La France En Ville

Géographie : Fiche Bilan du chapitre sur « L’aménagement et la valorisation des territoires en France »

Chapitre 2 : La France en ville

I- Mouvement de population, urbanisation, métropolisation

A- Le mouvement de population et urbanisation du territoire

1- Concentration croissante des français dans les villes

82 % des français sont considérés comme des urbains (vivent en ville ou travaillent) dont 60,2 % dans les communes de plus de 2000 habitants et les espaces à dominante urbaine. La majorité des activités sont concentrés dans les villes. Les espaces ruraux sont sous l’influence urbaine. La croissance urbaine et inégalement le temps et dans l’espace. Ainsi, les villes moyennes qui ont absorbées l’exode rural jusqu’au milieu des années 70 ont commencé à stagner. De même, certaines villes du nord, de l’est, et du centre, n’attirent plus de nouveaux habitants tandis que les métropoles de l’est (Nantes, Bordeaux…) et du sud (Toulouse, Nice…) attirent de la population.

2- L’étalement urbain: périurbanisation

C’est un phénomène apparut dans les années 60 que n’a cessé de se renforcer et de s’accélérer. Des familles ont quitté le centre ville pour des raisons de coût et des banlieues pour des raisons de conditions de vie. Ils se dirigent vers des pavillons de communes soit des petites villes proches des agglomérations. L’extension spatiale des villas a été accompagnée par l’étalement des infrastructures liées au mode de vie urbain : zone d’activités économiques, les infrastructures de transport, zone commerciale, parc de loisirs, aéroport. La limite entre la ville et les espaces ruraux est devenu plus floue que par le passé. Cette périurbanisation c’est souvent effectué de façon anarchique. La politique de la ville a donc pour objectif de maîtriser cette croissance urbaine, en intégrant dans la mesure du possible les exigences de développement durable (développement transports collectifs, défi de l’intégration des zones urbaines sensibles, plan d’occupation des soldes…).

3- L’armature urbaine de la France

Le réseau urbain français est déséquilibré par la macrocéphalie parisienne. L’une des spécificités de la France réside dans les rôles joués par sa capitale : la hiérarchie urbaine du pays est dominé par Paris qui polarise (ou métropolise) le territoire la concentration des fonctions de commandement. La création de villes nouvelles à partir de la fin des années 1960, et la mise en place de métropole d’équilibre ont en parti corriger l’engorgement de Paris et limiter sa domination sur l’ensemble du territoire.

Métropolisation : processus de concentration des fonctions stratégiques dans les grandes villes

Au niveau régional, d’autres métropoles structurent le territoire et le rééquilibrent dans une certaine mesure. Elles ont bénéficié d’aide au développement depuis plusieurs décennies, sont plus peuplées, et leurs activités de plus en plus diversifiées. Un dehors du bassin parisien organisé autour de Paris, l’armature urbaine française est la suivante :

- Les systèmes urbaine du nord-pas de calais est dominé par Lille, qui monopolise les relations avec Paris et focalise les échanges à l’intérieur de la région.

- L’est se structure autour de Strasbourg

- L’ouest a pour métropole régionale Nantes, concurrencée par la croissance de Rennes.

- Le sud-ouest réunit deux métropoles, Bordeaux et Toulouse.

- Le midi méditerranéen est dominé par Marseille, bien que Montpellier bénéfice d’une croissance plus forte et privilégie les relations avec Paris, tout comme Nice, plutôt que Marseille.

- Enfin Lyon, capitale régionale et métropole du niveau national, seule ville de province connecté avec la France entière.

B- Un territoire inégalement métropolisé

1- Le phénomène de métropolisation

La métropolisation se caractérise par une concentration croissante de la population, de la production de richesses, des services stratégiques et des fonctions de commandement dans les agglomérations. Ce processus n’est pas propre à la France : dans le cadre de la mondialisation, on assiste à un phénomène de métropolisation l’échelle de la planète. C’est un processus qui existe à toutes les échelles : dès qu’une agglomération dépasse le seuil des 200 000 habitants, elle tente d’accéder au statut de métropole, afin de concentrer leur attractivité et leur influence. C’est pourquoi certaines villes tentent de s’associer dans des partenariats, afin d’acquérir un poids démographique et économiques suffisant pour parvenir au rang de métropole. C’est le cas, par exemple, de Rouen, le Havre et Caen.

La métropolisation croissante inquiète les petites villes car elles subissent cette concentration urbaine : réduction des services publics, fermeture des gares, des hôpitaux, disparition des centres culturels ou sportifs. Les phénomènes entraînent donc un appauvrissement et une fragilisation du niveau inférieur de l’armature urbaine du pays.

2- Paris, seule métropole globale en France

Malgré la décentralisation, Paris monopolise toujours les commandements dans les domaines politique, le économiques et culturels (médias, le recherches scientifiques, création artistique…). La capitale est sept fois plus peuplée que Lyon et l’ensemble des réseaux de transports convergent vers Paris, se qui renforce sa position dominante. Cette situation est unique en Europe, où Paris est la seule métropole monocentriste et généraliste (couvrant tous les secteurs d’activités économiques). Paris et dans la seule ville monde française : c’est un HUB (plaque tournante d’une compagnie aérienne qui concentre sur un aéroport que les installations de maintenance et par lequel transite l’essentiel de ses vols et correspondance) international ainsi qu’une plate-forme multimodale. Paris est aussi la capitale mondiale des salons, séminaires et congrès professionnels ainsi que la première destination touristique au monde. Elle est également attractive pour l’implantation des sièges sociaux des entreprises internationales. Afin de conserver l’attractivité et la compétitivité de Paris, les

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