La Reforme Protestante
Analyse sectorielle : La Reforme Protestante. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar christelisee • 2 Mars 2015 • Analyse sectorielle • 2 771 Mots (12 Pages) • 1 261 Vues
Thème : La Réforme Protestante
INTRODUCTION ……………………………………………………………………p2
I- LES ORIGINES …………………………………………………………..p2
II- Tentatives de réforme interne et précurseurs de la Réforme …..p3
III- La Réforme Luthérienne ………………………………………………...p3
IV- La rupture avec Rome …………………………………………………...p4
V- L’EXPANSION DE LA REFORME ……………………………………..p4
1- Réformateurs et troubles sociaux …………………………………..p4
2- L'organisation de l'Église luthérienne ………………………………p4
3- La Réforme Suisse ……………………………………………………p5
4- La Réforme Strasbourgeoise ………………………………………...p5
5- La Réforme Calvaniste ………………………………………………..p5
6- La Réforme Anglicane …………………………………………………p6
VI- CONTRE REFORME CATHOLIQUE ……………………………………p6
1- Concile de Trente …………………………………………………………..p6
2- Les Jésuites …………………………………………………………………p7
VII- LA GUERRE DE TRENTE ANS …………………………………………..p7
CONCLUSION ………………………………………………………………………….p7
INTRODUCTION
Amorcée dès le XVe siècle et culminante au XVIe siècle, la Réforme protestante est une volonté d'un retour aux sources du christianisme et aussi, par extension, un besoin de considérer la religion et la vie sociale d'une autre manière. Elle reflète l'angoisse des âmes, par la question du salut, centrale dans la réflexion des réformateurs, qui dénoncent la corruption de toute la société engendrée par le commerce des indulgences. Les réformateurs profitent de l'essor de l'imprimerie pour faire circuler la Bible en langues vulgaires (notamment l'allemand après la première traduction réalisée par Martin Luther), et montrent qu'elle ne fait mention ni des saints, ni du culte de la Vierge, ni du Purgatoire. La référence à la Bible comme norme est néanmoins une des principales motivations des réformateurs. Ce principe, Sola scriptura, les guidera.
Commencée par Martin Luther en Allemagne et Ulrich Zwingli à Zurich, puis Martin Bucer à Strasbourg et plus tard Jean Calvin à Paris et Genève, la Réforme touche la majeure partie de l'Europe du Nord-Ouest. Les tentatives de conciliation ayant échoué, elle aboutit à une scission entre l'Église catholique romaine et les Églises protestantes. La Contre-Réforme catholique engagée à l'issue du concile de Trente ne permet à l'Église catholique qu'une reconquête partielle des populations passées au protestantisme.
I- LES ORIGINES
De nombreux facteurs interviennent. Pendant longtemps les
historiens ont pensé que les vices du clergé étaient la
principale cause de la Réforme : la débauche de certains prêtres
et moines qui vivent publiquement en concubinage, s'enrichissent
avec l'argent des fidèles... Ces abus ne sont pas vraiment les
causes de la Réforme, l'Église catholique s'est en effet sans arrêt
efforcée d'y remédier. Par ailleurs, cette thèse est en quelque sorte
favorable à l'Église Catholique en ce qu'elle délégitimise la Réforme protestante comme une réaction contre des problèmes temporels (les turpitudes du clergé, les indulgences) en occultant le souci essentiellement spirituel du peuple et des réformateurs protestants. Les conciles du xve siècle ne peuvent prendre de décision efficace tant l'autorité du pape est affaiblie. De fait, les fidèles ne reprochent pas au clergé de mal vivre mais de mal croire.
En effet, le Pape répond mal aux angoisses des fidèles. Depuis le xive siècle et la grande peste, les fidèles vivent dans la terreur du salut. Les thèmes fantastiques du temps, danses macabres peintes dans les églises, livres millénaristes en sont les témoins. Les procès contre les sorcières se multiplient à partir de la fin du xve siècle. La peur de la mort et de l'enfer a comme conséquence le développement du culte marial, des saints, des reliques et la pratique des indulgences. Le but est de gagner son paradis sur la terre même au prix d'un séjour au purgatoire.
II- TENTATIVES DE REFORME INTERNE ET PRECURSEURS DE LA REFORME
Trois préréformateurs sont reconnus par les historiens protestants : Valdo le fondateur du mouvement des Pauvres de Lyon, John Wyclif l’universitaire anglais, Jan Hus le préréformateur tchèque brûlé en 1415 à Constance. À ces trois incontournables, certains ajoutent Bernard de Clairvaux, Lefèvre d’Étaples, Savonarole, les bibliens… La liste n'est pas clause. Mais la notion même de préréforme a ses limites on peut en citer deux : s'il est indéniable qu'ils précédent historiquement la réforme, les préréformateurs peuvent ne pas avoir envisagé ni adopté l'ensemble des principes de la réforme ; et si l'on suit l'analyse d'Amedeo Molnár d’« une certaine manière on peut estimer que Jan Hus n’était pas un préréformateur, mais que Luther était un posthussite ».
Un des plus anciens précurseurs de la Réforme est l'anglais John Wyclif. À travers ses premiers écrits transparait l'idée que Dieu exerce par l'intermédiaire du pape, son
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