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La Réforme Protestante

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Par   •  24 Mars 2014  •  Analyse sectorielle  •  6 017 Mots (25 Pages)  •  800 Vues

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La réforme protestante ne crée aucune rupture dans la chrétienté. La Chrétienté a connu une véritable rupture au XI°s => schisme entre la chrétienté grecque et latine.

La réforme protestante crée une rupture nouvelle en Europe de l’Ouest. Rupture en 1520 lorsque la papauté condamne Luther comme hérétique => cette hérésie sera transformée en Eglise.

Un schéma a ltps prévalu pour expliquer ce phénomène. Il y avait une chrétienté plongée dans les abus qui caractérisait les ecclésiastiques du MA. Face à ses abus a surgi une réforme : la réforme protestante. Celle-ci a donne lieu à une réponse catho => contre réforme établie lors du Concile de 30.

Ce schéma est faux bien qu’il prime encore svt. Il semble dire que ce qui est à l’initiative du renouveau c’est la réf protestante. Or, celle ci a été précédée par un nb colossal de réf catholiques. Ce schéma laisse sous entendre que dès que la contre réf a eu lieu, la réforme protestante n’aurait plus de légitimité. C’est la raison pour laquelle Louis XIV révoque l’Edit de Nantes. Ce que les Protestants reprochent aux Catho n’est pourtant pas de mal vivre mais de mal croire.

Csq : aujd on a l’idée que ce qui caractérise le MA n’est autre que la prolifération de réf. La réf protestante n’a pas le monopole de ces réf mais engendre une réf en rupture avec l’Eglise qui s’individualisera progressivement et deviendra l’Eglise réformée.

Cmt la F s’inscrit elle dans ce mvt de réforme ?

I. La vie religieuse au début du XVIe siècle

A. Une obsession et une angoisse : faire son salut

Les H du début du XVI°s sont familiers de la mort (disettes, pestes…). Ce qui les angoisse n’est pas tant la mort que ce qui vient après. La religion leur offre des secours (processions collectives…) afin de pas être frappés par des malheurs tq la peste, la guerre. « A peste, a fame a bello libera nos domine. » Existence d’une religion populaire qui vise à rassurer et à protéger contre les malheurs des temps.

Un motif iconographique est en vogue au XVI°s : la vierge au manteau, qui pd sous son aile les hommes frappés par les fléaux et peines de l’existence.

La plupart des gens croient en la vie éternelle. Après la mort, s’opèrent les jugements derniers. Idée qu’à la fin des temps le jugement dernier enverra les bons au Paradis, les autres en Enfer. On était au départ persuadé que ce jugement était imminent. A la fin du XVI°s on est persuadé que la fin des temps est proche tq Girolamo Savanarola (dominicain, inspirateur de la Rév florentine) est persuadé qu’il faut établir un roy de Dieu à Florence pour accueillir le retour du Christ.

Cette angoisse du jugement dernier est alimentée par le fait que l’imprimerie diffuse des prophéties anciennes, les pronostications astrologiques. On représente le jugement dernier sous toutes ses formes. En F l’une des plus gdes fresques est peinte dans la cathédrale d’Albi au début du XVI°s.

Première inquiétude pour les H : la fin imminente des temps qui rend expresse la nécessité de faire son salut.

//mt, le jugement individuel. Le XI°s a conduit un certain nombre de marchands à compter le tps. Le tps qui s’écoule entre la naissance et le jugement dernier pourrait être mis à profit pour se racheter. Il s’agit du purgatoire, on y subit les peines qui seraient infligés avant le jugement individuel pour accéder au Paradis. L’Eglise offre aux vivants et aux morts la possibilité de se racheter dans l’au-delà : on parle de la communion des saints. L’Eglise va apporter un remède à cette angoisse des hommes de l’époque qui craignent d’être damnés.

- La question des indulgences

Que sont les indulgences ?

Ce sont des remises de peines vivantes ou posthumes en échange d’argent aux prédicateurs. Une pièce de monnaie  une âme s’envole du purgatoire. La papauté se sert des indulgences pour pratiquer une certaine pédagogie. Celui qui veut bénéficier des indulgences doit se confesser, aller en pèlerinage. Moyen financier et pédagogique.

A l’origine, elles sont le pouv qu’avait l’Eglise de remettre les peines qu’elle avait infligé aux pêcheurs. Le vivant pouvait racheter ses peines de l’au-delà auprès de l’Eglise de son vivant. Au XV°s, l’Eglise étend le pouvoir des indulgences aux peines infligées après la mort au purgatoire. Les indulgences remettent les peines auxquelles le pêcheur aurait été condamné au mmt du jugement dernier.

1476 : n’importe quel vivant peut acheter des indulgences pour n’importe quel homme du purgatoire.

L’importance accordée aux messes est remarquable. Lorsque l’on meurt à la fin du XV°s, on veut que soit célébré un maximum de messes. Idée que la messe est un viatique qui permet de faire son salut.

Csq : la chrétienté de la fin du MA épaule les populations. Nb colossal de prêtres. L’objectif du prêtre n’est pas de prêcher mais de dire des messes pour le salut des morts. Prolétariat sacerdotal qui cachetonne à la messe. Une figure est prisée : l’image du pauvre. Idée qu’hors de l’Eglise il n’y a point de salut.

B. La réforme du Clergé

Le Clergé catho estime que compte tenu de sa fonction de médiateur, il doit être réformé. La société entière demande la réforme d’un clergé de mauvaise vie.

Les réformes entendent corriger des abus :

- les prélats sont avant tout des hommes temporels, vénaux plutôt que d’humbles pasteurs. Ils vivent fastueusement, pratiquent le mécénat, ne résident que peu dans leur diocèse. Les évêques sont souvent des hommes du roi. En 1516, le roi de F et le Pape signent le Concordat de Bologne  accord qui régit les rapports entre l’Eglise de F et le Pape. Cet accord prévoit que le roi de F est celui qui nomme tous les évêques et abbés de sont roy. Les critères qui prévalent ne sont pas religieux=> ecclésiastiques  hommes de pouv plutôt qu’hommes de religion.

- au niveau de la paroisse, les curés sont peu résidents : ils préfèrent vivre à la ville. Les fidèles ne sont pas laissés désœuvrés pour autant.

- Les religieux (moines, bénédictins, franciscains, dominicains) sont accusés de manquer à la règle de pauvreté, de manquer d’humilité.

Prélats ou frères mendiants

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