représentants comme s'il unissait les deux peuples instaurant ainsi la paix dans la région palestinienne. À travers cet accord, les Etats-Unis se présentent comme garants de la paix et montrent leur volonté d’intervenir partout dans le monde, avec “la signature à Washington de la « Déclaration de principes »”, qui a été “encouragée par le président américain Bill Clinton”.
Grâce à cet accord, on remarque un changement important dans le conflit entre israéliens et palestiniens puisque les deux partis se sont reconnus l’un l’autre : ”pour la première fois, Israéliens et Palestiniens se reconnaissaient mutuellement, convenaient de chercher ensemble les moyens de parvenir à une paix durable”. La Palestine reconnaît Israël comme Etat à part entière tandis qu'Israël reconnaît Yasser Arafat et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), comme seul représentant palestinien avec le remplacement de l’OLP par l’AP, l'Autorité palestinienne, faisant preuve d’une potentiel mise en place et création d’un État palestinien : “Les premiers acceptaient de reconnaître l’OLP comme seuls représentants du peuple palestinien, laquelle a donné naissance à l’Autorité palestinienne”.
Autres que les accords politiques permettant la réconciliation des deux pays, d’autres accords militaires et économiques sont négociés afin d’assurer une paix durable dans la région. Pour ces accords, Israël “s'engageait à retirer son armée de certaines parties des territoires palestiniens”, et les deux partis organisent des “instances de concertation et de coordination en matière sécuritaire, sans lesquelles la stabilité relative qui prévaut en Cisjordanie aurait volé en éclats”, afin d’assurer ensemble la sécurité dans la région tout en coopérant économiquement. Les accords d’Oslo représentent en 1993, un formidable espoir au Proche-Orient. Par des accords politiques militaires et économiques équitables, il assure une paix positive permettant de faire baisser les tensions dans la région. Cependant, cet espoir sera de courte durée.
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