L'Europe de 1848

L’Europe de1848 :

Karl Marx : ‘’ tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois, la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce …’’. 1852.

C’est le printemps des peuples, le peuples ouvriers, mouvements des nationalités à travers l’Europe (Italie, germanique, empire autrichien). Sociale et nationale.

I- La révolution industrielle :

Terme inventé par Adolphe Blanqui, après 1848, économiste, frère de Engels, développé par Toynbee à la fin du XIXe.

Terme Révolution agricole inventé au XXe par Bloch (?). Décisions volontaires à l’origine de phénomènes non volontairement désirés*.

Ce ne sont donc pas des termes de l’époque. De même faire ces révolutions ne sont pas des décisions conscientes(*) travailler plus pour gagner plus, pour plus de nourriture et plus de biens matériaux, d’argent. Qui déclenche des phénomènes non voulus aux départ. Il faut trouver des moyens de produire plus avec moins de bras pour nourrir des gens qui ne sont plus utiles dans l’agriculture.

a) Révolution industrielle/agricole :

1) La révolution agricole :

L’agriculture au début du 19e, les outils sont archaïques (l’Araire et la charrue, la Faucille et la faux). Il faut attendre le progrès technique. En plus on ne plante que des céréales pauvres (Le pain = 80 pour cent de la population d’Europe). La solution de l’agriculture extensive en faisant des défrichements, le problème c’est qu’au milieu du 19e on est au maximum du défrichement (endroit trop sec, humide, acide, en pente). L’engrais est rare (juste le fumier des bêtes et ‘’l’engrais humain’’) et en plus l’élevage coute cher à acheter, à entretenir, il est donc peu développé, le propriétaire doit être intéressé par l’amélioration de sa production. Les propriétaires qui possèdent la terre en Angleterre sont les riches nobles, car il n’y a pas de dérogeance. La viande fait que les hommes sont mieux nourrit qui travail mieux et se nourrissent plus le lait, les engrais qui vont faire que les champs vont plus produire = moins de jachère = plus de céréale = plus de bétails = moins de jachère = plus de matériels = plus de bétails = meilleure alimentation ! C’est un cercle vertueux. On nourrit plus de gens avec moins de bras. Après 1850 il n’y a plus d’épidémie de famine et de disette en Europe, on a produit plus avec moins de bras on peut nourrir plus de gens qui ne travaillent pas dans l’agriculture.

2) La Révolution industrielle :

La 1ère révolution industrielle :

Le Take off ou le décollage en 1760 en Grande Bretagne et en France 1830 le temps d’avoir les infrastructures. L’Allemagne en 1860 et la Russie 1890. Textile – vapeur – charbon – chemin de fer – acier.

D’abord lier à la production textile, il y a un certain nombre de problèmes techniques qui sont résolus, mais une fois résolus de nouveaux problèmes arrivent. Le textile, matière première qui doit subir deux opérations : filler (transformer en fil) et tisser (transformer le fil en tissue). On sépare l’ouvrier de la source de travail, la source d’énergie de l’ouvrier, on fait tourner avec les moulins à eau, (Liverpool, Manchester, Lyon) on se sert des cours d’eau pour acheminer les matières premières. On utilise aussi la vapeur, avec la machine de Watt par James Watt en 1760, relier un métier à filer à une machine à vapeur. Cette machine peut faire tourner une douzaine de métier à tisser.

En 1800 La GB possède 1000 machines de Watt et la France une centaine. Elles fonctionnent au charbon, un avantage pour les britanniques car il y a en surface des champs de mouton, et sous terre d’importante quantité de charbon, tout cela appartenant à une seule personne. Le charbon est lourd et encombrant (pondéreuse), comment réussir à le transporter ? Avec le chemin de fer, Un ingénieur britannique, G. Stephenson en 1817 la première locomotive, en 1829 la ‘’ Rocket ‘’ roule a 40 km/h pour relier Liverpool à Manchester. Et pour fabriquer tout cela il faut du fer, de la métallurgie, la fonte (le minerais de fer fondu) est impure (bulles d’air ce qui fait qu’elle est cassante, souffre).

La fonte étant cassante les trains ne peuvent pas prendre de gros virages sans dérailler. La recherche du début du 19e trouve l’acier (procédé Bessemer) en 1860, résistant et souple, les rails permettent donc des virages plus serrés.

B) La condition ouvrière :

La révolution ne fait pas

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